
Sont concernés exclusivement les éditeurs de « site web d’information politique et générale reconnu comme tel par la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse ». Les projets doivent avoir été lancés après le premier janvier 2013 et « être nouveaux et comporter une composante d’innovation numérique ». Le FINP donne quelques exemples : « nouveaux projets éditoriaux, d'objectifs de développement d’audience, de développement technologique, de monétisation… ». La date limite de dépôt est fixée au 10 octobre.

Le président de Google, Eric Schmidt, et le président de la République lors de la signature de l'accord
Le conseil d'administration constitué de sept membres venant de la presse IPG et de Google aura la charge de sélectionner les projets et le montant de leur financement.
Le FINP est la conclusion d'un bras de fer de plusieurs mois entre la presse IPG et la firme américaine. Une partie de la presse française voulait obtenir de Google une rémunération quand le résultat d'une requête d'un internaute contenait des liens qui pointent vers des sites de journaux. Avec l'appui du gouvernement qui menaçait de légiférer, les deux parties sont finalement parvenus à un accord a minima au début de l'année qui renforce la dépendance de la presse à Google. Le FINP est en place pour trois ans.