Le keynote de ce début de semaine a été riche en enseignements. Il était très attendu tant sur le fond que sur la forme, car c’était le premier événement majeur d’Apple depuis l’éviction de Scott Forstall en fin d’année dernière.
Sur la forme, Apple a cherché à briser la routine en confiant les premières minutes à Anki, cette start-up qui a fait la démonstration d’un jeu de courses avec de vraies petites voitures. Hélas, la présentation ne s’est pas passée comme prévu. La firme de Cupertino n’a d’ailleurs pas fait dans le détail, elle a coupé ce passage dans ses vidéos…
Pour le reste, pas de gros changements, mais de petites évolutions ici ou là. La question avant ce keynote était de savoir si Jonathan Ive allait monter sur scène, maintenant que son champ de responsabilité a été considérablement élargi. Cela n’a pas été le cas. À la place, les développeurs ont eu le droit à une vidéo de Jony Ive expliquant les changements dans iOS 7.
Tim Cook, qui ne sera jamais un grand orateur, a paru cependant plus à l’aise que lors de ses dernières sorties. Le patron d’Apple a l’intelligence de ne pas trop en faire. Il est présent uniquement lorsque nécessaire. C’est lui qui a notamment introduit iOS 7 avant de laisser la parole à Craig Federighi.
Si la prestation de Phil Schiller a été vivante et mordante notamment lorsqu’il a évoqué son derrière quand il était question d’innovation dans les stations de travail, celui qui a véritablement marqué les esprits lundi, c’est Craig Federighi.
Alors qu’il n’avait pas été vraiment à l’aise lors de son apparition en 2011, sa prestation cette fois-ci était tout bonnement remarquable. Et sur le fond également, c’est un sans faute. L’homme qui supervise depuis seulement quelques mois les développements d’iOS et OS X, a réussi à faire évoluer les deux logiciels de front avec des nouveautés majeures pour chacun d’eux.
Lors de sa présentation, Craig Federighi a montré qu’il était quelqu’un d’habile. Alors que les utilisateurs avancés et les développeurs se sentaient un peu oubliés avec Lion et Mountain Lion, il a beaucoup insisté sur les fonctionnalités conçues pour les Power Users dans Mavericks. On pense entre autres aux onglets du Finder, au nouveau système de Tags ou encore au nouveau mode multi-écran.
C’est son sens politique qui d’ailleurs lui a permis d’accéder au rang de Senior Vice President, lui qui fut longtemps un travailleur de l’ombre. Le WSJ révèle que c’était l’un des rares dirigeants chez Apple à entretenir des relations assez amicales avec Scott Forstall.
Le style de management diffère beaucoup entre les deux hommes. Alors que Forstall est quelqu’un de très autoritaire à l’image de Jobs, Craig Federighi est beaucoup plus consensuel. Une personne ayant travaillé avec les deux hommes a déclaré au WSJ sous le couvert de l’anonymat : “Scott et Craig sont incroyablement talentueux, mais Craig est davantage compatible avec Tim”.
Lorsqu’en plus de la division OS X, il a pris la tête de la division iOS, Craig Federighi n’a pas forcément cherché à tout révolutionner. Le développement d’iOS 7 était déjà bien commencé. Il a pris le temps de discuter avec toutes les équipes. Malgré une volonté de mieux combiner les deux équipes, un certain nombre de fonctions continue d’être développé séparément.
Certaines décisions ont mis un peu plus de temps à être avalisées qu’elles ne l’auraient été avec Forstall du fait justement de la volonté de Federighi d’aboutir à un consensus. Gros travailleur, il a la réputation d’être assez ouvert et d’être l’un des dirigeants d’Apple qui répond le plus fréquemment et rapidement aux courriels.
Cet homme de 44 ans a très probablement toutes les clés en main pour durer à la tête de la division logicielle d’Apple, division qui connaît une certaine instabilité depuis le départ d’Avie Tevanian en 2006.
image : Doney den Ouden
Sur la forme, Apple a cherché à briser la routine en confiant les premières minutes à Anki, cette start-up qui a fait la démonstration d’un jeu de courses avec de vraies petites voitures. Hélas, la présentation ne s’est pas passée comme prévu. La firme de Cupertino n’a d’ailleurs pas fait dans le détail, elle a coupé ce passage dans ses vidéos…
Pour le reste, pas de gros changements, mais de petites évolutions ici ou là. La question avant ce keynote était de savoir si Jonathan Ive allait monter sur scène, maintenant que son champ de responsabilité a été considérablement élargi. Cela n’a pas été le cas. À la place, les développeurs ont eu le droit à une vidéo de Jony Ive expliquant les changements dans iOS 7.
Tim Cook, qui ne sera jamais un grand orateur, a paru cependant plus à l’aise que lors de ses dernières sorties. Le patron d’Apple a l’intelligence de ne pas trop en faire. Il est présent uniquement lorsque nécessaire. C’est lui qui a notamment introduit iOS 7 avant de laisser la parole à Craig Federighi.
Si la prestation de Phil Schiller a été vivante et mordante notamment lorsqu’il a évoqué son derrière quand il était question d’innovation dans les stations de travail, celui qui a véritablement marqué les esprits lundi, c’est Craig Federighi.
Alors qu’il n’avait pas été vraiment à l’aise lors de son apparition en 2011, sa prestation cette fois-ci était tout bonnement remarquable. Et sur le fond également, c’est un sans faute. L’homme qui supervise depuis seulement quelques mois les développements d’iOS et OS X, a réussi à faire évoluer les deux logiciels de front avec des nouveautés majeures pour chacun d’eux.
Lors de sa présentation, Craig Federighi a montré qu’il était quelqu’un d’habile. Alors que les utilisateurs avancés et les développeurs se sentaient un peu oubliés avec Lion et Mountain Lion, il a beaucoup insisté sur les fonctionnalités conçues pour les Power Users dans Mavericks. On pense entre autres aux onglets du Finder, au nouveau système de Tags ou encore au nouveau mode multi-écran.
C’est son sens politique qui d’ailleurs lui a permis d’accéder au rang de Senior Vice President, lui qui fut longtemps un travailleur de l’ombre. Le WSJ révèle que c’était l’un des rares dirigeants chez Apple à entretenir des relations assez amicales avec Scott Forstall.
Le style de management diffère beaucoup entre les deux hommes. Alors que Forstall est quelqu’un de très autoritaire à l’image de Jobs, Craig Federighi est beaucoup plus consensuel. Une personne ayant travaillé avec les deux hommes a déclaré au WSJ sous le couvert de l’anonymat : “Scott et Craig sont incroyablement talentueux, mais Craig est davantage compatible avec Tim”.
Lorsqu’en plus de la division OS X, il a pris la tête de la division iOS, Craig Federighi n’a pas forcément cherché à tout révolutionner. Le développement d’iOS 7 était déjà bien commencé. Il a pris le temps de discuter avec toutes les équipes. Malgré une volonté de mieux combiner les deux équipes, un certain nombre de fonctions continue d’être développé séparément.
Certaines décisions ont mis un peu plus de temps à être avalisées qu’elles ne l’auraient été avec Forstall du fait justement de la volonté de Federighi d’aboutir à un consensus. Gros travailleur, il a la réputation d’être assez ouvert et d’être l’un des dirigeants d’Apple qui répond le plus fréquemment et rapidement aux courriels.
Cet homme de 44 ans a très probablement toutes les clés en main pour durer à la tête de la division logicielle d’Apple, division qui connaît une certaine instabilité depuis le départ d’Avie Tevanian en 2006.