Si une grande partie de l'offre d'Apple a été revue en un mois, c'est bien la gamme portable qui a connu les plus belles évolutions. Le 7 janvier dernier, Steve Jobs présentait en effet lors du keynote de San Francisco deux nouvelles machines, à l'encombrement totalement opposé : un PowerBook 17 pouces et un PowerBook 12 pouces. C'est cette dernière machine, que nous avons eu la chance d'avoir en main, et que nous avons testée pour vous.
L'année du portable
Pour Apple, 2003 sera par défaut, en attendant un renouveau processeur, l'année des portables. Ce PowerBook 12 pouces fait partie d'une stratégie agressive visant d'une part à conquérir les adeptes de la mobilité, qui possèdent peut-être déjà un ordinateur portable, et à séduire d'autre part tous ceux qui désirent une machine puissante à emporter, ce qui est, depuis le lancement du premier Titanium il y a deux ans, la cible privilégiée des PowerBook. Le PowerBook 12 pouces a dès lors été conçu, selon Steve Jobs, comme un mini-PowerBook, concentrant tous les avantages qui font le succès des modèles 15 et 17 pouces dans un boîtier proche de celui de l'iBook 12 pouces. Reste à savoir si ce modèle est un digne représentant de la lignée PowerBook.
Avant de prendre la machine en main, on pourra rester quelques minutes à contempler la boîte noire de ce PowerBook. Son format est légérement plus petit que celle de l'iBook 12 pouces, et la couleur et les illustrations sont du plus bel effet. L'intérieur de la boîte - notamment l'emballage contenant les livrets d'instruction et les câbles (alimentation, modem, adaptateur VGA mais aussi le fameux adaptateur vidéo s-vidéo et cinch) - est similaire à celui de l'iBook.
Nous avons pu tester le modèle proposé par défaut par Apple Store. Un PowerBook 12 pouces, doté d'un processeur G4 867 MHz, de 256 Mo de DDR266, d'un disque dur de 40 Go ATA/100, d'une carte vidéo NVIDIA GeForce4 420 Go (32 Mo de mémoire vidéo DDR) et d'un Combo (DVD-CD-RW). L'ordinateur est livré avec iLife et tout ce qu'il faut sur un DVD d'installation (accompagné du fameux CD hardware test et d'un CD vierge), Mac OS X v10.2.3 (build 6h28), et des licences de Art Directors Toolkit 3 en anglais, Graphic Converter en français, FaxSTF et OmniGraffle et OmniOutliner en français. On remarque cependant qu'AppleWorks n'est pas présent, comme sur toutes les machines professionelles d'Apple.
Une excellente intégration
Il est temps d'approcher enfin ce PowerBook 12 pouces. Au premier regard, on aurait presque l'impression d'avoir à faire à un iBook légèrement modifié. Ayant perdu quelques centimètres en largeur et en longueur, il aurait simplement adopté un nouvel habillage en aluminum. Certes, ces deux changements font du PowerBook 12 pouces une machine esthétiquement remarquable (il est réellement plus petit que l'iBook - voir à ce sujet nos photos de comparaison prises le mois dernier à Beaubourg), et donnent une impression de solidité qui n'a pas toujours été le fort des productions portables d'Apple (combien d'iBook ou de Titanium rayés), mais les deux machines ont tout de même été conçues sur le même modèle ; seules quelques différences techniques et exigences commerciales semblent avoir guidé les choix des designers. Les ports sur le côté gauche, par exemple, sont presque identiques à ceux que l'on trouve sur un iBook. On remarque juste que l'entrée de l'alimentation et l'entrée son y ont été déportées (tous les ports sont désormais à gauche) pour laisser la place, à droite, au lecteur optique slot-loading.
