Vous êtes peut-être de ceux qui n'ont pas su se résoudre à jeter leur si belle collection de 45 ou 33 tours. Vous êtes peut-être de ceux (et ce sont peut-être les mêmes d'ailleurs) qui sont sous le charme du son si particulier que rendent les disques vinyles. Pour autant, vous n'êtes pas contre transférer votre belle discothèque sur votre iPod. L'iPROFILE peut-il alors vous intéresser ? Réponse dans les lignes qui suivent.
Découverte de l'ensemble
À la réception, la platine arrive bien empaquetée. Sous plastique, elle est calée par des polystyrènes dans un carton, carton mis dans un second carton de taille proche, second carton lui-même mis dans un troisième pour l’expédition. Système des poupées russes, donc. En nos temps de préoccupation écologique, des temps où la réduction d’emballages devrait être une priorité, on va dans le mauvais sens, mais au moins la platine arrive en bon état.
De plus, chaque élément est dans un film plastique, avec pour le plateau en plastique souple un carton pour éviter que ce plateau souple ne se déforme. Bien.
Une fois déballé, la platine a belle allure, bien que le plastique noir fasse kitch et léger. Mais les détails importants sont là : pieds sur cylindre-blocs, capot amovible pour l’éventuelle intégration dans un meuble, fixation par clip du bras (utile en cas de transport).
Le centreur évidé au maximum semble un peu léger, mais tant qu’il a le diamètre requis, rien à dire.
En plus des câbles RCA (1 m) permettant de relier la platine à un ampli, le carton contient un câble USB (femelle B/femelle A) de 2m, 2 petits livrets introductifs et un CD PC/Mac contenant les logiciels EZ-converter (version 1.0.5.1 GB et FR) et Audacity (version 1.2.6) pour Mac, ainsi qu'une note à destination des utilisateurs Windows.
Première utilisation avec EZ converter
On ressort un de ses 33 tours de son placard, on le place sur la platine (un conseil, n’oubliez pas de ressortir aussi vos chiffons ou brosses afin d’enlever la poussière de vos sillons et obtenir ainsi un meilleur son, aussi bien lors de la lecture que lors de la numérisation !). On met la platine en marche (dommage, le bouton marche/arrêt général est à l’arrière de la platine, mais normalement on laisse la platine toujours en stand-by), on décroche les protections du diamant et du bras, on place avec nostalgie le bras au dessus du disque et avec la petite manette (relativement à l’arrière… près de l’axe) on descend le bras jusqu’au disque : on entend déjà le son. Petite vérification de la vitesse (souvent en 45 T/min car c’est la position enfoncée de ce bouton), puis on branche l’iPROFILE sur le port USB, on lance EZ converter. Déjà le son sort par les enceintes du Mac. La fenêtre de EZ-converter propose un vumètre stéréo.
On peut ainsi visualiser le niveau d’entrée du signal. Par contre, pas de réglage logiciel du niveau d’entrée. Le seul réglage offert est un tout petit potentiomètre difficile d’accès (encore au dos de la platine). Une fois le niveau correct, on appuie sur “Enregistrer” et la numérisation commence.
La fenêtre informe de la durée de la piste en cours et permet déjà de créer un enregistrement multipiste manuellement (par clic sur ‘Nouvelle piste’). Une fois l’enregistrement terminé, un clic sur suivant permet d’obtenir la dernière fenêtre.
Bien que non indiqué dans la documentation (surtout destinée aux utilisateurs Windows), bien vérifier dans le panneau de préférence Son de Mac OS X que l'entrée audio soit sur : USB audio CODEC. Sinon il enregistre le son via le micro ! Donc si vous parlez, tapez du texte, vous entendrez plus ce que vous faites que le son issu de la platine. Mais de toutes les façons, afin de permettre une gestion plus fine (découpage précis, quelques corrections sonores,...) il est préférable d'utiliser Audacity, comme l'indique d'ailleurs un note dans la documentation d'EZ-converter !
