Mise à jour le 12 mai à 17 h : Si Bard a été déployé dans 180 nouveaux pays, il n'est pour l'instant pas disponible en France… ni dans aucun État membre de l'Union européenne. Un choix que l'on imagine lié à notre RGPD, qui a causé soucis à OpenAI par le passé : son service ChatGPT a même été temporairement banni en Italie. Bard reste cependant accessible dans l'Hexagone pour peu que l'on passe par un VPN. Notons que le bot n'est pas non plus disponible au Canada.
Article original : Bard, la réponse de Google face à ChatGPT, n'a pas vraiment reçu un très bon accueil. Bousculé par l'incroyable essor du bot d'OpenAI et de son intégration dans Bing, Google a joué la carte de la prudence en lançant une version de Bard limitée aux États-Unis et au Royaume-Uni, uniquement en langue anglaise, et uniquement sur invitation.
À l'occasion de Google I/O, le moteur de recherche ouvre les portes et les fenêtres : désormais, le bot est accessible à tous sans devoir attendre une invite, et surtout on peut y accéder depuis 180 pays. En plus de l'anglais, Bard rédige maintenant ses réponses en coréen et en japonais. À venir, le support de 40 langues supplémentaires avec le français qui devrait logiquement être dans le lot.
On a essayé Bard, la réponse de Google à ChatGPT
Bard repose sur le nouveau modèle de langage de grande taille (LLM) PalM 2 développé en interne, qui est désormais aussi utilisé dans la plupart des services et applications de Google. Grâce à cette technologie, le bot est par exemple capable de générer des images en s'appuyant sur Adobe Firefly, les modèles de l'éditeur de Photoshop qui permettent de créer des images IA.
Les requêtes pourront aussi intégrer des images, en plus du texte. Ici, c'est Google Lens, le système de reconnaissance d'images, qui est mis à contribution. L'entreprise a également noué des accords avec des services comme Wolfram, Kayak ou encore OpenTable, afin de les connecter avec Bard.