Avec le NAB qui débute demain, le plus gros salon dédié à la vidéo professionnelle, les annonces se multiplient. L’une d’entre elles intéressera plus particulièrement les utilisateurs de Final Cut Pro X (FCPX) : CoreMelt, une petite PME proposant depuis quelques années des plug-ins pour FCP puis FCPX, va intégrer dans l’un d’entre eux le moteur de Planar Tracking développé par le spécialiste des logiciels de tracking, Imagineer Systems.
Le logiciel vedette d’Imagineer, Mocha AE, est présent sur Mac et PC sous la forme d’un module pour After Effects. Il s’agit d’une version limitée de son produit vedette, Mocha Pro, plus complet et performant.
Mais Imagineer a comme beaucoup de ses confrères de l’industrie des plug-ins, complètement raté la case « FCPX ». L’interface de FCPX, jusqu’à très récemment, limitait les manipulations et contrôles qu’un plug-in pouvait avoir de l’interface, à moins de passer par des effets développés sous Motion et « publiés » pour être w dans FCPX.
A cette limitation technique, s’est sans doute ajouté une erreur d’appréciation de l’importance du potentiel de FCPX en accordant trop de confiance aux Cassandres annonçant à longueur de blogs dans les débuts de FCPX que les professionnels quittaient le navire Final Cut Pro pour les sirènes de Premiere ou de Media Composer, et que Final Cut Pro X était voué à l’échec.
Las, Apple a révélé n’avoir jamais autant vendu de Final Cut Pro que dans sa version FCPX. De plus, l’équipe de développement de FCPX continue ses mises à jour régulières améliorant sans cesse le logiciel, qui reste pour beaucoup de ses utilisateurs le logiciel de montage professionnel le plus rapide et le plus efficace, comme les témoignages de monteurs célèbres révélant qu’ils ont franchi le pas et qu’ils ne reviendront pas pour tout l’or au monde à du Première, trop classique, ou du Media Composer d’Avid, dont la tourmente financière laisse planer la menace d’un dépôt de bilan…
Certains développeurs de plug-in jusqu’ici cantonnés frileusement autour du microcosme After Effects commencent à s’intéresser à nouveau à Final Cut Pro… Plutôt que de reprendre le développement d’une version FCPX de leur moteur de tracking planaire, Imagineer semble avoir préféré passer un accord avec un développeur ayant déjà une expérience du développement de plug-in FCPX, CoreMelt. Imagineer lui a licencié son moteur qui sera intégré dans SliceX, un plug-in permettant de réaliser des masques et des opérations « keyables » sur des masques sans avoir à passer par Motion
L’intérêt principal de l’efficace Planar Tracking d’Imagineer est de permettre de suivre un objet en se basant sur une surface géométrique 2D (un plan) plutôt que sur un nombre de points limités à l’écran, solution traditionnelle auxquels recours les trackers de la plupart des NLE ou logiciels de titrage/effets spéciaux (AE, FCPX ou Motion…). L’importance de la surface et la quantité d’informations observée lui donnent de meilleures chances de ne pas perdre la surface traquée. De plus, si celle-ci est masquée pendant quelques instants par un objet qui passe entre elle et la caméra, ou si la surface traquée sort de l’écran, le moteur de Mocha a de grandes chances de ne pas perdre sa cible grâce à un respect de la hiérarchie de position des surfaces 2D traquées par rapport à la caméra.
L’accord CoreMelt/Imagineer va plus loin qu’une simple licence, car le plug-in est proposé sur le site d’Imagineer, au même titre que les solutions développées par les équipes internes de l’éditeur. Il s’agit d’une formidable vitrine pour la petite PME CoreMelt (et pour l’allemand Pixlock, le développeur de SliceX pour CoreMelt).
La nouvelle version du plug-in SliceX « powered by Mocha » est annoncée sur le site d’Imagineer et de CoreMelt. Il sera vendu 99 $/env. 77 € avec le Trackar Planning de Mocha et 79 $/env. 61,50 € sans. On ne connaît pas encore le détail des nouveautés, ni la date de disponibilité et le prix des mises à jour.
Le logiciel vedette d’Imagineer, Mocha AE, est présent sur Mac et PC sous la forme d’un module pour After Effects. Il s’agit d’une version limitée de son produit vedette, Mocha Pro, plus complet et performant.
Mais Imagineer a comme beaucoup de ses confrères de l’industrie des plug-ins, complètement raté la case « FCPX ». L’interface de FCPX, jusqu’à très récemment, limitait les manipulations et contrôles qu’un plug-in pouvait avoir de l’interface, à moins de passer par des effets développés sous Motion et « publiés » pour être w dans FCPX.
A cette limitation technique, s’est sans doute ajouté une erreur d’appréciation de l’importance du potentiel de FCPX en accordant trop de confiance aux Cassandres annonçant à longueur de blogs dans les débuts de FCPX que les professionnels quittaient le navire Final Cut Pro pour les sirènes de Premiere ou de Media Composer, et que Final Cut Pro X était voué à l’échec.
Las, Apple a révélé n’avoir jamais autant vendu de Final Cut Pro que dans sa version FCPX. De plus, l’équipe de développement de FCPX continue ses mises à jour régulières améliorant sans cesse le logiciel, qui reste pour beaucoup de ses utilisateurs le logiciel de montage professionnel le plus rapide et le plus efficace, comme les témoignages de monteurs célèbres révélant qu’ils ont franchi le pas et qu’ils ne reviendront pas pour tout l’or au monde à du Première, trop classique, ou du Media Composer d’Avid, dont la tourmente financière laisse planer la menace d’un dépôt de bilan…
Certains développeurs de plug-in jusqu’ici cantonnés frileusement autour du microcosme After Effects commencent à s’intéresser à nouveau à Final Cut Pro… Plutôt que de reprendre le développement d’une version FCPX de leur moteur de tracking planaire, Imagineer semble avoir préféré passer un accord avec un développeur ayant déjà une expérience du développement de plug-in FCPX, CoreMelt. Imagineer lui a licencié son moteur qui sera intégré dans SliceX, un plug-in permettant de réaliser des masques et des opérations « keyables » sur des masques sans avoir à passer par Motion
L’intérêt principal de l’efficace Planar Tracking d’Imagineer est de permettre de suivre un objet en se basant sur une surface géométrique 2D (un plan) plutôt que sur un nombre de points limités à l’écran, solution traditionnelle auxquels recours les trackers de la plupart des NLE ou logiciels de titrage/effets spéciaux (AE, FCPX ou Motion…). L’importance de la surface et la quantité d’informations observée lui donnent de meilleures chances de ne pas perdre la surface traquée. De plus, si celle-ci est masquée pendant quelques instants par un objet qui passe entre elle et la caméra, ou si la surface traquée sort de l’écran, le moteur de Mocha a de grandes chances de ne pas perdre sa cible grâce à un respect de la hiérarchie de position des surfaces 2D traquées par rapport à la caméra.
L’accord CoreMelt/Imagineer va plus loin qu’une simple licence, car le plug-in est proposé sur le site d’Imagineer, au même titre que les solutions développées par les équipes internes de l’éditeur. Il s’agit d’une formidable vitrine pour la petite PME CoreMelt (et pour l’allemand Pixlock, le développeur de SliceX pour CoreMelt).
La nouvelle version du plug-in SliceX « powered by Mocha » est annoncée sur le site d’Imagineer et de CoreMelt. Il sera vendu 99 $/env. 77 € avec le Trackar Planning de Mocha et 79 $/env. 61,50 € sans. On ne connaît pas encore le détail des nouveautés, ni la date de disponibilité et le prix des mises à jour.