Parmi les présentations de cette semaine, Apple a annoncé la sortie d’iWork pour iCloud. Plutôt que de proposer des successeurs aux versions actuelles de Pages, Numbers et Keynote qui n’ont pas reçu de mise à jour significative depuis plusieurs années, le constructeur a préféré proposer tout autre chose. En réponse à Google Docs et autres offres similaires, Apple a développé des versions web de sa suite bureautique.
iWork pour iCloud, c’est la suite bureautique d’Apple, mais dans un navigateur. C’est un accès pour le moment gratuit au traitement de texte, au tableur et à l’outil dédié à la création de présentations sans avoir à acheter et installer d’applications, depuis n’importe quel ordinateur récent. La version bêta proposée aux développeurs depuis hier soir est ainsi accessible avec les versions récentes de Safari, Chrome et Internet Explorer ; Firefox est étrangement oublié par Apple pour le moment.
Si vous avez déjà utilisé l’une des trois applications sur un iPad, vous savez déjà comment fonctionne iWork pour iCloud. C’est bien simple, Apple a réussi à reproduire la même expérience utilisateur avec une précision surprenante pour une simple web app. On peut dire sans prendre trop de risque que le constructeur est allé le plus loin possible à ce jour en terme d’application web, pour proposer une interface riche et efficace, du moins sur Mac. D’ailleurs, Apple recommande aux testeurs de la bêta d’en rester à son navigateur, même si l’expérience reste convenable sur Chrome.
Dans les versions web des trois logiciels, on peut toujours partir de l’un des modèles fournis par Apple ou d’une feuille blanche. La version web d’iWork est moins généreuse sur ce point que les logiciels OS X, mais on retrouve en fait les mêmes modèles que dans les applications iOS. Les modèles proposés sont en tout cas variés et représentent bien l’esprit des logiciels : pour Pages par exemple, on peut créer en deux clics autant une simple lettre qu’un poster ou un long rapport.
Si vous ne désirez pas créer un nouveau fichier, vous retrouverez dans l’interface tous les documents stockés sur iCloud, que ce soit depuis un appareil iOS ou un Mac. Autre option, importer le fichier depuis l’ordinateur en cours : iWork pour iCloud permet de le faire par simple glisser/déposer ou par une boîte de dialogue classique. L’ensemble fonctionne aussi bien que sur Mac ou iOS, les documents les plus complexes ne sont toujours pris que partiellement en charge.
À noter qu’il faut ouvrir la bonne section d’iWork pour iCloud pour importer le document. Impossible par exemple de glisser une feuille de calcul dans Keynote, vous aurez un message d’erreur. Concluons la question de l’import de documents en précisant que les fichiers OpenOffice ne sont pas gérés : seuls les formats d’Apple, de Microsoft ou encore le texte brut pour Pages sont acceptés.
iWork pour iCloud fonctionne différemment de Google Docs pour ce qui concerne l’édition et surtout l’enregistrement des documents. Alors que le service de Google est très agressif et enregistre tout ce qui se passe en permanence, celui d’Apple a plutôt à tendance à fonctionner comme une application iOS. Le document s’ouvre dans une nouvelle fenêtre pour être modifié et ses changements ne sont envoyés à iCloud qu’après avoir fermé la fenêtre en question.
La collaboration n’est pas du tout une fonction présente dans cette bêta. Étant relié au nuage d’Apple, iWork pour iCloud peut toutefois travailler avec des fichiers qui seront mis à jour par un autre appareil. Dans ce cas, Apple propose à l’utilisateur de mettre à jour le document avec les nouveautés (dessus), sauf en cas de conflit : le cas échéant, vous devrez choisir la bonne version, celle à conserver (dessous).
