Belkin a été parmi les premiers à annoncer un dock Thunderbolt, dès l’automne 2011, mais il a fallu attendre le mois de mai 2013 pour que son produit soit enfin disponible dans le commerce. Un délai important qui s’explique, certes, par les nombreuses modifications effectuées par rapport au premier prototype très simple, mais aussi à cause de problèmes liés au Thunderbolt lui-même. Matrox qui a sorti son dock en premier en a d’ailleurs fait les frais, comme en témoigne notre test plutôt négatif de ce produit.
Le Dock Express Thunderbolt de Belkin est désormais disponible dans le commerce. Pour 300 €, il promet d’ajouter à votre ordinateur tous les connecteurs nécessaires avec un seul câble Thunderbolt entre le Mac et le Dock. Pari tenu ? Réponse dans notre test !
Alors que Matrox avait fait dans la simplicité avec son boîtier construit en métal et solide, mais un peu rustique, Belkin propose un produit beaucoup plus élégant. Son Dock Express Thunderbolt est construit en aluminium et il est dans le même ton que les Mac, un bon point. Les arrondis sont la norme, mais l’ensemble est très sobre et il se fera rapidement oublier sur votre bureau.
D’emblée, s’il y a un reproche que l’on pourrait faire, c’est sur la taille du produit. Le dock mesure près de 24 centimètres de long sur un petit peu plus de 11 centimètres de large, ce qui est assez imposant. À titre de comparaison, un MacBook Air 11 pouces ne mesure que cinq centimètres de plus environ et même si le constructeur n’a pas vraiment le choix — il fallait bien placer tous les connecteurs à l’arrière —, c’est un paramètre à prendre en compte avant d’acheter le Dock Express Thunderbolt. D’autant plus que contrairement au Matrox, on ne peut pas placer le dock de Belkin à la verticale pour gagner de la place : il faudra en faire sur le bureau.
Cette critique qui n’en est pas vraiment une est écartée, le tour du propriétaire montre que Belkin a pris le temps de concevoir un produit vraiment bien conçu et fait pour durer, en tout cas en ce qui concerne son boîtier extérieur. Rien ne bouge, le métal est solidement fixé et les connecteurs à l’arrière sont d’excellente qualité eux aussi. Dans l’ensemble, c’est bien mieux que son concurrent et on apprécie aussi la sobriété qui se remarque dans la suppression de tout indicateur à l’avant.
Dans notre test du Matrox, nous reprochions au constructeur d’avoir choisi de placer l’unique port Thunderbolt sur la face avant de son produit. Cette position se justifie quand on utilise un dock Thunderbolt placé derrière le Mac, mais ce n’est pas toujours le cas et on encombre le bureau avec un câble très rigide. Belkin a choisi de placer les deux ports Thunderbolt de son produit à l’arrière, mais il a trouvé une solution très astucieuse pour tous ceux qui préfèrent passer le câble vers l’avant.
Sous son Dock Express Thunderbolt, le constructeur a creusé une rigole qui permet de passer le câble et de faire comme si le connecteur était situé sur la face avant. L’ensemble est maintenu en place par un caoutchouc suffisamment dur pour ne pas laisser le câble tomber, mais pas trop serré pour permettre à l’utilisateur de tirer sur le câble, dans un sens comme dans l’autre. Une solution hybride qui fonctionne vraiment bien, même s’il sera préférable d’utiliser un câble suffisamment long dans cette configuration. Un câble qui, au passage, n’est pas livré avec le produit : certes, Belkin ne fait pas différemment de la majorité des constructeurs qui vendent des produits Thunderbolt, mais à 300 €, on aurait aimé avoir un câble dans la boîte…
Nonobstant cette radinerie, le dock de Belkin est plutôt très bien fourni avec pas moins de huit connecteurs à ajouter à votre Mac après branchement. Un seul câble Thunderbolt permet ainsi d’alimenter un port Ethernet, un FireWire 800, un autre port Thunderbolt, une sortie et une entrée audio et trois ports USB 3.0. On remarque qu’il manque une sortie pour écran, mais le Dock Express Thunderbolt a fait le choix de reposer pour cela sur le deuxième port Thunderbolt.