En raison de la perte de quelques millimètres en largeur et en hauteur, le clavier occupe désormais toute la largeur du PowerBook 12 pouces, ce qui contribue à lui donner une image d'ordinateur compact et léger (il fait 100 grammes de moins que l'iBook, mais on a l'impression, à l'utilisation, qu'il est vraiment plus léger). Ce nouveau clavier, d'ailleurs, est de très bonne qualité : les touches sont douces et agréables, et semblent là encore moins fragiles que sur les autres portables d'Apple. De plus, vous serez moins amenés à le manipuler (et le fragiliser ?), car celui-ci est désormais fixe. Pour installer la mémoire supplémentaire ou la carte Airport, il faut maintenant passer par le dos de la machine. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose. Ces nouveaux emplacements - sous la batterie pour la carte, et dans un slot discret pour la mémoire - sont en effet bien intégrés. Toujours à propos du clavier, on regrettera peut-être qu'il n'embarque pas la dernière technologie à la mode : le rétro-éclairage en série sur le 17 pouces.
En-dessous du clavier, le trackpad est plus sensible que sur les 'anciens' Titanium, mais le bouton de clic coince, et frotte même sur les deux côtés si l'on n'appuie pas exactement en son centre : un problème de finition regrettable. Pour finir avec ce secteur de l'ordinateur, notons d'une part que les soucis de fermeture observés à Beaubourg ont été résolues - la charnière est très agréable -, et d'autre part que les haut-parleurs se trouvent, pour des raisons évidentes de place, relégués derrière l'ordinateur, et sous les touches. Cela ne réduit pas pour autant la qualité du son, qui offre même une meilleure spacialisation que sur le Titanium.
L'effet alu
Il est maintenant temps d'allumer la machine, et de faire tourner le processeur G4. Celui-ci se montre tout de suite assez discret, même si le silence des processeurs G3 est encore loin. Le ventilateur peut en effet se mettre en route après une trentaine de minutes d'utilisation intensive, ce qui n'arrive jamais sur un iBook. Pour autant, le bruit de déclenchement et de fonctionnement de ce ventilateur est bien plus proche de celui de l'iBook que de celui du Titanium, et l'on trouve à nouveau des similitudes entre les deux portables 12 pouces lorsque l'on s'intéresse à la chaleur dégagée, concentrée à l'avant-gauche de l'ordinateur. Hélas, même si la dissipation est mieux assurée que sur le Titanium (grâce à l'aluminium), on sent la présence du processeur G4. Toujours dès les premières minutes d'utilisation, avant de s'intéresser aux performances, on saluera l'excellente luminosité de l'écran, une qualité courante des portables Apple.
Les performances
Le PowerBook est donc livré avec MacOS X v10.2.3, seul système sur lequel l'ordinateur est capable de démarrer (les disques Mac OS 9 ne s'affichent plus dans le tableau de bord Démarrage des Préférences Système). Voici les résultats de nos tests :
Nous avons effectué six séries de tests avec XBench afin de nous assurer de leur pertinence. Les résultats montrent que les performances d'un PowerBook 12" et d'un PowerBook 15", tous deux équipés d'un processeur à 867 Mhz, sont assez proches. La légère différence entre ces deux machines s'explique sans doute par l'absence de cache de niveau 3 sur le modèle 12". Le iBook 12" qui possède un processeur G3 à 800 Mhz est, comme on le voit, moins performant.
Ces deux tests nous permettent de comparer les performances du processeur G4 et notamment de l'Altivec. On remarque à nouveau que les différences de vitesse ne sont pas énormes même si, là encore, le cache de niveau 3 du PowerBook 15" fait la différence.
Le PowerBook 12 pouces fait donc plus ou moins jeu égal avec un Titanium 867, et devance sans surprise l'iBook 800 sur presque tous les points, même si la différence dans le secteur processeur n'est pas flagrante. Ses points forts sont sans aucun doute la DDRAM et la carte graphique NVIDIA GeForce4 420 Go (AGP 4x), qui autorise la recopie vidéo sur un écran externe, jusqu'à 1600x1200 (1024x768 pour l'écran 12 pouces). Hélas, la Vram de la GeForce est limitée à 32 Mo, alors que le 17 pouces en embarque 64. De plus, on ne pestera jamais assez contre le choix d'Apple de souder 128 Mo de mémoire à sa carte-mère, inacceptable pour un PowerBook, ce qui mine ses capacités d'extension. Toujours dans les mauvais points, on soulignera aussi l'absence de cache niveau 3, qui aurait pu faire la différence.
