Le lobbying n’a jamais été la tasse de thé d’Apple. En 2012, elle a dépensé un peu moins de 2 millions de dollars quand Google a lâché quasiment 20 millions pour faire entendre son son de cloche à Washington (lire : Apple baisse ses dépenses de lobbying). Mais dans ce domaine comme dans d’autres, la firme de Cupertino serait en train de revoir sa doctrine. Reuters rapporte que cette année les dépenses d’Apple dans ce domaine sont bien parties pour doubler.
Fidèle à son ADN en quelque sorte, Apple n’a pas pour habitude de se disperser en matière de lobbying. Un ancien employé d’Apple qui a travaillé sur ces questions et qui parle sous le couvert de l’anonymat déclare : “Ils sont très, très tactiques. Ils font valoir leur voix uniquement sur les sujets dont ils se soucient vraiment”. Mais, Apple essaie en ce moment de faire entendre un peu plus sa voix à Washington que par le passé.
On l’a vu encore cette semaine en matière fiscale. C’est Tim Cook en personne qui s’est rendu au Sénat pour expliquer les pratiques fiscales d'Apple (lire : Tim Cook a passé son oral devant les sénateurs). HP et Microsoft qui avaient également été convoqués par le Sénat sur ces questions se sont contentés d’envoyer des cadres supérieurs pour répondre.
L’année dernière, un responsable de la commission judiciaire du Sénat américain sur les questions antitrust s'étonnait de ne jamais avoir rencontré quelqu'un d'Apple en huit ans (lire : Apple doit se faire un nom à Washington). Mais depuis, Tim Cook a pris les choses en main. Il s’était rendu à Washington en mai dernier afin de rencontrer plusieurs responsables : John Boehner, le président (républicain) de la Chambre des représentants des États-Unis, ainsi que les deux chefs de groupe au Sénat, Harry Reid pour les démocrates, et Mitch McConnell, pour les républicains (lire : Tim Cook : conférence cette nuit et lobbying à Washington). À l’époque, il s’agissait d’une prise de contact. Manifestement, Apple souhaite aller plus loin.
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- Apple doit se faire un nom à Washington
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On l’a vu encore cette semaine en matière fiscale. C’est Tim Cook en personne qui s’est rendu au Sénat pour expliquer les pratiques fiscales d'Apple (lire : Tim Cook a passé son oral devant les sénateurs). HP et Microsoft qui avaient également été convoqués par le Sénat sur ces questions se sont contentés d’envoyer des cadres supérieurs pour répondre.
L’année dernière, un responsable de la commission judiciaire du Sénat américain sur les questions antitrust s'étonnait de ne jamais avoir rencontré quelqu'un d'Apple en huit ans (lire : Apple doit se faire un nom à Washington). Mais depuis, Tim Cook a pris les choses en main. Il s’était rendu à Washington en mai dernier afin de rencontrer plusieurs responsables : John Boehner, le président (républicain) de la Chambre des représentants des États-Unis, ainsi que les deux chefs de groupe au Sénat, Harry Reid pour les démocrates, et Mitch McConnell, pour les républicains (lire : Tim Cook : conférence cette nuit et lobbying à Washington). À l’époque, il s’agissait d’une prise de contact. Manifestement, Apple souhaite aller plus loin.
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