Sauf à utiliser l’écran LED Cinema Display d’Apple ou un autre écran équipé d’un connecteur au format Mini DisplayPort, il faudra acheter un adaptateur pour votre écran externe. En contrepartie, vous pouvez utiliser le dock avec à peu près n’importe quel format et l’adapteur pourra vous servir sur le Mac. Comptez ainsi sur le prix de l’adaptateur à ajouter à l’ensemble : Apple vend les siens 29 €, comme l’adaptateur Mini DisplayPort vers DVI.
Le Thunderbolt nécessite beaucoup de puissance, tout comme l’USB 3, et cela se sent. À côté du dock assez élégant, il faudra composer avec un l’adaptateur secteur et sur ce point, Belkin n’a pas fait les choses à moitié. On espérait un adaptateur intégré, mais il s’agit en fait d’un énorme bloc en plastique noir dans le même esprit que ceux qui servent aux gros disques durs externes. Heureusement, ce bloc ira sous le bureau, mais on aurait aimé une intégration plus discrète.
La promesse des docks est simple : en connectant un seul câble à son ordinateur, on doit avoir accès à de multiples ports supplémentaires. Les modèles Thunderbolt ont augmenté la capacité de ces produits : cette norme est suffisamment puissante pour gérer plusieurs connexions différentes en parallèle, un écran, un disque dur et un clavier par exemple.
Nous avons utilisé le Dock Express Thunderbolt avec un MacBook Pro Retina 15 pouces. Au quotidien, ce Mac plutôt bien fourni en connecteurs est relié au courant, à un écran externe d’Apple, un LED Cinema Display qui fait aussi office de hub USB via un câble dédié, à un casque et à un câble Ethernet via l’adaptateur d’Apple. Chaque matin, il faut ainsi brancher quatre ou cinq câbles, ce qui n’est pas la tâche la plus difficile de la journée, mais ce qui est un peu contraignant.
Dans cette configuration, Belkin réduit effectivement la quantité de câbles à un seul, ou plutôt deux si l’on compte l’alimentation qui reste indispensable. L’écran doté d’un Mini DisplayPort est branché sur le second connecteur Thunderbolt à l’arrière, les ports USB 3.0 sont utilisés en plus des trois USB 2.0 de l’écran, le casque est branché sur la sortie audio dock et l’adaptateur Ethernet Gigabit n’est plus nécessaire, le câble est directement branché dessus. Le matin, il suffit de brancher le câble Thunderbolt du Dock et tout se connecte automatiquement, de l’écran jusqu’aux disques durs éventuellement branchés.
À l’usage, nous n’avons rencontré aucun problème majeur avec le Dock Express Thunderbolt. Apple a amélioré la prise en charge du Thunderbolt dans son système et on peut désormais utiliser un dock sans risque de plantages du système ou de problèmes variés, comme la mauvaise reconnaissance d’un appareil. Le port Ethernet Gigabit est animé par une puce Broadcom et il s’est avéré aussi rapide que l’adaptateur d’Apple dans nos essais.
Côté audio, Belkin a utilisé une carte son USB qui fonctionne sans surprise. À ce prix, on aurait peut-être espéré mieux, comme une sortie optique ou au moins une carte son qui gère le 48 bits par exemple, mais c’est largement suffisant pour la majorité des cas. Avantage du produit, on peut laisser constamment un casque branché au Dock Express Thunderbolt et choisir une autre sortie audio en passant par les préférences, ce qui n’est pas possible en branchant le casque directement au Mac.
Pour brancher ses disques durs, le dock de Belkin est là encore plutôt généreux avec trois normes : outre l’USB, on peut utiliser le deuxième port Thunderbolt ou le connecteur FireWire 800. De quoi brancher tous ses appareils, même anciens, sachant que le Dock Express Thunderbolt est parfaitement compatible avec l’USB 2 et le FireWire 400 à condition d’utiliser un câble adapté.
