Kanex est connu pour ses câbles et adaptateurs vidéo. Avec le SnapX, cette société s'attaque au marché du commutateur KVM, le genre de périphérique utile mais pas forcément passionnant. Sauf que cette fois, comme souvent chez Kanex, le produit a été conçu pour les produits Apple, en l'occurrence le LED Cinema Display. Comment ça marche ? La réponse dans notre test.
Le principe : deux ordinateurs, un ensemble KVM
KVM : Keyboard, Video, Mouse, ou clavier, écran et souris. L'idée d'un commutateur KVM, ou switch KVM, est de partager un seul clavier, une seule souris et un seul écran entre plusieurs ordinateurs. D'une simple pression sur un bouton, on passe de l'un à l'autre. Dans la plupart des cas, les ordinateurs sont reliés au switch d'une part, l'ensemble KVM d'autre part.
Avec le SnapX, Kanex reprend le principe en l'appliquant aux Mac : il s'agit de relier plusieurs Mac à un même ensemble clavier/souris/écran. L'écran est un Apple LED Cinema Display, les Mac sont dotés de ports mini-DisplayPort ou Thunderbolt. Intérêt pour le Mac-user : pas besoin d'utiliser un adaptateur, ce qui fera ça de moins en câbles.
Le boîtier ne dépareillera pas avec les Mac : alors que la plupart des switch KVM sont faits pour être cachés, le SnapX, tout de blanc vêtu, et fait pour être fixé au pied du Cinema Display. Il est en effet doté d'une pince pour le glisser sur le pied en aluminium : le poids de l'écran garantit la stabilité.
Le SnapX : un switch KVM Mac
Deux câbles de 1,5 m permettent de relier les deux Mac au SnapX en mini-DisplayPort (vidéo) et USB (clavier et souris). La longueur est suffisante pour aller chercher un Mac Pro sous le bureau et un MacBook Air sur son stand. La gaine des câbles semble solide, les jonctions sont renforcées, bref, l'ensemble inspire confiance. On relie l'écran directement sur le boîtier, là encore en USB et mini-DisplayPort : clavier et souris sont branchés sur l'écran (une différence avec les KVM classiques qui concentrent aussi clavier et souris).
Il suffit ensuite d'appuyer sur le bouton pour passer d'une source à l'autre, une diode bleue indiquant quel appareil est actif : on peut difficilement faire plus simple. La compatibilité est assurée avec les LED Cinema Display 24 et 27", les Mac mini-DisplayPort et Thunderbolt, mais nous n'avons pas pu tester le fonctionnement avec un Thunderbolt Display.
Toutes les fonctions du Cinema Display sont actives : puisque l'écran et les Mac sont reliés en USB, on peut utiliser la caméra de l'écran pour faire de la vidéo-conférence. Inversement, on peut contrôler le son de l'écran (qui passe par l'USB), ou des deux ordinateurs, avec le clavier.
D'autres usages
Le SnapX a été conçu pour l'utilisation avec deux Mac récents, et éviter l'utilisation d'adaptateurs. Très bien, mais on peut imaginer d'autres usages.
Le SnapX est compatible avec les Mac dotés d'un port mini-DisplayPort ou Thunderbolt, et avec les écrans dotés d'un port mini-DisplayPort. Rien n'empêche cependant de l'utiliser avec un Mac plus ancien, ou un écran Apple doté d'un port DVI : il faudra cependant s'encombrer d'adaptateurs, ce qui va à l'encontre du principe du boîtier de Kanex. De la même manière, vous pourrez relier un Mac et un PC à un même écran, pratique en environnement multiplateforme.
Quitte à s'encombrer d'un adaptateur, on peut peut-être trouver à ce switch une utilisation plus ludique : vous pouvez par exemple relier à votre écran d'une part votre Mac, d'autre part… à votre console de jeu (720p).
Vous pouvez aussi utiliser le SnapX avec le mode « écran cible » des iMac : il vous faudra un câble mini-DisplayPort de plus, et vous pourrez alors passer de l'affichage de l'iMac à l'affiche de votre deuxième ordinateur utilisant l'écran de l'iMac comme écran secondaire.
En conclusion
Le marché des commutateurs KVM n'est pas le plus passionnant de tous, mais ces petits boîtiers peuvent parfois rendre de fiers services. Adapté aux Mac, le SnapX est bien conçu, et permettra de se passer d'adaptateur… à condition d'être équipé uniquement en matériel Apple.