On l’a dit, Apple s’est inspiré des versions iOS pour concevoir iWork dans le navigateur. En gros, tous les outils présents sur les iPhone et iPad sont aussi dans le navigateur, ou presque. Pour Numbers, par exemple, on retrouve les mêmes fonctions pour présenter les tableaux, mais aussi la possibilité de faire des choses assez complexes. Les graphiques sont absents pour le moment, mais un message indique qu’ils seront bientôt de la partie.
Dans Pages, la présentation est très différente puisque tous les contrôles sont placés dans une barre latérale à droite, alors que la version iPad notamment reprend une barre d’outils au-dessus du document. Toutes les fonctions sont sinon présentes et on peut même glisser une image au milieu du texte et ce dernier s’arrange en temps réel autour de l’illustration. L’ensemble est plutôt fluide, du moins avec Safari.
Pour Keynote enfin, les animations entre diapositives sont bien au rendez-vous, y compris en 3D. Le résultat est étonnant pour un site internet et l’adaptation web est là aussi de qualité. En revanche, on ne peut pas animer un objet à l’intérieur d’une diapositive et ce n’est a priori pas prévu : dommage. Apple précise malgré tout que les animations sur les objets créés sur Mac ou sur un appareil iOS sont préservées dans la version web.
Puisqu’il s’agit d’une bêta, les trois applications web n’ont pas toutes les fonctions prévues. Outre les manques spécifiques déjà évoqués, on ne peut imprimer un document, ni envoyer un lien vers le fichier (mais on peut le partager par mail). Il n’y a pas d’accès aux versions précédentes des fichiers et on ne peut pas modifier les tableaux intégrés aux documents Pages et Keynote ou les graphiques dans les trois applications. Apple précise aussi que d’autres navigateurs seront pris en charge, sans les nommer : difficile en tout cas de ne pas penser à Firefox qui reste très populaire.
Pendant son développement, iWork pour iCloud est accessible uniquement aux développeurs qui ont payé leur abonnement chez Apple (99 $ par an). Le constructeur n’a rien dit quant à une éventuelle formule payante : est-ce que tous les abonnés iCloud pourront accéder à ce service ? Si c’est le cas, on aura une suite bureautique certes légère, mais tout à fait suffisante dans bon nombre de cas et gratuite. Un point fort pour tous les utilisateurs de produits Apple, incontestablement.
iWork pour iCloud, c’est la suite bureautique d’Apple, mais dans un navigateur. C’est un accès pour le moment gratuit au traitement de texte, au tableur et à l’outil dédié à la création de présentations sans avoir à acheter et installer d’applications, depuis n’importe quel ordinateur récent. La version bêta proposée aux développeurs depuis hier soir est ainsi accessible avec les versions récentes de Safari, Chrome et Internet Explorer ; Firefox est étrangement oublié par Apple pour le moment.
Keynote en action dans Safari
Si vous avez déjà utilisé l’une des trois applications sur un iPad, vous savez déjà comment fonctionne iWork pour iCloud. C’est bien simple, Apple a réussi à reproduire la même expérience utilisateur avec une précision surprenante pour une simple web app. On peut dire sans prendre trop de risque que le constructeur est allé le plus loin possible à ce jour en terme d’application web, pour proposer une interface riche et efficace, du moins sur Mac. D’ailleurs, Apple recommande aux testeurs de la bêta d’en rester à son navigateur, même si l’expérience reste convenable sur Chrome.
Pages dans Chrome
Dans les versions web des trois logiciels, on peut toujours partir de l’un des modèles fournis par Apple ou d’une feuille blanche. La version web d’iWork est moins généreuse sur ce point que les logiciels OS X, mais on retrouve en fait les mêmes modèles que dans les applications iOS. Les modèles proposés sont en tout cas variés et représentent bien l’esprit des logiciels : pour Pages par exemple, on peut créer en deux clics autant une simple lettre qu’un poster ou un long rapport.