Les limites du Thunderbolt ont contraint Belkin à brider les trois ports USB de son produit. Alors que l’USB 3.0 est capable d’atteindre le taux de 5 Gbit/s, le Dock Express Thunderbolt limite ses ports USB à 2,5 Gbit/s, soit moitié moins. Concrètement, ce bridage ne devrait pas vous gêner, du moins si vous n’utilisez pas un système de stockage avec plusieurs SSD en RAID. Un boîtier externe équipé d’un SSD ne devrait pas non plus être bridé, puisqu’il n’est pas capable d’atteindre la limite imposée par le dock. À l’usage, nous n’avons pas noté de problème particulier du côté des performances, avec des vitesses comparables à celles que l’on obtiendrait en utilisant les ports USB du Mac. C’est toutefois un point à prendre en compte avant l’achat, si vous avez des besoins particulièrement intensifs.
À propos des ports USB, nous avons malgré tout relevé un problème avec le Dock Express Thunderbolt, mais pas sur la vitesse des données. Comme le dock de Matrox d’ailleurs, celui de Belkin pèche sur sa capacité à alimenter correctement certains appareils et tout particulièrement les tablettes. Un iPad avec écran Retina ne se chargera pas, mais même un iPad mini pourtant bien moins exigeant sur ce point affiche un message indiquant qu’il n’est pas en charge. Bizarrement, la petite tablette d’Apple se recharge malgré le message, même si ce n’est pas très rapide. Quoi qu’il en soit, c’est vraiment dommage et on espérait mieux avec un adaptateur secteur aussi imposant.
Le Dock Express Thunderbolt est un produit bien pensé et surtout bien conçu qui permet effectivement de réduire le nombre de câbles à constamment brancher et débrancher. Un seul câble Thunderbolt relie l’ordinateur à plusieurs appareils, dont un écran externe moyennant un adaptateur Mini DisplayPort. Belkin propose une solution aboutie que l’on recommandera sans peine à tous les utilisateurs de MacBook Air ou de MacBook Pro récents.
Ce dock n’est pas parfait, on aimerait qu’il soit plus petit et qu’il intègre l’adaptateur secteur, on aimerait aussi des ports USB plus puissants encore et son prix — 300 € — est un peu élevé, surtout pour un produit livré sans câble Thunderbolt. Reste qu’à ce jour, c’est la meilleure solution pour qui ne cherche pas un écran. Si vous avez besoin de l’écran externe, on recommandera plutôt l’écran Thunderbolt d’Apple qui intègre un dock complet, mais aussi un écran 27 pouces, des enceintes et une webcam. Comptez 1000 € tout de même… les produits Thunderbolt attendent toujours d’être démocratisés.
Le Dock Express Thunderbolt de Belkin est désormais disponible dans le commerce. Pour 300 €, il promet d’ajouter à votre ordinateur tous les connecteurs nécessaires avec un seul câble Thunderbolt entre le Mac et le Dock. Pari tenu ? Réponse dans notre test !
Tour du propriétaire
Alors que Matrox avait fait dans la simplicité avec son boîtier construit en métal et solide, mais un peu rustique, Belkin propose un produit beaucoup plus élégant. Son Dock Express Thunderbolt est construit en aluminium et il est dans le même ton que les Mac, un bon point. Les arrondis sont la norme, mais l’ensemble est très sobre et il se fera rapidement oublier sur votre bureau.
D’emblée, s’il y a un reproche que l’on pourrait faire, c’est sur la taille du produit. Le dock mesure près de 24 centimètres de long sur un petit peu plus de 11 centimètres de large, ce qui est assez imposant. À titre de comparaison, un MacBook Air 11 pouces ne mesure que cinq centimètres de plus environ et même si le constructeur n’a pas vraiment le choix — il fallait bien placer tous les connecteurs à l’arrière —, c’est un paramètre à prendre en compte avant d’acheter le Dock Express Thunderbolt. D’autant plus que contrairement au Matrox, on ne peut pas placer le dock de Belkin à la verticale pour gagner de la place : il faudra en faire sur le bureau.
Cette critique qui n’en est pas vraiment une est écartée, le tour du propriétaire montre que Belkin a pris le temps de concevoir un produit vraiment bien conçu et fait pour durer, en tout cas en ce qui concerne son boîtier extérieur. Rien ne bouge, le métal est solidement fixé et les connecteurs à l’arrière sont d’excellente qualité eux aussi. Dans l’ensemble, c’est bien mieux que son concurrent et on apprécie aussi la sobriété qui se remarque dans la suppression de tout indicateur à l’avant.
