Pourquoi changer une machine qui n'a que deux ans à peine, qui lorsqu'elle était sortie était ce qui se faisait de mieux et qui, aujourd'hui encore, remplit parfaitement son office ? Réponse essentielle : pourquoi pas. Politique, aussi, que certains appliquent à la voiture : ne pas trop attendre pour changer d'ordinateur afin de revendre l'ancien à un prix encore intéressant et rester ainsi "à la pointe" (maladie qui touche souvent l'aficionado de la marque à la pomme). En tout cas, ce n'est pas un, mais deux des nouveaux iMac dont nous vous proposons le test ici : l'iMac à 2,93 GHz et le haut de gamme à 3,06 GHz. Deux pour le prix d'un…
À le regarder…
Ces iMac, en tout cas, ne diffèrent guère, à première vue, de ceux qui les précédaient au catalogue d'Apple. L'observateur remarquera toutefois que leur pied s'est fait plus fin en son extrémité. L'iMac de nouvelle génération repose sur un pied qui est assurément moins massif que les modèles précédents, le même, en fait, que celui sur lequel repose le LED Cinema Display, le nouvel écran de la maison.
Autre élément qui surprend : le clavier. Apple a fait le choix de livrer désormais ses nouveaux iMac avec un petit clavier, le même, ou presque, que le clavier Bluetooth qu'elle commercialise depuis l'automne 2007. Même disposition des touches, même absence, évidemment, du pavé numérique.
Nous ne changeons rien à ce que nous disions lors du labo de ce clavier Bluetooth. Il a plusieurs avantages : il correspond en tout point au clavier des portables d'Apple. Conséquence : qui travaille sur un MacBook, par exemple, et sur un iMac, passera assez facilement de l'un à l'autre. Autre avantage, et là encore cela relève presque de l'illusion d'optique, de la magie du design d'Apple, il rend immédiatement plus grand l'ordinateur. Il est par ailleurs très élégant. Au-delà, le fait qu'il soit filaire le dote de deux ports USB 2.0 que n'a pas son cousin Bluetooth (mais il vaut mieux ne pas chercher à y connecter certaines clefs un peu trop gonflées ou prévoir une petite rallonge).
Il a aussi ses inconvénients. Ceux qui sont amenés à saisir souvent des données chiffrées vont le trouver inutilisable. Tout simplement. Certes, ils peuvent lui préférer le clavier avec pavé numérique, mais ce choix n'est possible que lors d'une commande sur l'Apple Store… Si le Mac est acheté ailleurs, il leur faudra en passer par l'achat du clavier à part.
Autre élément qui surprend immédiatement : la souris. Apple n'a pourtant pas remplacé la Mighty Mouse. Et pourtant, la souris filaire qui est livrée avec le nouvel iMac est sensiblement différente sur un point, et un point essentiel : la petite bille, celle qui rend fou nombre d'utilisateurs. Il suffit de la toucher pour en avoir le sentiment immédiat : le comportement de cette petite bille a été modifié. Tout se passe comme si Apple avait cherché à lui laisser un peu d'espace, afin, peut-être, de l'empêcher de se gripper plus difficilement. Toujours est-il qu'elle roule plus vite et plus souplement sous le doigt. À vérifier à l'usage.
À le regarder encore, cet iMac "Early 2009", mais à le regarder de dos, on ne voit pas grand-chose qui change sinon, évidemment, la disparition du port FireWire 400, disparition qui fait couler tant d'encre depuis que le mouvement s'est initié avec les autres machines depuis quelques mois.
On trouve donc une prise casque, où l'on branchera peut-être un système sonore externe, une entrée pour brancher un micro, quatre ports USB (c'est un de plus que sur notre ancien iMac de la fin 2006 et que sur l'iMac 3.06 GHz de l'ancienne gamme), un port FireWire 800. Certains penseront qu’Apple aurait pu et dû privilégier un second port FireWire 800. Ce n'aurait été ni compliqué ni cher, sachant qu'un bridge Oxford est de toute façon présent pour gérer l’unique FW 800. Enfin, un port Ethernet 100-GigaBaseT et le fameux mini DisplayPort qui est désormais de mise sur les nouvelles machines Apple complètent la connectique.
Gros avantage de la présence de ce mini DisplayPort : l'utilisateur va pouvoir ainsi brancher un LED Cinema Display à son nouvel iMac et ainsi étendre son bureau. Et comme les deux appareils se ressemblent tout de même beaucoup, cela pourrait même être du plus bel effet.