Si vous ne désirez pas créer un nouveau fichier, vous retrouverez dans l’interface tous les documents stockés sur iCloud, que ce soit depuis un appareil iOS ou un Mac. Autre option, importer le fichier depuis l’ordinateur en cours : iWork pour iCloud permet de le faire par simple glisser/déposer ou par une boîte de dialogue classique. L’ensemble fonctionne aussi bien que sur Mac ou iOS, les documents les plus complexes ne sont toujours pris que partiellement en charge.
À noter qu’il faut ouvrir la bonne section d’iWork pour iCloud pour importer le document. Impossible par exemple de glisser une feuille de calcul dans Keynote, vous aurez un message d’erreur. Concluons la question de l’import de documents en précisant que les fichiers OpenOffice ne sont pas gérés : seuls les formats d’Apple, de Microsoft ou encore le texte brut pour Pages sont acceptés.
iWork pour iCloud fonctionne différemment de Google Docs pour ce qui concerne l’édition et surtout l’enregistrement des documents. Alors que le service de Google est très agressif et enregistre tout ce qui se passe en permanence, celui d’Apple a plutôt à tendance à fonctionner comme une application iOS. Le document s’ouvre dans une nouvelle fenêtre pour être modifié et ses changements ne sont envoyés à iCloud qu’après avoir fermé la fenêtre en question.
La collaboration n’est pas du tout une fonction présente dans cette bêta. Étant relié au nuage d’Apple, iWork pour iCloud peut toutefois travailler avec des fichiers qui seront mis à jour par un autre appareil. Dans ce cas, Apple propose à l’utilisateur de mettre à jour le document avec les nouveautés (dessus), sauf en cas de conflit : le cas échéant, vous devrez choisir la bonne version, celle à conserver (dessous).
On l’a dit, Apple s’est inspiré des versions iOS pour concevoir iWork dans le navigateur. En gros, tous les outils présents sur les iPhone et iPad sont aussi dans le navigateur, ou presque. Pour Numbers, par exemple, on retrouve les mêmes fonctions pour présenter les tableaux, mais aussi la possibilité de faire des choses assez complexes. Les graphiques sont absents pour le moment, mais un message indique qu’ils seront bientôt de la partie.
Dans Pages, la présentation est très différente puisque tous les contrôles sont placés dans une barre latérale à droite, alors que la version iPad notamment reprend une barre d’outils au-dessus du document. Toutes les fonctions sont sinon présentes et on peut même glisser une image au milieu du texte et ce dernier s’arrange en temps réel autour de l’illustration. L’ensemble est plutôt fluide, du moins avec Safari.
Pour Keynote enfin, les animations entre diapositives sont bien au rendez-vous, y compris en 3D. Le résultat est étonnant pour un site internet et l’adaptation web est là aussi de qualité. En revanche, on ne peut pas animer un objet à l’intérieur d’une diapositive et ce n’est a priori pas prévu : dommage. Apple précise malgré tout que les animations sur les objets créés sur Mac ou sur un appareil iOS sont préservées dans la version web.
Puisqu’il s’agit d’une bêta, les trois applications web n’ont pas toutes les fonctions prévues. Outre les manques spécifiques déjà évoqués, on ne peut imprimer un document, ni envoyer un lien vers le fichier (mais on peut le partager par mail). Il n’y a pas d’accès aux versions précédentes des fichiers et on ne peut pas modifier les tableaux intégrés aux documents Pages et Keynote ou les graphiques dans les trois applications. Apple précise aussi que d’autres navigateurs seront pris en charge, sans les nommer : difficile en tout cas de ne pas penser à Firefox qui reste très populaire.
Pendant son développement, iWork pour iCloud est accessible uniquement aux développeurs qui ont payé leur abonnement chez Apple (99 $ par an). Le constructeur n’a rien dit quant à une éventuelle formule payante : est-ce que tous les abonnés iCloud pourront accéder à ce service ? Si c’est le cas, on aura une suite bureautique certes légère, mais tout à fait suffisante dans bon nombre de cas et gratuite. Un point fort pour tous les utilisateurs de produits Apple, incontestablement.