Depuis l’avènement de la vidéo numérique grand public, symbolisée par l’arrivée sur nos iMac de la prise FireWire et du logiciel iMovie, nombreuses ont été les solutions permettant de faire le lien entre ce nouveau monde et l’ancien, celui de la vidéo analogique.
Comme son nom ne l’indique pas du tout à nous autres francophones, Director’s Cut SCART fait partie de ces boîtiers qui se proposent de faire l’interface entre le Macintosh d’un côté, et votre magnétoscope de l’autre. Plus précisément, son rôle va être de traduire le signal vidéo entre le format Peritel (que les anglophones appellent SCART) et le format DV qui circule par la prise FireWire. Le Director’s Cut SCART saura donc aussi importer les vidéos de caméscope mini-VHS, qui utilisent aussi la norme SECAM et la prise Peritel. Ce format de branchement est d’ailleurs l’un des points forts du boîtier, la plupart de ses semblables lui préférant la prise composite : rien de tel ici, mais le constructeur a intégré pour compléter une prise S-Vidéo ainsi que des entrées stéréo en format RCA. Notez tout de suite que ces dernières ne sont destinées qu’à l’entrée : nous ne parlerons donc ici que de la prise Peritel, que le boîtier sait utiliser tant en entrée qu’en sortie, c'est-à-dire du magnétoscope vers le Mac et vice-versa.
Le boîtier se présente sous une forme très simple, tout en rondeurs et en métal. Le design n’est pas vilain en soi, mais la légèreté de l’appareil n’est pas un élément de confiance. L’impression est cependant compensée par l’utilisation d’aluminium pour la coque, ce qui devrait conférer une résistance suffisante au Director’s Cut. Quel dommage cependant d’utiliser des éléments si vieillots en façade : molette de volume hors d’âge, boutons poussoir banals… On apprécie cependant l’alimentation par le câble FireWire, qui simplifie le branchement et libère le bureau.
Une fois le branchement effectué (deux câbles fournis pour relier le magnétoscope au boîtier et le boîtier au Mac), le Director’s Cut SCART est reconnu comme un simple caméscope DV, ce qui lui offre une compatibilité immédiate et sans pilote avec les logiciels concernés : iMovie (et iMovie HD), Final Cut Pro… Le boîtier est donc évidemment compatible avec Tiger (Mac OS X 10.4). Avant utilisation, deux tout petits réglages doivent être effectués à l’aide des boutons du panneau avant : PAL/SECAM ou NTSC (respectivement formats européen et américain de la vidéo transitant sur le câble Peritel), et Import ou Export pour choisir le sens de fonctionnement de l’appareil (celui-ci étant piloté directement par iMovie grâce à un clic sur le bouton « Importer » du logiciel). Ensuite, il n’y a plus qu’à appuyer simultanément sur les touches Lecture et Enregistrement du logiciel et du magnétoscope, selon l’usage que l’on désire (lecture d’une VHS et enregistrement par iMovie, ou export par iMovie et enregistrement par le magnétoscope). Tout le reste est parfaitement transparent, les deux protagonistes ignorant totalement la présence du boîtier et se contentant de leur tâche propre. Bien sûr, iMovie ne sera pas capable de retrouver le découpage des scènes comme il le fait avec les caméscopes DV, mais cela est fort logique : aucune indication du format Pal/Secam ne correspond aux interruptions de scène du DV.
Si le principe de base du produit consiste à importer ses vidéos analogiques sur son disque dur, le boîtier peut servir à visionner à l’écran ses VHS. Pour cela, il faut se placer en mode importation, et cliquer sur le bouton de lecture (au lieu du bouton d’importation) et lancer la lecture sur le magnétoscope. L’astuce ne permet cependant pas de passer en plein écran : elle permettra cependant de visualiser une cassette sans lancer l’importation.
Tant de simplicité a tout de même un inconvénient, que l’on retrouve sur beaucoup d’équipements de ce type : la plupart des opérations étant réalisées automatiquement, il n’y a en cas de blocage guère d’autres solutions que d’éteindre et de rallumer le boîtier. La notice invite notamment à le faire lors du passage entre les formats européen et américain.
Cependant, ce petit défaut n’entache pas l’efficacité du convertisseur qui se tire parfaitement de la tâche qui lui est impartie. La vidéo numérique est claire et précise, autant que le permettent les bonnes vieilles VHS utilisées en test. La qualité du magnétoscope utilisé et l’état des cassettes joueront également beaucoup sur le résultat à l’écran, tant au niveau des couleurs, de la netteté, que des marges autour de l’image. Dans tous les cas, le Director’s Cut SCART nous a donné toute satisfaction : la plupart d’entre vous pourront même faire fonctionner le boîtier sans lire le minuscule mode d’emploi fourni sur CD, tant le fonctionnement est simple. Nous ne regretterons que son prix, trop élevé pour une technologie de conversion vidéo qui n’est plus une nouveauté, et qui nous empêche de lui mettre les cinq étoiles qu’il pourrait mériter.
