Le K811 Easy-switch de Logitech est un mini clavier tout à la fois sans fil, rétroéclairé, sur batterie et qui peut gérer jusqu'à trois appareils Bluetooth simultanément. Ce périphérique est un équivalent au modèle sans fil d'Apple vendu 69€ ou en accompagnement des iMac si l'on n'a pas choisi la version avec pavé numérique. Chez Logitech, le K811 s'affiche à 98€ chez Amazon.
Les ressemblances sont nombreuses. Il s'agit d'un petit format (pas de clavier numérique) des dimensions peu ou prou identiques (le Logitech est à peine plus long et à peine moins profond que l'Apple). La distribution des touches est quasi identique (il s'agit d'un modèle expressément adapté au Mac). Les touches de fonctions proposent l'accès aux commandes de lecture audio, de luminosité de l'écran, au Launchpad et à Mission Control. Mais on perd celles de saut avant/arrière dans iTunes que l'on récupérera via les touches fléchées, mais à condition d'avoir iTunes au premier plan.
Les touches sont de dimensions similaires, de même espacement, de même course et la frappe est aussi confortable et rapide que sur le modèle d'Apple (et pas plus bruyante). Il faudra quand même un temps d'adaptation, car ces touches sont plus rondes et creuses comparées aux touches carrées et plates d'Apple.
L'angle d'inclinaison est aussi plus bas sur le modèle de Logitech, on se situe entre le clavier d'Apple et celui de ses portables. Cela ne nous a pas gênés alors que nous travaillons uniquement avec le petit clavier d'Apple sur nos deux iMac. Voilà donc un périphérique que l'on prend assez rapidement en main et avec lequel on a plaisir à travailler.
Viennent ensuite les différences et elles sont notables, ce qui justifie l'écart de prix et rend le modèle d'Apple un peu cher pour le coup. D'abord, le K811 tire son énergie d'une batterie (amovible) au lieu de deux piles comme le clavier d'Apple. Sa recharge se fait au moyen d'un câble USB fourni que l'on branchera à son Mac. Rien n'empêche de continuer à utiliser le clavier pendant ce temps. Mais ce câble ne transforme pas le K811 en clavier filaire pour autant, si l'on déconnecte le Bluetooth plus rien ne marche.
D'après Logitech, l'autonomie est de 10 jours à 1 an selon que l'on sollicite ou non (pas du tout) le rétroéclairage. Car c'est là l'autre différence principale : à la manière des portables, les touches peuvent s'illuminer lorsqu'on travaille dans la pénombre. La lisibilité des touches est alors excellente.
Pour réduire la consommation, le rétroéclairage s'éteint de lui-même au bout de 3 ou 4 secondes sans activité (sauf si le clavier est en recharge). Un capteur de mouvement le réactive immédiatement dès que vos mains approchent du clavier. Il n'est même pas besoin de frapper une touche, un simple survol ou l'approche du bout des doigts du clavier suffit à tout rallumer.
La luminosité ambiante est aussi prise en compte pour ajuster automatiquement le degré de rétroéclairage. On peut néanmoins le régler manuellement avec les deux touches de fonctions dédiées (4 paliers d'intensité). Par contre il n'y a aucun moyen de forcer le clavier à rester constamment rétroéclairé. Le système de détection nous a paru suffisamment réactif pour ne pas souffrir de décalages entre le moment où l'on veut recommencer à taper et celui où le rétroéclairage s'active.
[MàJ] : la batterie du clavier a effectivement tenu 9 à 10 jours avant qu'une recharge ne devienne indispensable.
Un pilote Logitech peut être installé, il prend place dans les Préférences Système. Il permet d'afficher à l'écran et dans la barre de menus une identification lorsqu'on passe en majuscule, le verrouillage des majuscules, le niveau de luminosité du rétroéclairage et celui de la batterie. Il servira aussi au Launchpad et à Mission Control. On peut néanmoins s'en passer si nécessaire. Les réglages iTunes, audio et d'éjection n'en ont pas besoin par exemple. Autre détail utile, ce clavier est géré dès la phase de démarrage, si vous avez besoin d'aller dans la partition de restauration d'OS X (Cmd + R après la mise en route).
Un regret, la jauge de niveau de charge dans le Logitech Preference Manager est purement visuelle, sans indication chiffrée. Un témoin sur le clavier indiquera pour sa part avec deux états lumineux (vert/rouge) si la batterie est encore suffisamment pleine ou bientôt vide.
Le niveau ci-dessous a été obtenu après un peu moins de quatre jours d'utilisation, dont deux intensifs. La recharge complète prend entre 2 et 3h et comme on le disait précédemment, si vous avez un port USB libre, rien n'empêche de le dédier à ce clavier. À noter qu'un bouton marche/arrêt est là pour les longues périodes où l'on n'utilise pas ce clavier.
Une originalité supplémentaire et très pratique réside dans la partie Bluetooth. Le K811 peut gérer simultanément jusqu'à trois appareils. Par exemple un Mac, un iPad et un iPhone. On les jumelle de manière classique et on affecte l'une des trois touches à chacun.
Ensuite, par simple pression sur l'une de ces touches on tapera qui sur son Mac, qui sur sa tablette, qui sur son téléphone. La bascule est immédiate entre chacun. Cela peut être très commode lorsqu'on a régulièrement besoin d'un clavier avec son iPad en plus de son ordinateur.
Entre son rétroéclairage, sa batterie et sa capacité à utiliser jusqu'à trois appareils Bluetooth entre lesquels on basculera instantanément, ce clavier ne fait pas que singer le clavier d'Apple, il offre un confort de frappe quasi identique et le tout pour un surcoût qui n'est pas excessif. À noter que Logitech vend également un trackpad multitouch (pas encore testé) pour accompagner ce clavier (un peu moins de 100€).