À y regarder encore, on s'apercevra d'un manque : la télécommande. Apple ne la proposait déjà plus avec ses portables ; l'iMac n'y a plus le droit également. Le vieux routier du Mac en aura certainement une qui traîne dans un coin, mais le néophyte, lui, risque de se demander quel peut bien être l'intérêt d'un Front Row s'il est obligé de toujours le commander au clavier. Au-delà, c'est une nouvelle illustration de cet adage essentiel à Cupertino : il n'y a pas de petites économies. Pour obtenir la télécommande, il faudra l'acheter à part (19 €). Et l'on peut parier que le chiffon qui est fourni et qui permet de nettoyer l'écran subira à terme la même politique. Ça se passe comme ça chez Apple.
À le regarder… après avoir regardé un plus ancien modèle
Mais c'est surtout pour qui "vient" d'un iMac plus ancien (le modèle de la fin 2006, par exemple) que les différences sont vraiment plus flagrantes. Évolution des goûts, évidemment, mais objectivement aussi, cet iMac nouveau paraît moins massif (un comble quand on parle d'une machine qui, depuis 2004, date de sortie du modèle sur un tel pied) est un parangon de finesse et de légèreté. Apple a bien fait les choses. L'ordinateur semble accorder plus d'espace à l'écran (grâce à cet élégant liserai noir qui borde ce dernier) alors que paradoxalement, au premier regard, le même écran semble plus petit et que l'ensemble fait la même taille.
D'ailleurs, les caractéristiques entre les deux modèles sont quasiment identiques. L'iMac 2009 est un tout petit peu moins haut et mois large que le modèle de 2006. Il est en revanche plus lourd (pas grave, on a beau dire, on ne s'amuse pas à le transporter partout avec soi).
Quand on le regarde de profil, cet iMac semble immédiatement plus fin que notre ancien modèle de la fin 2006, et pourtant, cela relève plus de l'illusion d'optique que d'autre chose. Apple a joué du biseau, ce qui a pour immédiat effet de mincir l'appareil. Les bords sont plus fins et la coque s'approfondit ensuite. Bien joué, on l'avait déjà souligné lors de ce nouveau modèle en 2007.
Reste que dans tous les cas, c'est évidemment la disparition de ce grand bandeau blanc qui soulignait l'écran qui change tout. Depuis l'été 2007, l'image semble presque occuper tout l'écran, alors qu'en fait, il n'en est rien. Entre le bas de l'image de cet iMac et le bas du châssis, il y a 10,6 cm ; entre le bas de l'image de l'iMac 2006 et le bas de son châssis, il y a 10,7 cm. Tout est affaire de design et Apple sait y faire.
Par ailleurs, pour qui est habitué à l'image délivrée par l'iMac de la génération précédente, celle de 2006, la différence est flagrante. Si l'on ne peut guère noter de changement avec les modèles testés ici (l'iMac 24" Early 2008) et là (l'iMac 20" de l'été 2007), en revanche, c'est presque le jour et la nuit avec le modèle testé en janvier 2007.
Cela a été si souvent dit qu'on ne s'attardera pas (et d'ailleurs l'écran de notre récent MacBook Pro Unibody) nous y avait préparé : ce n'est tout simplement pas la même image. Évidemment, la vitre qui recouvre la dalle y est pour beaucoup. Elle accentue, on le sait, les contrastes. Elle met en valeur l'image. Elle facilite aussi l'entretien puisqu'on ne craint plus autant d'abîmer l'écran. Mais on sent bien, toujours, qu'Apple cède elle aussi à la mode. On fera alors le même reproche : les reflets sont parfois gênants, mais, on l'avoue et c'est un avis tout ce qu'il y a de plus personnel : une photo projetée sur cet iMac est plus jolie que sur l'ancien (je sens que je vais me faire conspuer).
La luminosité de la dalle est par ailleurs moins forte. Si sur l'iMac de 2006, il fallait la baisser de moitié pour travailler confortablement, ce n'est pas absolument nécessaire. Qu'on se rassure toutefois, cette dalle-là reste toutefois tout à fait lumineuse. Certains, les professionnels avant tout, diront même qu'elle l'est encore trop. Si les 290 cd/m2 de la dalle du 20'' semblent un peu justes, les 385 cd/m2 sont conséquents. On lui préférerait une dalle aux environs de 350 cd/m2... Cependant, le rapport entre luminosité et taux de contraste, 750:1 pour le 24'', nous apparaît équilibré et cohérent.