Dans toutes les autres situations, il n'est pas meilleur qu'un autre switch. Mais si vous possédez plusieurs Mac et un écran Apple LED Cinema Display, il sera sans aucun doute le switch KVM de prédilection, d'autant que son prix est raisonnable.
Le principe : deux ordinateurs, un ensemble KVM
KVM : Keyboard, Video, Mouse, ou clavier, écran et souris. L'idée d'un commutateur KVM, ou switch KVM, est de partager un seul clavier, une seule souris et un seul écran entre plusieurs ordinateurs. D'une simple pression sur un bouton, on passe de l'un à l'autre. Dans la plupart des cas, les ordinateurs sont reliés au switch d'une part, l'ensemble KVM d'autre part.
Avec le SnapX, Kanex reprend le principe en l'appliquant aux Mac : il s'agit de relier plusieurs Mac à un même ensemble clavier/souris/écran. L'écran est un Apple LED Cinema Display, les Mac sont dotés de ports mini-DisplayPort ou Thunderbolt. Intérêt pour le Mac-user : pas besoin d'utiliser un adaptateur, ce qui fera ça de moins en câbles.
Le boîtier ne dépareillera pas avec les Mac : alors que la plupart des switch KVM sont faits pour être cachés, le SnapX, tout de blanc vêtu, et fait pour être fixé au pied du Cinema Display. Il est en effet doté d'une pince pour le glisser sur le pied en aluminium : le poids de l'écran garantit la stabilité.
Le SnapX : un switch KVM Mac
Deux câbles de 1,5 m permettent de relier les deux Mac au SnapX en mini-DisplayPort (vidéo) et USB (clavier et souris). La longueur est suffisante pour aller chercher un Mac Pro sous le bureau et un MacBook Air sur son stand. La gaine des câbles semble solide, les jonctions sont renforcées, bref, l'ensemble inspire confiance. On relie l'écran directement sur le boîtier, là encore en USB et mini-DisplayPort : clavier et souris sont branchés sur l'écran (une différence avec les KVM classiques qui concentrent aussi clavier et souris).
Il suffit ensuite d'appuyer sur le bouton pour passer d'une source à l'autre, une diode bleue indiquant quel appareil est actif : on peut difficilement faire plus simple. La compatibilité est assurée avec les LED Cinema Display 24 et 27", les Mac mini-DisplayPort et Thunderbolt, mais nous n'avons pas pu tester le fonctionnement avec un Thunderbolt Display.
Toutes les fonctions du Cinema Display sont actives : puisque l'écran et les Mac sont reliés en USB, on peut utiliser la caméra de l'écran pour faire de la vidéo-conférence. Inversement, on peut contrôler le son de l'écran (qui passe par l'USB), ou des deux ordinateurs, avec le clavier.
D'autres usages
Le SnapX a été conçu pour l'utilisation avec deux Mac récents, et éviter l'utilisation d'adaptateurs. Très bien, mais on peut imaginer d'autres usages.
Le SnapX est compatible avec les Mac dotés d'un port mini-DisplayPort ou Thunderbolt, et avec les écrans dotés d'un port mini-DisplayPort. Rien n'empêche cependant de l'utiliser avec un Mac plus ancien, ou un écran Apple doté d'un port DVI : il faudra cependant s'encombrer d'adaptateurs, ce qui va à l'encontre du principe du boîtier de Kanex. De la même manière, vous pourrez relier un Mac et un PC à un même écran, pratique en environnement multiplateforme.
Quitte à s'encombrer d'un adaptateur, on peut peut-être trouver à ce switch une utilisation plus ludique : vous pouvez par exemple relier à votre écran d'une part votre Mac, d'autre part… à votre console de jeu (720p).
Vous pouvez aussi utiliser le SnapX avec le mode « écran cible » des iMac : il vous faudra un câble mini-DisplayPort de plus, et vous pourrez alors passer de l'affichage de l'iMac à l'affiche de votre deuxième ordinateur utilisant l'écran de l'iMac comme écran secondaire.
En conclusion
Le marché des commutateurs KVM n'est pas le plus passionnant de tous, mais ces petits boîtiers peuvent parfois rendre de fiers services. Adapté aux Mac, le SnapX est bien conçu, et permettra de se passer d'adaptateur… à condition d'être équipé uniquement en matériel Apple.
Dans toutes les autres situations, il n'est pas meilleur qu'un autre switch. Mais si vous possédez plusieurs Mac et un écran Apple LED Cinema Display, il sera sans aucun doute le switch KVM de prédilection, d'autant que son prix est raisonnable.