Réelle numérisation via Audacity
Cela commence mal. La version mise sur le CD est la version PPC. Donc, si on a un Mac Intel, il faut aller chercher soit même le logiciel sur la toile. ION aurait pu mettre les deux versions sur son CD (le CD contient 26,3 Mo sur la partition Mac OS et 113 Mo au total… Il reste de la place !)
La version d’Audacity utilisée pour ce labo est donc Audacity universal binary version 1.3.10, qui, même si elle n’a pas le statut de stable, marche très bien et offre quelques fonctionnalités pratiques pour couper, organiser, réduire le bruit…
Une fois le bon périphérique d’enregistrement (USB Audio CODEC) choisi via les préférences, le lancement de l’enregistrement est immédiat et cette fois, seul le son émis depuis la platine est pris en compte. Vous pouvez faire autre chose sur votre Mac pendant l’enregistrement. Ouf !
Ce labo est celui de l’iPROFILE, pas d’Audacity, donc il ne sera pas fait un tour complet des options et des (nombreuses) fonctions qu’offre ce logiciel libre, mais sachez qu'il regorge de possibilités de traitement du son. Son aspect initial peut paraître austère et vieillot, et parfois pas complètement traduit, sous le capot il y a beaucoup d’options, que beaucoup de sites Web explicitent dans le détail.
Mais afin de donner un exemple, vous pouvez écouter les 10 premières secondes de Walk of life de Dire Strait (tous au format AAC (.m4a), débit de 256) :
• la numérisation brute du 33 T depuis l’iPROFILE via la connexion USB et Audacity [Walk of life-10s-33T-init.m4a]
• le même morceau issu du CD de l’époque [Walk of life-10s-CD-init.m4a]
On entend bien sûr sur la numérisation du 33T le craquement caractéristique des vinyles. Certains aiment, trouvent le son plus chaud. Mais si on n’aime pas, on peut demander à Audacity de le supprimer plus ou moins automatiquement (Effets/Réduction du bruit) pour obtenir en quelques secondes cet extrait (en prenant simplement comme référence le bruit du silence initial) :
• la numérisation du 33 T filtré
La qualité peut encore être améliorée en éditant à la main les derniers petits pics, mais la différence n’est pas si grande.
Bien sûr la numérisation d’un vinyle prend au moins le temps de la lecture chaque disque (et on ne peut pas accélérer !)
Deux techniques parmi d’autres pour numériser tout un vinyle : soit découper en pistes, nommer chacune avec le titre de la chanson, puis faire un export multiple en ayant mis auparavant en métadonnées les infos globales telles qu’auteur, titre de l’album, date (dans ce cas, bien conserver l’ordre pour que les pistes conservent l’ordre de l’album),
soit utiliser les marqueurs, en en mettant un entre chaque piste.
La première méthode permet de mieux gérer l’espace entre les pistes (longueur des débuts et fins), surtout pour ce qui est de la coupure entre les deux faces du 33T, la seconde est peut-être un plus rapide.
Si on désire mettre le résultat dans sa bibliothèque iTunes, il est préférable de découper le morceau en piste puis d’exporter en Wav ou AIFF, mais surtout en PCM, 44100, surtout si on veut les utiliser comme les pistes d’un CD. Audacity propose ce type d’export.
Que ce soit en format AIFF ou WAV, la taille des fichiers est proche, mais étonnamment les métadonnées ne sont pas organisées de la même façon:
Le fichier wav présente les métadonnées dans ses données publiques. Par contre, iTunes ne récupère que les métadonnées du format AIFF…
Dommage qu'Audacity n’ajoute pas automatiquement le nombre maximum de plages dans l’export multiple.