De toute façon, pour qui veut vraiment travailler avec son iMac dans un espace colorimétrique juste, il faudra en passer par l'étalonnage de la dalle avec une sonde ad hoc, chose que nous n'avons pas pu — encore — réaliser.
Un dernier détail qu'on notait déjà lors du test du premier iMac Alu en 2007 et qu'on regrette à nouveau : Apple n'a toujours pas rajouté ce si pratique témoin de veille. Sur l'iMac blanc, ce dernier était vraiment pratique. Dans le cas présent, sauf à soulever la souris et regarder si elle diffuse de la lumière, il n'y aucun moyen de savoir si l'iMac fait un petit somme ou s'il est éteint. Apple aurait pu reprendre ce qu'elle fait avec ses MacBook et MacBook Pro : une petite fente, ou des microperforations comme c'est le cas, par exemple, sur ses portables.
À l'usage
Une machine Apple peut être disponible dans le commerce le lendemain de son annonce, il y a toujours toute une série de mises à jour à effectuer, signe que nos iMac étaient dans les starting-blocks depuis quelque temps déjà. D'ailleurs, le nouveau venu sur Mac doit être quelque peu désorienté. Passons. Dans le cas qui nous intéresse, nos deux nouveaux iMac nous ont immédiatement sollicités. Pas moins de dix mises à jour étaient proposées au téléchargement, dont la plupart, récentes, concernaient la suite iLife installée d'office sur le disque dur.
Pour ce qui est des performances, nous avons confronté cet iMac (2,93 GHz et 3,06 GHz) au MacBook Pro Unibody Intel Core 2 Duo 2,53 GHz, à l'iMac 3,06 GHz Early 2008 (attention aux risques de confusion…), à l'iMac 2.40 Ghz Mid 2007 et au "vieux" modèle de la fin 2006, l'iMac Intel Core 2 Duo 2,16 GHz. Comme vous pouvez le constater, la majorité de nos modèles de test disposent de 4 Go de RAM exceptés, bien évidemment, nos deux anciens modèles 2.40 Ghz (Mid 2007) et 2.16 GHz (Late 2006) dotés seulement de 2 Go.
Premiers constats
Si les modifications esthétiques s'avèrent donc minimes, voire discrètes, les évolutions matérielles sont quant à elles bien à l'ordre du jour. Certes, l'adoption du MiniDisplay Port semblait incontournable, et la disparition du FireWire 400 prévisible au profit de l'USB 2.0, quoique... Toutefois, les transformations internes, bien que notables, ne révolutionnent pas pour autant les performances des deux modèles testés. Au contraire, les CPU embarqués demeurent des puces Intel Core 2 Duo Penryn (E8435) cadencées respectivement à 2.93 et 3.06 GHz pour les modèles 24 pouces, et 2.66 GHz pour le 20", l'ensemble de ces puces étant gravé en 45 nm. La cache de niveau 2 se cantonne à 6 Mo comme précédemment. Le bus système, quant à lui, reste à 1066 MHz (1.07 GHz dans les "Infos Système"), seule la fréquence de la mémoire évolue pour passer de 800 MHz à celle du bus ; soit 1066 MHz. La mémoire utilisée, de la DDR 3, devrait ainsi permettre, en théorie, d'accélérer certains processus et calculs. Mais cela reste à vérifier (voir nos tests).
Enfin, si l'on peut effectivement se féliciter du choix d'Apple pour ses GPU, NVIDIA et ATI sont encore à l'oeuvre, ce premier agit en chef d'orchestre... Il est, hélas, déplorable de constater que Cupertino ne sait toujours pas appendre de ses erreurs ou, plus exactement, ne daigne pas le faire. En effet, ATI (AMD aujourd'hui) et NVIDIA ont toujours été en concurrence pour le plus grand bien des consommateurs.
Jusqu'à il y a peu encore, NVIDIA menait la danse. Mais depuis peu, ATI est sérieusement revenu dans la course. D'autant plus, que très récemment encore, le fondeur américain (NVIDIA) était pointé du doigt pour ces méthodes mercatiques très en vogue et peu appréciées : le "rebranding". Méthode qui consiste ni plus ni moins à rebaptiser un produit existant sous un autre label, histoire de noyer la grosse carpe qui sommeille dans la flaque d'eau.
