Les scores CPU des nouveaux Mac Pro avec Geekbench n’ont rien de transcendant (lire : Premiers benchs en demi-teinte pour le nouveau Mac Pro), mais restreindre le potentiel de la nouvelle machine d’Apple à ce point est réducteur.
Si Apple a complètement repensé le design de sa station de travail, les développeurs vont également devoir repenser la façon dont ils optimisent leurs apps. C’est en tout cas ce qu'estime le développeur Guy English, qui a notamment collaboré avec Tapulous et Rogue Amoeba.
La véritable nouveauté de ces Mac Pro pour lui, c’est la présence de deux GPU. Il voit d’ailleurs les choses de manière assez simple : un GPU pour l’affichage et un second pour le calcul. Dans la pratique, les choses devraient fonctionner différemment, mais cela montre bien la direction prônée par Apple.
Grâce aux deux puces AMD qui sont indépendantes et qui peuvent avoir chacune jusqu’à 6 Go de VRAM, la station d’Apple dispose d’une puissance de calcul pouvant monter jusqu’à 7 téraflops, contre 2,7 téraflops pour les modèles actuels.
Pour Apple, c’est en quelque sorte un retour aux sources. Par le passé, ses machines ont souvent embarqué une puce dédiée pour accélérer le traitement des tâches. Les plus anciens se souviendront qu’à l’époque des 68x00, certains Mac étaient équipés d’un coprocesseur arithmétique ou d’un DSP. C’était le cas du Quadra 840AV. Les stations de travail NeXT étaient encore plus dans cette philosophie et possédaient une architecture extrêmement décentralisée.
Comme toujours avec Apple, le logiciel et le matériel marchent main dans la main. Dans Mavericks, la firme de Cupertino a revu en profondeur OpenGL afin de combler son retard et a inclus les dernières spécifications d’OpenCL (lire : OS X Mavericks : TRIM, Carbon, QuickTime et autres petits changements). OpenCL permet rappelons-le de tirer profit de l'intégralité des capacités de calcul contenues dans un ordinateur (son processeur principal, une puce spécialisée de type DSP ou le processeur de sa carte graphique).
Apple mise énormément sur cette technologie qui a fait son apparition avec Snow Leopard (lire : OpenCL accéléré pour Snow Leopard) et dont elle se sert énormément dans certaines applications. Et si la marque à la pomme a choisi AMD pour le Mac Pro, c’est justement à cause d’OpenCL. Son concurrent, Nvidia, qui mise beaucoup sur CUDA, voit d’un très mauvais oeil l’émergence de la technologie développée par Apple (lire : Nvidia ferait tout pour se débarrasser d'OpenCL).
Sur le même sujet :
- OpenCL amadoue les trous noirs supermassifs
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La véritable nouveauté de ces Mac Pro pour lui, c’est la présence de deux GPU. Il voit d’ailleurs les choses de manière assez simple : un GPU pour l’affichage et un second pour le calcul. Dans la pratique, les choses devraient fonctionner différemment, mais cela montre bien la direction prônée par Apple.
Grâce aux deux puces AMD qui sont indépendantes et qui peuvent avoir chacune jusqu’à 6 Go de VRAM, la station d’Apple dispose d’une puissance de calcul pouvant monter jusqu’à 7 téraflops, contre 2,7 téraflops pour les modèles actuels.
Pour Apple, c’est en quelque sorte un retour aux sources. Par le passé, ses machines ont souvent embarqué une puce dédiée pour accélérer le traitement des tâches. Les plus anciens se souviendront qu’à l’époque des 68x00, certains Mac étaient équipés d’un coprocesseur arithmétique ou d’un DSP. C’était le cas du Quadra 840AV. Les stations de travail NeXT étaient encore plus dans cette philosophie et possédaient une architecture extrêmement décentralisée.
Comme toujours avec Apple, le logiciel et le matériel marchent main dans la main. Dans Mavericks, la firme de Cupertino a revu en profondeur OpenGL afin de combler son retard et a inclus les dernières spécifications d’OpenCL (lire : OS X Mavericks : TRIM, Carbon, QuickTime et autres petits changements). OpenCL permet rappelons-le de tirer profit de l'intégralité des capacités de calcul contenues dans un ordinateur (son processeur principal, une puce spécialisée de type DSP ou le processeur de sa carte graphique).
Apple mise énormément sur cette technologie qui a fait son apparition avec Snow Leopard (lire : OpenCL accéléré pour Snow Leopard) et dont elle se sert énormément dans certaines applications. Et si la marque à la pomme a choisi AMD pour le Mac Pro, c’est justement à cause d’OpenCL. Son concurrent, Nvidia, qui mise beaucoup sur CUDA, voit d’un très mauvais oeil l’émergence de la technologie développée par Apple (lire : Nvidia ferait tout pour se débarrasser d'OpenCL).
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