Entre iBook et PowerBook
De fait, ces quelques nuances peuvent faire naître quelques interrogations. Avons-nous vraiment à faire à un vrai PowerBook ? Oui, si l'on considère la qualité de l'intégration et l'excellente finition qui jouent bien sûr énormément dans le choix d'une machine. Non, si l'on s'intéresse un peu plus aux choix techniques d'Apple. En effet, en plus des limitations déjà évoquées (cache L3, mémoire soudée, Vram à 32 Mo), on pourra regretter aussi l'absence de sortie DVI, d'un slot PC Card, de FireWire 800, ou d'Ethernet Gigabit qui seront sans doute intégrés dans une prochaine révision du modèle 15 pouces.
Alors certes, ces restrictions permettent à ce PowerBook 12 pouces d'avoir un positionnement tarifaire agressif pour un portable G4 : 2272 euros, en France, soit 700 euros de moins que le Titanium 15 pouces. Mais tout cela nous laisse penser malgré tout qu'il s'agit là, sinon du premier iBook G4, du moins d'une machine de transition qui peinerait à trouver sa place entre deux gammes. Quel sera son positionnement exact lorsque l'iBook évoluera ?
Ces quelques remarques n'enlèvent bien sûr rien aux qualités du PowerBook 12 pouces : Apple a su intégrer dans ce format si apprécié tout ce que les utilisateurs attendaient d'un iBook, et la filiation entre les deux machines est évidente. Pourtant, si le public de l'iBook peut à l'évidence être conquis, il en faudra plus pour séduire les acheteurs traditionnels des PowerBook, au-delà de l'émerveillement esthétique passé. Nous tenons là une excellente machine, un dérivé d'iBook qui ne dirait pas son nom et qui, tout petit, voudrait jouer dans la cour des grands.
Cyril Pavillard et Benjamin Ferran
Merci à ART Computer et Jérôme pour le prêt du PowerBook 12" qui nous a permis de réaliser ce test.
L'année du portable
Pour Apple, 2003 sera par défaut, en attendant un renouveau processeur, l'année des portables. Ce PowerBook 12 pouces fait partie d'une stratégie agressive visant d'une part à conquérir les adeptes de la mobilité, qui possèdent peut-être déjà un ordinateur portable, et à séduire d'autre part tous ceux qui désirent une machine puissante à emporter, ce qui est, depuis le lancement du premier Titanium il y a deux ans, la cible privilégiée des PowerBook. Le PowerBook 12 pouces a dès lors été conçu, selon Steve Jobs, comme un mini-PowerBook, concentrant tous les avantages qui font le succès des modèles 15 et 17 pouces dans un boîtier proche de celui de l'iBook 12 pouces. Reste à savoir si ce modèle est un digne représentant de la lignée PowerBook.
Avant de prendre la machine en main, on pourra rester quelques minutes à contempler la boîte noire de ce PowerBook. Son format est légérement plus petit que celle de l'iBook 12 pouces, et la couleur et les illustrations sont du plus bel effet. L'intérieur de la boîte - notamment l'emballage contenant les livrets d'instruction et les câbles (alimentation, modem, adaptateur VGA mais aussi le fameux adaptateur vidéo s-vidéo et cinch) - est similaire à celui de l'iBook.
Nous avons pu tester le modèle proposé par défaut par Apple Store. Un PowerBook 12 pouces, doté d'un processeur G4 867 MHz, de 256 Mo de DDR266, d'un disque dur de 40 Go ATA/100, d'une carte vidéo NVIDIA GeForce4 420 Go (32 Mo de mémoire vidéo DDR) et d'un Combo (DVD-CD-RW). L'ordinateur est livré avec iLife et tout ce qu'il faut sur un DVD d'installation (accompagné du fameux CD hardware test et d'un CD vierge), Mac OS X v10.2.3 (build 6h28), et des licences de Art Directors Toolkit 3 en anglais, Graphic Converter en français, FaxSTF et OmniGraffle et OmniOutliner en français. On remarque cependant qu'AppleWorks n'est pas présent, comme sur toutes les machines professionelles d'Apple.