Et dans les 2 cas, iTunes ne permet pas de mettre à jour les titres à partir de base de données Gracenote, comme il le fait pour un CD : le message est toujours le même :
Peut-être est ce possible avec d’autres logiciels…
Utilisation de la platine avec les iPod
La platine s’intègre dans une chaîne hi-fi grâce à son câble RCA de 1 m à brancher sur l’ampli. Étonnamment pour une platine, l’iPROFILE n’a pas besoin de fil de masse avec l’ampli. Point positif de la platine, à la fin du disque, le bras retourne automatiquement à sa position de repos. Autre point positif, le bouton stop, cette fois-ci en façade, permet d’arrêter la lecture en cours et de remettre automatiquement le bras sur son support et de mettre la platine en stand-by. Une mise en place du bras au début du disque (33T ou 45T) via un bouton start aurait été sympathique aussi !
Le dock est compatible avec pratiquement tous les modèles d’iPod pour faire passer le son sur la chaîne hi-fi via l’iPROFILE, mais seuls ceux qui ont les fonctions de microphone (nano 5G, …) peuvent enregistrer les vinyles.
L’enregistrement se fait alors les via les mémos vocaux. Pendant l’enregistrement si on appuie sur “select” (sur la platine ou l’iPod) cela insère des chapitres que l’on retrouve dans l’enregistrement.
L’enregistrement se fait numériquement par ce dock en court-circuitant le micro d’ambiance. Le niveau d’enregistrement est correct.
Le fichier produit est un fichier m4a, dont le nom est la date et l’heure. 5”40’ d’enregistrement produisent un fichier de 5,6 Mo.
Quand on branche ensuite l’iPod sur son Mac, même si iTunes demande si on veut ajouter directement les nouveaux mémos à la bibliothèque, il est conseillé de passer plutôt par le Finder et Audacity afin de nettoyer l'enregistrement, comme dans l’exemple ci-dessous où l’on voit la mise en place du bras sur le disque. Le résultat est correct une fois mis au format classique, comme on peut l'entendre dans cet exemple de Born in the USA
Bien sûr on peut continuer de numériser via le câble USB (de 2 m) si on a la chance d’avoir la chaîne hi-fi à côté de son ordinateur ou un ordinateur portable. Attention toutefois de ne pas ajouter trop de rallonges USB ; la norme USB indique une longueur limitée à 5 mètres en câble passif.
Enfin, pour l’écoute des iPod sur la chaîne hifi via l’iPROFILE, voici une liste de points positifs et de points qui le sont assurément moins :
+ L’accès aux chansons de l’iPod, les boutons en façade reprennent les fonctions de la molette des iPod.
- mais le raté se trouve au niveau de l’angle donné à l’iPod : on ne voit pas ou mal l’écran lorsqu’on manipule le baladeur (voir image ci-dessus). Pourquoi avoir mis cet angle alors qu’a priori il y avait la place de le mettre bien en face ?
+ Le bouton “select” est à côté de la molette, ce qui permet de manipuler facilement l’iPod depuis la platine.
- Lors de l’écoute de l’iPod, si on lance un disque, on obtient un mixage au niveau de la chaîne !
+ Le volume de l’iPod est inopérant sur le volume final. C’est bien l’ampli qui gère le volume.
+ Un appui prolongé sur le bon “lecture” arrête l’iPod, ce qui fait qu’il se met immédiatement en mode charge. Pratique.
+ une entrée jack supplémentaire est disponible à l’arrière pour brancher un autre appareil (lecteur de cassettes…) afin de profiter du câble USB en sortie pour faire d’autres types de numérisation.
Le mot de la fin
Cette platine peut s’avérer être un très bon choix pour qui désire ajouter une platine vinyle dans une chaîne hi-fi ou remplacer son ancien matériel, car non seulement elle permet d’écouter ses vinyles, mais aussi en même temps de faire profiter de sa bibliothèque musicale présente sur son iPod. Pratiquement tous les types d'iPod sont compatibles pour la lecture. L’enregistrement des musiques sur les modèles plus récents est pratique : cela permet de facilement faire écouter un titre d’un ancien vinyle à une tierce personne démunie de platine, mais la qualité d’enregistrement est meilleure via la connexion USB directe à un Mac. Un petit travail sur Audacity est requis pour obtenir une bonne copie numérique de son vinyle. Par contre, l’iPROFILE reste un outil d’amateur, ce n’est pas un outil de numérisation en lot de très nombreux vinyles, il faudrait alors au moins des filtres intégrés de réduction des craquements.
