La fuite de données subie par Free et dont ont été victimes ses abonnés ne restera pas sans conséquence pour l'opérateur. Dans un courrier envoyé à un client qui avait porté plainte auprès de ses services, la CNIL a dit avoir mené une procédure de contrôle chez Free et Free Mobile « afin d'examiner les circonstances dans lesquelles il a pu être porté atteinte à la sécurité des données à caractère personnel des clients de ces sociétés ».

Piratage de Free : la base de données n'aurait pas été vendue, un hacktiviste revendique la fuite
À l'issue de cette visite qui a semble-t-il débouché sur le constat de manquements à la sécurité des données, il a été décidé de l'application d'une sanction. Sa confirmation ainsi que la nature de celle-ci restent encore à préciser.

Comme le résume AlloForfait, la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, prévoit plusieurs sanctions : un simple rappel à l'ordre ; amende administrative, pouvant atteindre 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise ou une injonction de mise en conformité, imposant à l'opérateur de rectifier les défaillances observées ou de se voir infliger une nouvelle amende s'il n'en tient pas compte.

Free stockait les mots de passe en clair : 300 000 € d'amende