Une excellente intégration
Il est temps d'approcher enfin ce PowerBook 12 pouces. Au premier regard, on aurait presque l'impression d'avoir à faire à un iBook légèrement modifié. Ayant perdu quelques centimètres en largeur et en longueur, il aurait simplement adopté un nouvel habillage en aluminum. Certes, ces deux changements font du PowerBook 12 pouces une machine esthétiquement remarquable (il est réellement plus petit que l'iBook - voir à ce sujet nos photos de comparaison prises le mois dernier à Beaubourg), et donnent une impression de solidité qui n'a pas toujours été le fort des productions portables d'Apple (combien d'iBook ou de Titanium rayés), mais les deux machines ont tout de même été conçues sur le même modèle ; seules quelques différences techniques et exigences commerciales semblent avoir guidé les choix des designers. Les ports sur le côté gauche, par exemple, sont presque identiques à ceux que l'on trouve sur un iBook. On remarque juste que l'entrée de l'alimentation et l'entrée son y ont été déportées (tous les ports sont désormais à gauche) pour laisser la place, à droite, au lecteur optique slot-loading.
En raison de la perte de quelques millimètres en largeur et en hauteur, le clavier occupe désormais toute la largeur du PowerBook 12 pouces, ce qui contribue à lui donner une image d'ordinateur compact et léger (il fait 100 grammes de moins que l'iBook, mais on a l'impression, à l'utilisation, qu'il est vraiment plus léger). Ce nouveau clavier, d'ailleurs, est de très bonne qualité : les touches sont douces et agréables, et semblent là encore moins fragiles que sur les autres portables d'Apple. De plus, vous serez moins amenés à le manipuler (et le fragiliser ?), car celui-ci est désormais fixe. Pour installer la mémoire supplémentaire ou la carte Airport, il faut maintenant passer par le dos de la machine. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose. Ces nouveaux emplacements - sous la batterie pour la carte, et dans un slot discret pour la mémoire - sont en effet bien intégrés. Toujours à propos du clavier, on regrettera peut-être qu'il n'embarque pas la dernière technologie à la mode : le rétro-éclairage en série sur le 17 pouces.
En-dessous du clavier, le trackpad est plus sensible que sur les 'anciens' Titanium, mais le bouton de clic coince, et frotte même sur les deux côtés si l'on n'appuie pas exactement en son centre : un problème de finition regrettable. Pour finir avec ce secteur de l'ordinateur, notons d'une part que les soucis de fermeture observés à Beaubourg ont été résolues - la charnière est très agréable -, et d'autre part que les haut-parleurs se trouvent, pour des raisons évidentes de place, relégués derrière l'ordinateur, et sous les touches. Cela ne réduit pas pour autant la qualité du son, qui offre même une meilleure spacialisation que sur le Titanium.
L'effet alu
Il est maintenant temps d'allumer la machine, et de faire tourner le processeur G4. Celui-ci se montre tout de suite assez discret, même si le silence des processeurs G3 est encore loin. Le ventilateur peut en effet se mettre en route après une trentaine de minutes d'utilisation intensive, ce qui n'arrive jamais sur un iBook. Pour autant, le bruit de déclenchement et de fonctionnement de ce ventilateur est bien plus proche de celui de l'iBook que de celui du Titanium, et l'on trouve à nouveau des similitudes entre les deux portables 12 pouces lorsque l'on s'intéresse à la chaleur dégagée, concentrée à l'avant-gauche de l'ordinateur. Hélas, même si la dissipation est mieux assurée que sur le Titanium (grâce à l'aluminium), on sent la présence du processeur G4. Toujours dès les premières minutes d'utilisation, avant de s'intéresser aux performances, on saluera l'excellente luminosité de l'écran, une qualité courante des portables Apple.
