Le navigateur web Opera prépare son changement de moteur. Annoncé depuis le mois de février, ce changement est désormais actif dans Opera Next, la version la plus récente et encore en développement du navigateur. La quinzième version que vous pouvez tester sur OS X (45,9 Mo) et Windows (24,3 Mo) change de moteur de rendu et abandonne celui qui avait été développé pour ce navigateur. À la place, ses concepteurs ont adopté Chromium, le moteur de Chrome construit sur Webkit (ou plutôt Blink, la version de Google).
Pour l’utilisateur, cela ne devrait pas changer grand-chose, mais c’est une nouveauté importante pour le paysage des navigateurs Internet. Désormais, il ne reste que trois acteurs majeurs sur le marché des moteurs d’affichage pour Internet avec Webkit qui anime Chrome, Safari et de nombreux smartphones, Gecko qui est utilisé par Firefox et le moteur d’Internet Explorer.
Opera Next 15 contient toutefois plusieurs nouveautés pour les utilisateurs. La fonction "Accès rapide" qui permet d’ouvrir facilement les sites qui vous intéressent le plus a été revue, avec l’ajout de dossiers. Jusque-là, on ne pouvait qu’afficher une série de sites sous la forme d’une mosaïque d’images ; cette nouvelle version propose de rassembler quelques sites dans une même rubrique. Tout se fait par glisser/déposer comme avant et le navigateur met également en avant le champ de recherche Google. À ce propos, on note l’adoption de l’omnibox, un champ de recherche et d’URL unifié.
Autre nouveauté, le "Calepin" qui est une sorte de favoris temporaires, un peu dans l’esprit de la liste de lecture du navigateur d’Apple. Opera propose d’y ajouter quelques pages que vous désirez lire ou simplement ouvrir, sans avoir le temps de le faire immédiatement. Les sites sont présentés sous la forme d’aperçus en liste et on peut modifier la hauteur des aperçus avec une règle sur la droite.
L’éditeur a aussi ajouté une fonction un peu différente du rôle traditionnel d’un navigateur. "Découvrir" offre un accès rapide aux dernières actualités, un peu comme le ferait Flipboard sur iPhone ou iPad. Opera présente une grille d’actualités regroupées par thèmes et le navigateur sait s’adapter en fonction de votre langue. Un essai rapide montre qu’il y a de quoi lire, même en français : reste à savoir si cette fonction sortira son épingle du jeu face aux acteurs existants.
Dernier point dans cette actualité chargée pour Opera : le client mail qui était intégré au navigateur devient un logiciel dédié. On peut découvrir dès aujourd’hui Opera Mail pour Mac (18,6 Mo) et Windows (11,5 Mo) et la version actuelle, encore en développement, est déjà fonctionnelle et permet d’avoir une bonne idée de ce qu’il vaut.
Côté interface, Opera Mail ne fait pas dans l’originalité, mais son interface sobre est assez élégante. L’application utilise des onglets autant pour les fenêtres de rédaction de nouveaux mails que pour ouvrir une conversation. Parmi les idées plus originales, on note la mise en avant des messages avec pièces jointes et même avec certains types de pièces jointes, une fonction qui peut s’avérer pratique, par exemple pour retrouver une photo. La liste des mails cède la place à la liste des contacts qui est basée sur tous vos correspondants.
Cette première version souffre malgré tout de quelques défauts de jeunesse. Opera Mail a été incapable de détecter un compte Google Apps et il a fallu le configurer à la main. Certains raccourcis clavier, sans doute hérités du module mail intégré à Opera sont par ailleurs pour le moins étranges. Ainsi, pour écrire un nouveau message, il faut utiliser le raccourci
Pour l’utilisateur, cela ne devrait pas changer grand-chose, mais c’est une nouveauté importante pour le paysage des navigateurs Internet. Désormais, il ne reste que trois acteurs majeurs sur le marché des moteurs d’affichage pour Internet avec Webkit qui anime Chrome, Safari et de nombreux smartphones, Gecko qui est utilisé par Firefox et le moteur d’Internet Explorer.
Opera Next 15 contient toutefois plusieurs nouveautés pour les utilisateurs. La fonction "Accès rapide" qui permet d’ouvrir facilement les sites qui vous intéressent le plus a été revue, avec l’ajout de dossiers. Jusque-là, on ne pouvait qu’afficher une série de sites sous la forme d’une mosaïque d’images ; cette nouvelle version propose de rassembler quelques sites dans une même rubrique. Tout se fait par glisser/déposer comme avant et le navigateur met également en avant le champ de recherche Google. À ce propos, on note l’adoption de l’omnibox, un champ de recherche et d’URL unifié.
Autre nouveauté, le "Calepin" qui est une sorte de favoris temporaires, un peu dans l’esprit de la liste de lecture du navigateur d’Apple. Opera propose d’y ajouter quelques pages que vous désirez lire ou simplement ouvrir, sans avoir le temps de le faire immédiatement. Les sites sont présentés sous la forme d’aperçus en liste et on peut modifier la hauteur des aperçus avec une règle sur la droite.
L’éditeur a aussi ajouté une fonction un peu différente du rôle traditionnel d’un navigateur. "Découvrir" offre un accès rapide aux dernières actualités, un peu comme le ferait Flipboard sur iPhone ou iPad. Opera présente une grille d’actualités regroupées par thèmes et le navigateur sait s’adapter en fonction de votre langue. Un essai rapide montre qu’il y a de quoi lire, même en français : reste à savoir si cette fonction sortira son épingle du jeu face aux acteurs existants.
Dernier point dans cette actualité chargée pour Opera : le client mail qui était intégré au navigateur devient un logiciel dédié. On peut découvrir dès aujourd’hui Opera Mail pour Mac (18,6 Mo) et Windows (11,5 Mo) et la version actuelle, encore en développement, est déjà fonctionnelle et permet d’avoir une bonne idée de ce qu’il vaut.
Côté interface, Opera Mail ne fait pas dans l’originalité, mais son interface sobre est assez élégante. L’application utilise des onglets autant pour les fenêtres de rédaction de nouveaux mails que pour ouvrir une conversation. Parmi les idées plus originales, on note la mise en avant des messages avec pièces jointes et même avec certains types de pièces jointes, une fonction qui peut s’avérer pratique, par exemple pour retrouver une photo. La liste des mails cède la place à la liste des contacts qui est basée sur tous vos correspondants.
Cette première version souffre malgré tout de quelques défauts de jeunesse. Opera Mail a été incapable de détecter un compte Google Apps et il a fallu le configurer à la main. Certains raccourcis clavier, sans doute hérités du module mail intégré à Opera sont par ailleurs pour le moins étranges. Ainsi, pour écrire un nouveau message, il faut utiliser le raccourci
⌘⌥⌃m
alors que le traditionnel ⌘n
n’est pas exploité…