Résultats : alors que l'ancien modèle haut de gamme (lire notre labo) jouissait d'un GPU assez véloce en son temps (la GeForce 8800 GS, version allégée du GeForce 8800 GT des Mac Pro), NVIDIA, au travers d'Apple, n'a pas trouvé mieux que de refourguer ses soi-disant nouvelles cartes GeForce GT 120 et 130. Ça sent bon le neuf, mais en réalité, ces puces, respectivement G96 et G94, répondaient précédemment aux doux sobriquets : GeForce 9500 GT et GeForce 9600 GT. Et dans la réalité vraie, ses puces sont nettement moins véloces que les leurs grandes soeurs : GeForces 8800 GT et 9800 GT (puce G92), elles-mêmes rebaptisées par NVIDIA il y a quelques mois déjà : GeForce GTS 150.
En clair, vous l'aurez compris, il ne faut pas s'attendre à une véritable révolution. Mais bien à de simples évolutions, exception faite si l'utilisateur fait l'acquisition de l'option carte graphique proposée sur l'AppleStore : l'ATI Radeon HD 4850 dotée de 512 Mo de RAM (GDDR3). Et à 45 euros en sus, l'utilisateur aurait tort de s'en priver.
De même, si l'arrivée des GeForce 9400 M sur les MacBook Unibody a su véritablement redonner un sacré coup de fouet au MacBook Unibody et MacBook Air G2 (lire notre labo), sur l'iMac 20" 2.66 GHz elle ne fait que remplacer l'ancienne Radeon HD 2600 Pro présente dans l'ancien modèle 20" et risque d'être vraiment juste sur le modèle 24" du nouveau catalogue.
Cependant, malgré une hausse de prix flagrante et peu justifiée (le haut de gamme est passé de 1918 € à 2099 € et le modèle 2.80 GHz de 1599 € à 1699 € prenant au passage quelques mégahertz), ça passe difficilement en temps de crise. Apple a toutefois doublé la mémoire installée de base, et augmenté la capacité de stockage. Ainsi sur nos deux modèles les disques durs atteignent 640 Go sur le 2.93 GHz et 1 Tera sur le 3.06 GHz. Soit le double pour ce modèle.
Alors, toutes ces évolutions apportent-elles des gains de performances ? Réponse ci-après.
Véloces, mais pas surpuissants
Le protocole de test suivi ici demeure le même que celui appliqué pour nos autres labos.
Dans un premier temps, nous nous sommes tournés vers GeekBench 2.1.2 signé Primates Labs et remis à jour depuis peu. Puis vers Xbench 1.3 comptabile Universal Binary . Ces logiciels de bench ayant chacun leurs défauts et leurs qualités, ils permettent tout de même de se forger une opinion relativement concrète et juste des réelles performances des machines. Sans compter que la troisième solution, assurée par Cinebench R10, parachève le constat.
Mêmes processeurs, l'Intel C2D Penryn (E8435), une cache L2 aussi importante (6 Mo), un bus mémoire aligné sur le bus système et l'adoption, enfin, de DRR 3 SDRAM, autant d'éléments qui laisseraient supposer des gains importants en terme de performances. Et si dans les faits la version 3.06 GHz (Early 2009), notamment, gagne en puissance, les résultats obtenus sur les tests mémoire et de bande passante de cette dernière nous surprennent. Contre toute attente, alors que les échanges entre les coeurs processeurs et la mémoire sont améliorés, le gain obtenu en comparaison est très faible et la mémoire en retrait face à l'ancien modèle. Un comble pour une machine dont l'architecture a été, certes partiellement modifiée, mais tout de même améliorée. Un constat d'autant plus troublant que notre MacBook Pro 15'' Unibody n'est vraiment pas à la traîne.
Concrètement, la mémoire ne fait pas tout, loin de là, mais elle contribue à de meilleurs échanges entre les applications et les coeurs qu'elles font travailler ardemment. Dans le cas de Cinebench, les deux CPU font jeu égal à quelques unités près. On aurait cependant espéré bien mieux, l'ordinateur ayant repassé le cap des 2 000 euros ; les cartes GeForce GT 120 et 130 nous apparaissent un peu juste. Bien évidemment, elles permettent de jouer, mais pour une personne désireuse de s'initier à la 3D, elles sont un peu faibles pour la prévisualisation 3D justement. Reste que pour le jeu, elles sont parfaitement adaptées. Nous avons pu faire tourner sans problème aussi bien sous Windows XP que Mac OS X les jeux suivants : Quake 4, World of Warcraft, Enemy Territory Quake Wars, les Sims 2, Tomb Raider Anniversary, Guitar Hero III, Colin Mcrae Rally, Call of Duty 4, etc. Les performances se sont avérées ostensiblement les mêmes qu'avec l'ancien modèle (lire ici). Mais dès qu'il s'est agi de faire tourner Medal of Honor Airborn ou des jeux un peu plus gourmands en puissance comme Crysis, les choses se sont gâtées. Fort heureusement, les joueurs de tout poil pourront se rabattre sur l'ATI Radeon HD 4850 vendue en option sur le Store.