Dans notre test du Matrox, nous reprochions au constructeur d’avoir choisi de placer l’unique port Thunderbolt sur la face avant de son produit. Cette position se justifie quand on utilise un dock Thunderbolt placé derrière le Mac, mais ce n’est pas toujours le cas et on encombre le bureau avec un câble très rigide. Belkin a choisi de placer les deux ports Thunderbolt de son produit à l’arrière, mais il a trouvé une solution très astucieuse pour tous ceux qui préfèrent passer le câble vers l’avant.
Sous son Dock Express Thunderbolt, le constructeur a creusé une rigole qui permet de passer le câble et de faire comme si le connecteur était situé sur la face avant. L’ensemble est maintenu en place par un caoutchouc suffisamment dur pour ne pas laisser le câble tomber, mais pas trop serré pour permettre à l’utilisateur de tirer sur le câble, dans un sens comme dans l’autre. Une solution hybride qui fonctionne vraiment bien, même s’il sera préférable d’utiliser un câble suffisamment long dans cette configuration. Un câble qui, au passage, n’est pas livré avec le produit : certes, Belkin ne fait pas différemment de la majorité des constructeurs qui vendent des produits Thunderbolt, mais à 300 €, on aurait aimé avoir un câble dans la boîte…
Nonobstant cette radinerie, le dock de Belkin est plutôt très bien fourni avec pas moins de huit connecteurs à ajouter à votre Mac après branchement. Un seul câble Thunderbolt permet ainsi d’alimenter un port Ethernet, un FireWire 800, un autre port Thunderbolt, une sortie et une entrée audio et trois ports USB 3.0. On remarque qu’il manque une sortie pour écran, mais le Dock Express Thunderbolt a fait le choix de reposer pour cela sur le deuxième port Thunderbolt.
Sauf à utiliser l’écran LED Cinema Display d’Apple ou un autre écran équipé d’un connecteur au format Mini DisplayPort, il faudra acheter un adaptateur pour votre écran externe. En contrepartie, vous pouvez utiliser le dock avec à peu près n’importe quel format et l’adapteur pourra vous servir sur le Mac. Comptez ainsi sur le prix de l’adaptateur à ajouter à l’ensemble : Apple vend les siens 29 €, comme l’adaptateur Mini DisplayPort vers DVI.
Le Thunderbolt nécessite beaucoup de puissance, tout comme l’USB 3, et cela se sent. À côté du dock assez élégant, il faudra composer avec un l’adaptateur secteur et sur ce point, Belkin n’a pas fait les choses à moitié. On espérait un adaptateur intégré, mais il s’agit en fait d’un énorme bloc en plastique noir dans le même esprit que ceux qui servent aux gros disques durs externes. Heureusement, ce bloc ira sous le bureau, mais on aurait aimé une intégration plus discrète.
À l’usage…
La promesse des docks est simple : en connectant un seul câble à son ordinateur, on doit avoir accès à de multiples ports supplémentaires. Les modèles Thunderbolt ont augmenté la capacité de ces produits : cette norme est suffisamment puissante pour gérer plusieurs connexions différentes en parallèle, un écran, un disque dur et un clavier par exemple.
Nous avons utilisé le Dock Express Thunderbolt avec un MacBook Pro Retina 15 pouces. Au quotidien, ce Mac plutôt bien fourni en connecteurs est relié au courant, à un écran externe d’Apple, un LED Cinema Display qui fait aussi office de hub USB via un câble dédié, à un casque et à un câble Ethernet via l’adaptateur d’Apple. Chaque matin, il faut ainsi brancher quatre ou cinq câbles, ce qui n’est pas la tâche la plus difficile de la journée, mais ce qui est un peu contraignant.
Dans cette configuration, Belkin réduit effectivement la quantité de câbles à un seul, ou plutôt deux si l’on compte l’alimentation qui reste indispensable. L’écran doté d’un Mini DisplayPort est branché sur le second connecteur Thunderbolt à l’arrière, les ports USB 3.0 sont utilisés en plus des trois USB 2.0 de l’écran, le casque est branché sur la sortie audio dock et l’adaptateur Ethernet Gigabit n’est plus nécessaire, le câble est directement branché dessus. Le matin, il suffit de brancher le câble Thunderbolt du Dock et tout se connecte automatiquement, de l’écran jusqu’aux disques durs éventuellement branchés.