Découverte de l'ensemble
À la réception, la platine arrive bien empaquetée. Sous plastique, elle est calée par des polystyrènes dans un carton, carton mis dans un second carton de taille proche, second carton lui-même mis dans un troisième pour l’expédition. Système des poupées russes, donc. En nos temps de préoccupation écologique, des temps où la réduction d’emballages devrait être une priorité, on va dans le mauvais sens, mais au moins la platine arrive en bon état.
De plus, chaque élément est dans un film plastique, avec pour le plateau en plastique souple un carton pour éviter que ce plateau souple ne se déforme. Bien.
Une fois déballé, la platine a belle allure, bien que le plastique noir fasse kitch et léger. Mais les détails importants sont là : pieds sur cylindre-blocs, capot amovible pour l’éventuelle intégration dans un meuble, fixation par clip du bras (utile en cas de transport).
Le centreur évidé au maximum semble un peu léger, mais tant qu’il a le diamètre requis, rien à dire.
En plus des câbles RCA (1 m) permettant de relier la platine à un ampli, le carton contient un câble USB (femelle B/femelle A) de 2m, 2 petits livrets introductifs et un CD PC/Mac contenant les logiciels EZ-converter (version 1.0.5.1 GB et FR) et Audacity (version 1.2.6) pour Mac, ainsi qu'une note à destination des utilisateurs Windows.
Première utilisation avec EZ converter
On ressort un de ses 33 tours de son placard, on le place sur la platine (un conseil, n’oubliez pas de ressortir aussi vos chiffons ou brosses afin d’enlever la poussière de vos sillons et obtenir ainsi un meilleur son, aussi bien lors de la lecture que lors de la numérisation !). On met la platine en marche (dommage, le bouton marche/arrêt général est à l’arrière de la platine, mais normalement on laisse la platine toujours en stand-by), on décroche les protections du diamant et du bras, on place avec nostalgie le bras au dessus du disque et avec la petite manette (relativement à l’arrière… près de l’axe) on descend le bras jusqu’au disque : on entend déjà le son. Petite vérification de la vitesse (souvent en 45 T/min car c’est la position enfoncée de ce bouton), puis on branche l’iPROFILE sur le port USB, on lance EZ converter. Déjà le son sort par les enceintes du Mac. La fenêtre de EZ-converter propose un vumètre stéréo.
On peut ainsi visualiser le niveau d’entrée du signal. Par contre, pas de réglage logiciel du niveau d’entrée. Le seul réglage offert est un tout petit potentiomètre difficile d’accès (encore au dos de la platine). Une fois le niveau correct, on appuie sur “Enregistrer” et la numérisation commence.
La fenêtre informe de la durée de la piste en cours et permet déjà de créer un enregistrement multipiste manuellement (par clic sur ‘Nouvelle piste’). Une fois l’enregistrement terminé, un clic sur suivant permet d’obtenir la dernière fenêtre.
Bien que non indiqué dans la documentation (surtout destinée aux utilisateurs Windows), bien vérifier dans le panneau de préférence Son de Mac OS X que l'entrée audio soit sur : USB audio CODEC. Sinon il enregistre le son via le micro ! Donc si vous parlez, tapez du texte, vous entendrez plus ce que vous faites que le son issu de la platine. Mais de toutes les façons, afin de permettre une gestion plus fine (découpage précis, quelques corrections sonores,...) il est préférable d'utiliser Audacity, comme l'indique d'ailleurs un note dans la documentation d'EZ-converter !
Réelle numérisation via Audacity
Cela commence mal. La version mise sur le CD est la version PPC. Donc, si on a un Mac Intel, il faut aller chercher soit même le logiciel sur la toile. ION aurait pu mettre les deux versions sur son CD (le CD contient 26,3 Mo sur la partition Mac OS et 113 Mo au total… Il reste de la place !)
