Avec son revêtement en caoutchouc orange, le Rugged est l’un des disques les plus emblématiques de la gamme LaCie. L’été et les sorties approchant, la filiale premium de Seagate lui a apporté quelques modifications et l’a doté des dernières interfaces à la mode. Qu’est-ce que ça donne ? La réponse dans notre test du LaCie Rugged Thunderbolt SSD 500 Go.
Neil Poulton est un homme de goût
Ah, le fameux « pare-chocs » du Rugged. On adore ou on déteste : la griffe de Neil Poulton, qui marque tous les produits de LaCie, ne laisse pas indifférent. Nous devons tout de même admettre avoir une certaine sympathie pour le Rugged, et pas seulement parce qu’il est habillé d’un orange très seyant.
La diode bleue des autres disques de LaCie, elle aussi imaginée par Neil Poulton, tient de la fioriture — elle n’est pas tout à fait vaine, mais elle impose sa présence plus qu’elle ne résout des problèmes. Le « pare-chocs » du Rugged, lui, est un superbe morceau de design, aussi ornemental que pratique, décoratif que fonctionnel. Mieux, il suggère sa fonction : c’est un ballon de basket qui rebondit quand il touche le sol.
Son efficacité, qui fait du Rugged un véritable disque tout-terrain, ne fait pas débat. Il a même gagné une fonction dans cette nouvelle génération : il sert maintenant de logement pour le câble Thunderbolt intégré. Le capuchon amovible qui assure une étanchéité parfaite de l’ensemble ne fait pas forte impression ; au contraire de l’aimant qui maintient la fiche Thunderbolt dans son logement, petite attention fort appréciable.
Nous vous laisserons seul juge de la pertinence de l’intégration du câble au boîtier. L’ensemble se glisse plus facilement dans un sac à dos, et il devient impossible d’oublier le câble. Mais le disque est donc aussi fiable que ce câble, même si le Rugged comporte aussi un port USB 3.0 au format micro-B. Il semble toutefois qu’il va falloir s’y faire : c’est déjà le deuxième disque externe que nous testons dans ce genre, après le Western Digital My Passport Pro.
Un disque solide et rapide
Le Rugged serait un disque classique, nous nous contenterions de mesurer ses débits. Mais le Rugged n’est pas un disque classique : il est censé répondre aux normes militaires, résister à la poussière et l’eau (protection IP 54) et pouvoir encaisser des chutes de deux mètres. Et comme nous n’avons pas tous les jours l’occasion de pouvoir faire tomber les produits que nous testons, nous nous en sommes donné à cœur joie.
Après l’avoir fait chuter une douzaine de fois sur différents revêtements et à différents angles, après lui avoir marché dessus et après l’avoir littéralement trainé dans la boue, nous l’avons rincé à l’eau. Comme si de rien n’était, il a ensuite affiché des débits dépassant les 390 Mo/s en lecture et dépassant les 360 Mo/s en écriture. Ce n’est certainement pas le SSD le plus rapide de la planète, mais il est prêt à affronter le travail sur le terrain.
Dans ce cadre, la version SSD que nous avons testé sera sans doute plus adaptée que la version à disque dur : il y a moins de pièces mobiles, donc moins de risques de panne. Mais le fait est que le Rugged est toujours aussi convaincant, le surcoût par rapport à un disque externe traditionnel nous semblant justifié au vu de sa fiabilité avérée. Les modèles à disque dur sont vendus 219,99 € en 1 To et 299,99 € en 2 To, tandis que les modèles à SSD sont vendus 299,99 € en 250 Go et 499,99 € en 500 Go — tous sont garantis pendant trois ans.