
Dédié à la pratique du karaoké, kJams s’inspire très largement de l’interface d'iTunes pour sa fenêtre principale qui regroupe les morceaux disponibles sur votre disque dur et ceux que vous pouvez acheter. C’est sur ce point toutefois que l’on sent le plus le poids des années : ce n’est pas la onzième version du logiciel d’Apple qui a servi de modèle, mais plutôt iTunes 4 qui date des débuts du projet. On est en terrain connu avec les listes de lecture et la barre latérale qui regroupe les différentes catégories, mais l’ensemble ne respire pas la modernité.

De manière générale, kJams est loin de la simplicité recherchée par Apple et il faudra passer par une phase de configuration assez pénible avec des dizaines de petites fenêtres pour commencer à l’utiliser. Le logiciel est plutôt dédié aux gros utilisateurs de karaoké et la liste de ses fonctions est impressionnante, surtout du côté de l’ajout de morceaux. Outre plusieurs options côté import, le logiciel s’intègre à des boutiques qui vendent les morceaux à utiliser en karaoké.
kJams est un logiciel payant, avec une grille tarifaire assez complexe. Pour un usage personnel, vous pouvez vous contenter de la version Lite vendue 40 $, mais il faudra payer 110 $ pour la version pro qui permet une exploitation en public. À cela, il faudra selon vos besoins ajouter le module pour graver des CD (20 $ de plus) ou encore le module producteur qui permet de modifier le rendu final et notamment la synchronisation des paroles avec la musique (70 $). À noter que pour utiliser iJams [1.0.3 – US – 0,89 € – iPhone/iPad – Kyle Davis] sur iPhone ou iPod touch, il faut nécessairement la version Pro. Cette application contrôle le logiciel sur Mac ou PC, mais elle n’a pas été mise à jour depuis deux ans et demi…

Entièrement traduit en français, kJams fonctionne avec Mac OS X 10.4 ou mieux, ou Windows XP et mieux. Le logiciel est (très) gourmand : mieux vaut prévoir au moins 4 Go de mémoire vive, voire plus de 6 Go pour les grosses bibliothèques. Ajoutons que s'il est encore compatible avec les Mac PPC, cela ne devrait pas être le cas très longtemps, ses concepteurs ne pouvant plus tester le logiciel sur ces machines.