À l’usage, nous n’avons rencontré aucun problème majeur avec le Dock Express Thunderbolt. Apple a amélioré la prise en charge du Thunderbolt dans son système et on peut désormais utiliser un dock sans risque de plantages du système ou de problèmes variés, comme la mauvaise reconnaissance d’un appareil. Le port Ethernet Gigabit est animé par une puce Broadcom et il s’est avéré aussi rapide que l’adaptateur d’Apple dans nos essais.
Côté audio, Belkin a utilisé une carte son USB qui fonctionne sans surprise. À ce prix, on aurait peut-être espéré mieux, comme une sortie optique ou au moins une carte son qui gère le 48 bits par exemple, mais c’est largement suffisant pour la majorité des cas. Avantage du produit, on peut laisser constamment un casque branché au Dock Express Thunderbolt et choisir une autre sortie audio en passant par les préférences, ce qui n’est pas possible en branchant le casque directement au Mac.
Pour brancher ses disques durs, le dock de Belkin est là encore plutôt généreux avec trois normes : outre l’USB, on peut utiliser le deuxième port Thunderbolt ou le connecteur FireWire 800. De quoi brancher tous ses appareils, même anciens, sachant que le Dock Express Thunderbolt est parfaitement compatible avec l’USB 2 et le FireWire 400 à condition d’utiliser un câble adapté.
Les limites du Thunderbolt ont contraint Belkin à brider les trois ports USB de son produit. Alors que l’USB 3.0 est capable d’atteindre le taux de 5 Gbit/s, le Dock Express Thunderbolt limite ses ports USB à 2,5 Gbit/s, soit moitié moins. Concrètement, ce bridage ne devrait pas vous gêner, du moins si vous n’utilisez pas un système de stockage avec plusieurs SSD en RAID. Un boîtier externe équipé d’un SSD ne devrait pas non plus être bridé, puisqu’il n’est pas capable d’atteindre la limite imposée par le dock. À l’usage, nous n’avons pas noté de problème particulier du côté des performances, avec des vitesses comparables à celles que l’on obtiendrait en utilisant les ports USB du Mac. C’est toutefois un point à prendre en compte avant l’achat, si vous avez des besoins particulièrement intensifs.
À propos des ports USB, nous avons malgré tout relevé un problème avec le Dock Express Thunderbolt, mais pas sur la vitesse des données. Comme le dock de Matrox d’ailleurs, celui de Belkin pèche sur sa capacité à alimenter correctement certains appareils et tout particulièrement les tablettes. Un iPad avec écran Retina ne se chargera pas, mais même un iPad mini pourtant bien moins exigeant sur ce point affiche un message indiquant qu’il n’est pas en charge. Bizarrement, la petite tablette d’Apple se recharge malgré le message, même si ce n’est pas très rapide. Quoi qu’il en soit, c’est vraiment dommage et on espérait mieux avec un adaptateur secteur aussi imposant.
Conclusion
Le Dock Express Thunderbolt est un produit bien pensé et surtout bien conçu qui permet effectivement de réduire le nombre de câbles à constamment brancher et débrancher. Un seul câble Thunderbolt relie l’ordinateur à plusieurs appareils, dont un écran externe moyennant un adaptateur Mini DisplayPort. Belkin propose une solution aboutie que l’on recommandera sans peine à tous les utilisateurs de MacBook Air ou de MacBook Pro récents.
Ce dock n’est pas parfait, on aimerait qu’il soit plus petit et qu’il intègre l’adaptateur secteur, on aimerait aussi des ports USB plus puissants encore et son prix — 300 € — est un peu élevé, surtout pour un produit livré sans câble Thunderbolt. Reste qu’à ce jour, c’est la meilleure solution pour qui ne cherche pas un écran. Si vous avez besoin de l’écran externe, on recommandera plutôt l’écran Thunderbolt d’Apple qui intègre un dock complet, mais aussi un écran 27 pouces, des enceintes et une webcam. Comptez 1000 € tout de même… les produits Thunderbolt attendent toujours d’être démocratisés.