La version d’Audacity utilisée pour ce labo est donc Audacity universal binary version 1.3.10, qui, même si elle n’a pas le statut de stable, marche très bien et offre quelques fonctionnalités pratiques pour couper, organiser, réduire le bruit…
Une fois le bon périphérique d’enregistrement (USB Audio CODEC) choisi via les préférences, le lancement de l’enregistrement est immédiat et cette fois, seul le son émis depuis la platine est pris en compte. Vous pouvez faire autre chose sur votre Mac pendant l’enregistrement. Ouf !
Ce labo est celui de l’iPROFILE, pas d’Audacity, donc il ne sera pas fait un tour complet des options et des (nombreuses) fonctions qu’offre ce logiciel libre, mais sachez qu'il regorge de possibilités de traitement du son. Son aspect initial peut paraître austère et vieillot, et parfois pas complètement traduit, sous le capot il y a beaucoup d’options, que beaucoup de sites Web explicitent dans le détail.
Mais afin de donner un exemple, vous pouvez écouter les 10 premières secondes de Walk of life de Dire Strait (tous au format AAC (.m4a), débit de 256) :
• la numérisation brute du 33 T depuis l’iPROFILE via la connexion USB et Audacity [Walk of life-10s-33T-init.m4a]
• le même morceau issu du CD de l’époque [Walk of life-10s-CD-init.m4a]
On entend bien sûr sur la numérisation du 33T le craquement caractéristique des vinyles. Certains aiment, trouvent le son plus chaud. Mais si on n’aime pas, on peut demander à Audacity de le supprimer plus ou moins automatiquement (Effets/Réduction du bruit) pour obtenir en quelques secondes cet extrait (en prenant simplement comme référence le bruit du silence initial) :
• la numérisation du 33 T filtré
La qualité peut encore être améliorée en éditant à la main les derniers petits pics, mais la différence n’est pas si grande.
Bien sûr la numérisation d’un vinyle prend au moins le temps de la lecture chaque disque (et on ne peut pas accélérer !)
Deux techniques parmi d’autres pour numériser tout un vinyle : soit découper en pistes, nommer chacune avec le titre de la chanson, puis faire un export multiple en ayant mis auparavant en métadonnées les infos globales telles qu’auteur, titre de l’album, date (dans ce cas, bien conserver l’ordre pour que les pistes conservent l’ordre de l’album),
soit utiliser les marqueurs, en en mettant un entre chaque piste.
La première méthode permet de mieux gérer l’espace entre les pistes (longueur des débuts et fins), surtout pour ce qui est de la coupure entre les deux faces du 33T, la seconde est peut-être un plus rapide.
Si on désire mettre le résultat dans sa bibliothèque iTunes, il est préférable de découper le morceau en piste puis d’exporter en Wav ou AIFF, mais surtout en PCM, 44100, surtout si on veut les utiliser comme les pistes d’un CD. Audacity propose ce type d’export.
Que ce soit en format AIFF ou WAV, la taille des fichiers est proche, mais étonnamment les métadonnées ne sont pas organisées de la même façon:
Le fichier wav présente les métadonnées dans ses données publiques. Par contre, iTunes ne récupère que les métadonnées du format AIFF…
Dommage qu'Audacity n’ajoute pas automatiquement le nombre maximum de plages dans l’export multiple.
Et dans les 2 cas, iTunes ne permet pas de mettre à jour les titres à partir de base de données Gracenote, comme il le fait pour un CD : le message est toujours le même :
Peut-être est ce possible avec d’autres logiciels…
Utilisation de la platine avec les iPod
La platine s’intègre dans une chaîne hi-fi grâce à son câble RCA de 1 m à brancher sur l’ampli. Étonnamment pour une platine, l’iPROFILE n’a pas besoin de fil de masse avec l’ampli. Point positif de la platine, à la fin du disque, le bras retourne automatiquement à sa position de repos. Autre point positif, le bouton stop, cette fois-ci en façade, permet d’arrêter la lecture en cours et de remettre automatiquement le bras sur son support et de mettre la platine en stand-by. Une mise en place du bras au début du disque (33T ou 45T) via un bouton start aurait été sympathique aussi !