Les performances
Le PowerBook est donc livré avec MacOS X v10.2.3, seul système sur lequel l'ordinateur est capable de démarrer (les disques Mac OS 9 ne s'affichent plus dans le tableau de bord Démarrage des Préférences Système). Voici les résultats de nos tests :
Nous avons effectué six séries de tests avec XBench afin de nous assurer de leur pertinence. Les résultats montrent que les performances d'un PowerBook 12" et d'un PowerBook 15", tous deux équipés d'un processeur à 867 Mhz, sont assez proches. La légère différence entre ces deux machines s'explique sans doute par l'absence de cache de niveau 3 sur le modèle 12". Le iBook 12" qui possède un processeur G3 à 800 Mhz est, comme on le voit, moins performant.
Ces deux tests nous permettent de comparer les performances du processeur G4 et notamment de l'Altivec. On remarque à nouveau que les différences de vitesse ne sont pas énormes même si, là encore, le cache de niveau 3 du PowerBook 15" fait la différence.
Le PowerBook 12 pouces fait donc plus ou moins jeu égal avec un Titanium 867, et devance sans surprise l'iBook 800 sur presque tous les points, même si la différence dans le secteur processeur n'est pas flagrante. Ses points forts sont sans aucun doute la DDRAM et la carte graphique NVIDIA GeForce4 420 Go (AGP 4x), qui autorise la recopie vidéo sur un écran externe, jusqu'à 1600x1200 (1024x768 pour l'écran 12 pouces). Hélas, la Vram de la GeForce est limitée à 32 Mo, alors que le 17 pouces en embarque 64. De plus, on ne pestera jamais assez contre le choix d'Apple de souder 128 Mo de mémoire à sa carte-mère, inacceptable pour un PowerBook, ce qui mine ses capacités d'extension. Toujours dans les mauvais points, on soulignera aussi l'absence de cache niveau 3, qui aurait pu faire la différence.
Entre iBook et PowerBook
De fait, ces quelques nuances peuvent faire naître quelques interrogations. Avons-nous vraiment à faire à un vrai PowerBook ? Oui, si l'on considère la qualité de l'intégration et l'excellente finition qui jouent bien sûr énormément dans le choix d'une machine. Non, si l'on s'intéresse un peu plus aux choix techniques d'Apple. En effet, en plus des limitations déjà évoquées (cache L3, mémoire soudée, Vram à 32 Mo), on pourra regretter aussi l'absence de sortie DVI, d'un slot PC Card, de FireWire 800, ou d'Ethernet Gigabit qui seront sans doute intégrés dans une prochaine révision du modèle 15 pouces.
Alors certes, ces restrictions permettent à ce PowerBook 12 pouces d'avoir un positionnement tarifaire agressif pour un portable G4 : 2272 euros, en France, soit 700 euros de moins que le Titanium 15 pouces. Mais tout cela nous laisse penser malgré tout qu'il s'agit là, sinon du premier iBook G4, du moins d'une machine de transition qui peinerait à trouver sa place entre deux gammes. Quel sera son positionnement exact lorsque l'iBook évoluera ?
Ces quelques remarques n'enlèvent bien sûr rien aux qualités du PowerBook 12 pouces : Apple a su intégrer dans ce format si apprécié tout ce que les utilisateurs attendaient d'un iBook, et la filiation entre les deux machines est évidente. Pourtant, si le public de l'iBook peut à l'évidence être conquis, il en faudra plus pour séduire les acheteurs traditionnels des PowerBook, au-delà de l'émerveillement esthétique passé. Nous tenons là une excellente machine, un dérivé d'iBook qui ne dirait pas son nom et qui, tout petit, voudrait jouer dans la cour des grands.
Cyril Pavillard et Benjamin Ferran
Merci à ART Computer et Jérôme pour le prêt du PowerBook 12" qui nous a permis de réaliser ce test.