Deux mois après que la Commission européenne lui a demandé de présenter de nouvelles propositions visant à régler des pratiques anticoncurrentielles dans le secteur de la recherche et de la publicité, Google s'est exécuté.
Le contenu de cette nouvelle série de suggestions n'a pas été révélé. Joaquín Almunia, vice-président de la Commission européenne et commissaire à la Concurrence, a déclaré que ces propositions pourraient être soumises à un « test de marché » et qu'une décision sera prise dans les prochains mois.
Au début de l'été, Bruxelles et ICOMP, une organisation à l'origine de la procédure qui regroupe Microsoft et d'autres concurrents de Google, ont conclu que les premières propositions n'étaient pas satisfaisantes. « Après une analyse des tests du marché qui ont pris fin le 27 juin, j'ai conclu que les propositions que Google nous a envoyées ne suffisent pas à surmonter les problèmes », a déclaré Joaquín Almunia en juillet.
Une des propositions phares de Google était de « labelliser les liens vers ses propres services » pour que l'utilisateur soit mieux informé de la nature du résultat. Or, cette pratique a été jugée contre-productive par les concurrents qui ont souligné que les services de Google étaient encore plus mis en exergue de cette façon.
L'affaire antitrust est ouverte depuis 2010. La firme de Mountain View s'emploie à la faire traîner, tout comme elle le fait avec la CNIL en France sur les questions de confidentialité (lire : Google répond sur le fil à la Commission européenne et Confidentialité : la CNIL donne trois mois à Google pour se conformer à la loi). La Commission européenne a démarré une investigation antitrust sur Android en juin.
Le contenu de cette nouvelle série de suggestions n'a pas été révélé. Joaquín Almunia, vice-président de la Commission européenne et commissaire à la Concurrence, a déclaré que ces propositions pourraient être soumises à un « test de marché » et qu'une décision sera prise dans les prochains mois.
Au début de l'été, Bruxelles et ICOMP, une organisation à l'origine de la procédure qui regroupe Microsoft et d'autres concurrents de Google, ont conclu que les premières propositions n'étaient pas satisfaisantes. « Après une analyse des tests du marché qui ont pris fin le 27 juin, j'ai conclu que les propositions que Google nous a envoyées ne suffisent pas à surmonter les problèmes », a déclaré Joaquín Almunia en juillet.
Une des propositions phares de Google était de « labelliser les liens vers ses propres services » pour que l'utilisateur soit mieux informé de la nature du résultat. Or, cette pratique a été jugée contre-productive par les concurrents qui ont souligné que les services de Google étaient encore plus mis en exergue de cette façon.
L'affaire antitrust est ouverte depuis 2010. La firme de Mountain View s'emploie à la faire traîner, tout comme elle le fait avec la CNIL en France sur les questions de confidentialité (lire : Google répond sur le fil à la Commission européenne et Confidentialité : la CNIL donne trois mois à Google pour se conformer à la loi). La Commission européenne a démarré une investigation antitrust sur Android en juin.