Comme son nom ne l’indique pas du tout à nous autres francophones, Director’s Cut SCART fait partie de ces boîtiers qui se proposent de faire l’interface entre le Macintosh d’un côté, et votre magnétoscope de l’autre. Plus précisément, son rôle va être de traduire le signal vidéo entre le format Peritel (que les anglophones appellent SCART) et le format DV qui circule par la prise FireWire. Le Director’s Cut SCART saura donc aussi importer les vidéos de caméscope mini-VHS, qui utilisent aussi la norme SECAM et la prise Peritel. Ce format de branchement est d’ailleurs l’un des points forts du boîtier, la plupart de ses semblables lui préférant la prise composite : rien de tel ici, mais le constructeur a intégré pour compléter une prise S-Vidéo ainsi que des entrées stéréo en format RCA. Notez tout de suite que ces dernières ne sont destinées qu’à l’entrée : nous ne parlerons donc ici que de la prise Peritel, que le boîtier sait utiliser tant en entrée qu’en sortie, c'est-à-dire du magnétoscope vers le Mac et vice-versa.
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Le boîtier se présente sous une forme très simple, tout en rondeurs et en métal. Le design n’est pas vilain en soi, mais la légèreté de l’appareil n’est pas un élément de confiance. L’impression est cependant compensée par l’utilisation d’aluminium pour la coque, ce qui devrait conférer une résistance suffisante au Director’s Cut. Quel dommage cependant d’utiliser des éléments si vieillots en façade : molette de volume hors d’âge, boutons poussoir banals… On apprécie cependant l’alimentation par le câble FireWire, qui simplifie le branchement et libère le bureau.
Une fois le branchement effectué (deux câbles fournis pour relier le magnétoscope au boîtier et le boîtier au Mac), le Director’s Cut SCART est reconnu comme un simple caméscope DV, ce qui lui offre une compatibilité immédiate et sans pilote avec les logiciels concernés : iMovie (et iMovie HD), Final Cut Pro… Le boîtier est donc évidemment compatible avec Tiger (Mac OS X 10.4). Avant utilisation, deux tout petits réglages doivent être effectués à l’aide des boutons du panneau avant : PAL/SECAM ou NTSC (respectivement formats européen et américain de la vidéo transitant sur le câble Peritel), et Import ou Export pour choisir le sens de fonctionnement de l’appareil (celui-ci étant piloté directement par iMovie grâce à un clic sur le bouton « Importer » du logiciel). Ensuite, il n’y a plus qu’à appuyer simultanément sur les touches Lecture et Enregistrement du logiciel et du magnétoscope, selon l’usage que l’on désire (lecture d’une VHS et enregistrement par iMovie, ou export par iMovie et enregistrement par le magnétoscope). Tout le reste est parfaitement transparent, les deux protagonistes ignorant totalement la présence du boîtier et se contentant de leur tâche propre. Bien sûr, iMovie ne sera pas capable de retrouver le découpage des scènes comme il le fait avec les caméscopes DV, mais cela est fort logique : aucune indication du format Pal/Secam ne correspond aux interruptions de scène du DV.
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Si le principe de base du produit consiste à importer ses vidéos analogiques sur son disque dur, le boîtier peut servir à visionner à l’écran ses VHS. Pour cela, il faut se placer en mode importation, et cliquer sur le bouton de lecture (au lieu du bouton d’importation) et lancer la lecture sur le magnétoscope. L’astuce ne permet cependant pas de passer en plein écran : elle permettra cependant de visualiser une cassette sans lancer l’importation.
Tant de simplicité a tout de même un inconvénient, que l’on retrouve sur beaucoup d’équipements de ce type : la plupart des opérations étant réalisées automatiquement, il n’y a en cas de blocage guère d’autres solutions que d’éteindre et de rallumer le boîtier. La notice invite notamment à le faire lors du passage entre les formats européen et américain.
Cependant, ce petit défaut n’entache pas l’efficacité du convertisseur qui se tire parfaitement de la tâche qui lui est impartie. La vidéo numérique est claire et précise, autant que le permettent les bonnes vieilles VHS utilisées en test. La qualité du magnétoscope utilisé et l’état des cassettes joueront également beaucoup sur le résultat à l’écran, tant au niveau des couleurs, de la netteté, que des marges autour de l’image. Dans tous les cas, le Director’s Cut SCART nous a donné toute satisfaction : la plupart d’entre vous pourront même faire fonctionner le boîtier sans lire le minuscule mode d’emploi fourni sur CD, tant le fonctionnement est simple. Nous ne regretterons que son prix, trop élevé pour une technologie de conversion vidéo qui n’est plus une nouveauté, et qui nous empêche de lui mettre les cinq étoiles qu’il pourrait mériter.