Sur l'ensemble des tests effectués par le logiciel, les nouveaux modèles se font surclasser, de peu certes, par l'ancien haut de gamme. Et plus encore sur les tests OpenGL. Seule la présence des disques durs Western Digital bien dotés en cache, leur permet d'obtenir une note générale supérieure. Des tests qui confirment bien l'excellence du WD Caviar Black estampillé Western Digital.
Disque dur : des performances en hausse
Pour notre comparatif des performances des disques durs nous avons opposé les deux iMac 3.06 GHz. L'ancien modèle embarque un disque Western Digital Caviar Blue de 500 Go (réf WD5000AAKS) SATA à 7200 trs/mn et doté de 16 Mo de cache. Le nouvel iMac intègre, lui, intègre un disque aussi estampillé Western Digital, mais il s'agit du fleuron, le WD Caviar Black (réf WD1001FALS) d'une capacité de 1 Tera octet à 7200 Trs/mn mais doté de 32 Mo de cache.
Testés avec QuickBench 4.0.3 (version UB), on constate immédiatement la supériorité du disque 1 Tera. Ses 32 Mo de cache lui permettent d'obtenir des débits relativement élevés et environ 40 % supérieurs à ceux du 500 Go, la quantité de mémoire importante favorise les échanges et le stockage de données devant être réutilisées et ainsi considérablement optimisé.
En résumé, et comme nous l'avions déjà remarqué sous Xbench, les performances du disque de l'iMac 3.06 GHz désormais au catalogue confère à l'ordinateur un complément de puissance indéniable et intéressant pour certains usages. Les applications vidéo seront avantagées. Sous iMovie '09, ça se ressent dès que l'on travaille des vidéos HD 1080i. Même chose sous Photoshop CS4 dès que l'on paramètre le disque comme disque de travail. Sans doute la seule véritable avancée sur ce modèle de base.
Un mot sur l'iSight, la webcam qu'Apple intègre à ses ordinateurs. Celle qui équipe nos nouveaux iMac est plus sensible et réactive à la lumière, comme l'est d'ailleurs celle du LED Cinema Display. En revanche, le traitement du signal vidéo est supérieur en haute comme en basse lumière et la présence de bruit est moins significative.
Le mot de la fin
Deux cas de figure se présentent : votre ordinateur a déjà un peu de bouteille, ces iMac sont évidemment intéressants. Le design de l'ordinateur est une réussite et ses performances en font une machine pour à peu près tous les usages. Désormais bien doté en RAM et en disque dur grosse capacité, surtout pour le modèle haut de gamme, l'iMac constitue la machine polyvalente par excellence. Elle répondra sans problème aux plus exigeants d'entre nous, y compris aux professionnels qui apprécieront les performances du disque 1 Tera WD Caviar Black, notamment dans le domaine de la vidéo. On regrettera seulement l'absence de pilotes vidéo efficaces chargés de gérer les puces NVIDIA. A contrario, les pilotes ATI ayant toujours su optimiser le hardware du fabricant, la mouture dotée d'un carte Radeon HD 4850 devrait s'assurer de belles prestations tant au niveau vidéo que 3D. Mais compter encore quelques semaines de délai sur l'AppleStore.
Autre cas de figure : votre machine est récente : vous n'avez pas de raison d'en changer. L'iMac cuvée début 2009 apporte un gain de performances substantiel mais pas suffisant pour justifier de troquer son ancien iMac 24" 3.06 GHz par le nouveau modèle, d'autant que le joujou a fait grimper les prix, et qu'il faut tout de même débourser la somme de 181 euros en plus pour acquérir l'engin.
De plus, et il faut peut-être commencer à y songer : Apple pourrait ne pas tarder à repenser son tout-en-un de fond en comble…
Reste que dans l'absolu, l'iMac d'Apple est un superbe ordinateur.
Merci à Sylvain Allain pour sa précieuse collaboration