Le dock est compatible avec pratiquement tous les modèles d’iPod pour faire passer le son sur la chaîne hi-fi via l’iPROFILE, mais seuls ceux qui ont les fonctions de microphone (nano 5G, …) peuvent enregistrer les vinyles.
L’enregistrement se fait alors les via les mémos vocaux. Pendant l’enregistrement si on appuie sur “select” (sur la platine ou l’iPod) cela insère des chapitres que l’on retrouve dans l’enregistrement.
L’enregistrement se fait numériquement par ce dock en court-circuitant le micro d’ambiance. Le niveau d’enregistrement est correct.
Le fichier produit est un fichier m4a, dont le nom est la date et l’heure. 5”40’ d’enregistrement produisent un fichier de 5,6 Mo.
Quand on branche ensuite l’iPod sur son Mac, même si iTunes demande si on veut ajouter directement les nouveaux mémos à la bibliothèque, il est conseillé de passer plutôt par le Finder et Audacity afin de nettoyer l'enregistrement, comme dans l’exemple ci-dessous où l’on voit la mise en place du bras sur le disque. Le résultat est correct une fois mis au format classique, comme on peut l'entendre dans cet exemple de Born in the USA
Bien sûr on peut continuer de numériser via le câble USB (de 2 m) si on a la chance d’avoir la chaîne hi-fi à côté de son ordinateur ou un ordinateur portable. Attention toutefois de ne pas ajouter trop de rallonges USB ; la norme USB indique une longueur limitée à 5 mètres en câble passif.
Enfin, pour l’écoute des iPod sur la chaîne hifi via l’iPROFILE, voici une liste de points positifs et de points qui le sont assurément moins :
+ L’accès aux chansons de l’iPod, les boutons en façade reprennent les fonctions de la molette des iPod.
- mais le raté se trouve au niveau de l’angle donné à l’iPod : on ne voit pas ou mal l’écran lorsqu’on manipule le baladeur (voir image ci-dessus). Pourquoi avoir mis cet angle alors qu’a priori il y avait la place de le mettre bien en face ?
+ Le bouton “select” est à côté de la molette, ce qui permet de manipuler facilement l’iPod depuis la platine.
- Lors de l’écoute de l’iPod, si on lance un disque, on obtient un mixage au niveau de la chaîne !
+ Le volume de l’iPod est inopérant sur le volume final. C’est bien l’ampli qui gère le volume.
+ Un appui prolongé sur le bon “lecture” arrête l’iPod, ce qui fait qu’il se met immédiatement en mode charge. Pratique.
+ une entrée jack supplémentaire est disponible à l’arrière pour brancher un autre appareil (lecteur de cassettes…) afin de profiter du câble USB en sortie pour faire d’autres types de numérisation.
Le mot de la fin
Cette platine peut s’avérer être un très bon choix pour qui désire ajouter une platine vinyle dans une chaîne hi-fi ou remplacer son ancien matériel, car non seulement elle permet d’écouter ses vinyles, mais aussi en même temps de faire profiter de sa bibliothèque musicale présente sur son iPod. Pratiquement tous les types d'iPod sont compatibles pour la lecture. L’enregistrement des musiques sur les modèles plus récents est pratique : cela permet de facilement faire écouter un titre d’un ancien vinyle à une tierce personne démunie de platine, mais la qualité d’enregistrement est meilleure via la connexion USB directe à un Mac. Un petit travail sur Audacity est requis pour obtenir une bonne copie numérique de son vinyle. Par contre, l’iPROFILE reste un outil d’amateur, ce n’est pas un outil de numérisation en lot de très nombreux vinyles, il faudrait alors au moins des filtres intégrés de réduction des craquements.