Depuis quelques années, les stations d'accueil, parfois appelées docks, sont populaires avec les ordinateurs portables. Elles permettent d'ajouter de nombreuses prises à des appareils qui en perdent au fil des années, tout en simplifiant le télétravail grâce à un unique câble à brancher. Jusqu'à maintenant, le marché se divisait entre les modèles purement USB-C dotés de quelques limites techniques et ceux reliés en Thunderbolt. La norme portée par Apple est plus rapide et autorise plus de choses, mais est aussi plus onéreuse. Le Razer USB 4 Dock, lui, tente de se placer entre les deux en profitant de l'USB4, tant sur les fonctions que sur le prix (250 €).
L'USB-C classique a le défaut de partager une bande passante un peu faible (généralement 5 ou 10 Gb/s), spécialement si vous voulez connecter un moniteur à la station. D'un point de vue purement technique, vous n'aurez dans ce cas que des prises USB à 5 Gb/s et une sortie vidéo limitée soit à un affichage en 4K à 30 Hz (sur les vieux appareils), soit à 60 Hz. L'USB4 a une bande passante plus élevée (40 Gb/s) et il est donc possible de brancher des moniteurs 4K à 120 Hz tout en gardant les 10 Gb/s de l'USB.
La station d'accueil est étonnamment sobre quand on connaît la marque, et elle évite les nombreuses loupiotes habituelles ou les couleurs parfois peu compatibles avec un environnement de travail classique. Elle existe en noir (la version testée) ou avec une robe argentée nommée mercury. Elle est dotée de quatorze prises, que nous détaillerons plus bas, mais il faut commencer par l'ergonomie. Car Razer a visiblement réfléchi aux usages de son produit.
Premièrement, elle dispose d'un bouton qui permet d'éteindre la station, placé sur le côté. Il est en effet possible de la garder alimentée pour charger rapidement un iPhone, même sans ordinateur branché. Deuxièmement, le câble tressé livré offre une bonne longueur (1 mètre), ce qui n'est pas toujours le cas. Troisièmement, le bloc d'alimentation est capable de fournir assez d'énergie à tous les composants, ce qui n'est pas systématique.