Tout d’abord, je dois le confesser, je ne sais pas exactement ce qui m’a pris d’installer cette bêta si tôt. J’attends habituellement le retour des congés d’été pour me frotter sérieusement aux bêtas des logiciels système d’Apple. Ça permet d’oublier que les vacances sont finies.
Mais j’ai eu la faiblesse de faire joujou avec sur l’iMac Retina qui servait de machine de test (lire : OS X El Capitan accélère bien les Mac). Et le premier contact a été positif. Alors l’idée m’est vite venue de l’installer sur ma machine principale. Je savais qu’il ne s’agissait pas d’une décision très sage, mais bon…
J’ai rapidement vérifié que les applications dont j’avais impérativement besoin étaient compatibles et je me suis jeté à l’eau. Mais bon, après tout, qu’est-ce qu’une bêta de 10.11 si on se rappelle de la première bêta d’OS X qu’Apple avait été jusqu’à faire payer (lire : Rétro MacG : la Mac OS X Public Beta) ?
Ma plus grande surprise à ce jour, c’est la stabilité de cette bêta. Dans les apps, il y a plein de petits dysfonctionnements ici ou là, mais quoi de plus normal pour une bêta ? Ce qui me surprend, c’est qu’il s’est quasiment passé deux semaines avant que je sois contraint de redémarrer. On se gardera bien de tirer des conclusions hâtives, mais c’est bon signe !
Un léopard des neiges, ça vit en altitude non ?
L’autre sentiment qu’on a lorsqu’on utilise OS X El Capitan, c’est celui d’avoir entre les mains une mise à jour relativement mineure. Je parle surtout d’un point de vue utilisateur. La plupart des nouveautés sont franchement bien venues, mais on est loin du grand saut que l’on faisait lorsque l’on passait de Tiger à Leopard, par exemple. Rien d’étonnant à cela, les cycles de développement l'expliquent parfaitement.
Enfin, si Apple ne l’a pas explicitement reconnu, OS X El Capitan fait penser avant tout à Snow Leopard. On reprend une base existante et on la corrige afin de mieux préparer la suite sans doute. Vu la grogne autour de Yosemite, c’était sans doute la meilleure décision à prendre.