[màj] : ajout d'un commentaire sur les touches de saut de pistes dans iTunes
Les ressemblances sont nombreuses. Il s'agit d'un petit format (pas de clavier numérique) des dimensions peu ou prou identiques (le Logitech est à peine plus long et à peine moins profond que l'Apple). La distribution des touches est quasi identique (il s'agit d'un modèle expressément adapté au Mac). Les touches de fonctions proposent l'accès aux commandes de lecture audio, de luminosité de l'écran, au Launchpad et à Mission Control. Mais on perd celles de saut avant/arrière dans iTunes que l'on récupérera via les touches fléchées, mais à condition d'avoir iTunes au premier plan.
Les touches sont de dimensions similaires, de même espacement, de même course et la frappe est aussi confortable et rapide que sur le modèle d'Apple (et pas plus bruyante). Il faudra quand même un temps d'adaptation, car ces touches sont plus rondes et creuses comparées aux touches carrées et plates d'Apple.
L'angle d'inclinaison est aussi plus bas sur le modèle de Logitech, on se situe entre le clavier d'Apple et celui de ses portables. Cela ne nous a pas gênés alors que nous travaillons uniquement avec le petit clavier d'Apple sur nos deux iMac. Voilà donc un périphérique que l'on prend assez rapidement en main et avec lequel on a plaisir à travailler.
Multiappareils et rétroéclairé
Viennent ensuite les différences et elles sont notables, ce qui justifie l'écart de prix et rend le modèle d'Apple un peu cher pour le coup. D'abord, le K811 tire son énergie d'une batterie (amovible) au lieu de deux piles comme le clavier d'Apple. Sa recharge se fait au moyen d'un câble USB fourni que l'on branchera à son Mac. Rien n'empêche de continuer à utiliser le clavier pendant ce temps. Mais ce câble ne transforme pas le K811 en clavier filaire pour autant, si l'on déconnecte le Bluetooth plus rien ne marche.
D'après Logitech, l'autonomie est de 10 jours à 1 an selon que l'on sollicite ou non (pas du tout) le rétroéclairage. Car c'est là l'autre différence principale : à la manière des portables, les touches peuvent s'illuminer lorsqu'on travaille dans la pénombre. La lisibilité des touches est alors excellente.
Le clavier Logitech est en bas, celui d'Apple en haut…
Pour réduire la consommation, le rétroéclairage s'éteint de lui-même au bout de 3 ou 4 secondes sans activité (sauf si le clavier est en recharge). Un capteur de mouvement le réactive immédiatement dès que vos mains approchent du clavier. Il n'est même pas besoin de frapper une touche, un simple survol ou l'approche du bout des doigts du clavier suffit à tout rallumer.
La luminosité ambiante est aussi prise en compte pour ajuster automatiquement le degré de rétroéclairage. On peut néanmoins le régler manuellement avec les deux touches de fonctions dédiées (4 paliers d'intensité). Par contre il n'y a aucun moyen de forcer le clavier à rester constamment rétroéclairé. Le système de détection nous a paru suffisamment réactif pour ne pas souffrir de décalages entre le moment où l'on veut recommencer à taper et celui où le rétroéclairage s'active.
[MàJ] : la batterie du clavier a effectivement tenu 9 à 10 jours avant qu'une recharge ne devienne indispensable.
Un pilote Logitech peut être installé, il prend place dans les Préférences Système. Il permet d'afficher à l'écran et dans la barre de menus une identification lorsqu'on passe en majuscule, le verrouillage des majuscules, le niveau de luminosité du rétroéclairage et celui de la batterie. Il servira aussi au Launchpad et à Mission Control. On peut néanmoins s'en passer si nécessaire. Les réglages iTunes, audio et d'éjection n'en ont pas besoin par exemple. Autre détail utile, ce clavier est géré dès la phase de démarrage, si vous avez besoin d'aller dans la partition de restauration d'OS X (Cmd + R après la mise en route).
Un regret, la jauge de niveau de charge dans le Logitech Preference Manager est purement visuelle, sans indication chiffrée. Un témoin sur le clavier indiquera pour sa part avec deux états lumineux (vert/rouge) si la batterie est encore suffisamment pleine ou bientôt vide.
Le niveau ci-dessous a été obtenu après un peu moins de quatre jours d'utilisation, dont deux intensifs. La recharge complète prend entre 2 et 3h et comme on le disait précédemment, si vous avez un port USB libre, rien n'empêche de le dédier à ce clavier. À noter qu'un bouton marche/arrêt est là pour les longues périodes où l'on n'utilise pas ce clavier.
Une originalité supplémentaire et très pratique réside dans la partie Bluetooth. Le K811 peut gérer simultanément jusqu'à trois appareils. Par exemple un Mac, un iPad et un iPhone. On les jumelle de manière classique et on affecte l'une des trois touches à chacun.
Ensuite, par simple pression sur l'une de ces touches on tapera qui sur son Mac, qui sur sa tablette, qui sur son téléphone. La bascule est immédiate entre chacun. Cela peut être très commode lorsqu'on a régulièrement besoin d'un clavier avec son iPad en plus de son ordinateur.
Conclusion
Entre son rétroéclairage, sa batterie et sa capacité à utiliser jusqu'à trois appareils Bluetooth entre lesquels on basculera instantanément, ce clavier ne fait pas que singer le clavier d'Apple, il offre un confort de frappe quasi identique et le tout pour un surcoût qui n'est pas excessif. À noter que Logitech vend également un trackpad multitouch (pas encore testé) pour accompagner ce clavier (un peu moins de 100€).
[màj] : ajout d'un commentaire sur les touches de saut de pistes dans iTunes