Dans le cadre d'une enquête ouverte en mai 2012 sur les tarifs des produits vendus en Australie, Apple, Adobe et Microsoft ont été entendus par une commission parlementaire spéciale. Selon une association de défense des consommateurs, le matériel et les logiciels vendus en Australie sont en moyenne 50 % plus chers qu'aux États-Unis. Les explications des trois entreprises ont été considérées comme « imprécises » ou accueillies avec scepticisme par les membres de la commission, d'après le Sydney Morning Herald.
Interrogé sur pourquoi la musique et les films sont commercialisés à un tarif plus élevé qu'ailleurs, le patron d'Apple Australie a reporté la faute sur les maisons de disques et les studios de cinéma. Tony King (ci-contre) a expliqué que « les tarifs des contenus numériques sont basés sur les prix de gros qui sont fixés par des contrats négociés avec les labels, les studios de cinéma et les chaînes de télévision. En Australie, ils ont souvent fixé un prix de gros supérieur à celui des États-Unis. » Et de tacler l'industrie des médias « qui fonctionne toujours avec la notion, peut-être anachronique, de frontières nationales ».
Tony King a assuré « que les cartes sont dans les mains de ceux qui possèdent les contenus », quand il a été questionné par un député sur la capacité ou non d'Apple, une des plus grosses entreprises mondiales, d'influer sur les prix australiens. Il a aussi déclaré qu'il serait « extrêmement complexe » et « confus » d'ajuster en permanence les tarifs selon les taux de change des monnaies.
Concernant Adobe et Microsoft, les deux firmes ont souligné que leurs nouveaux services dans le nuage étaient proposés à un tarif plus juste en Australie. Adobe avait rapidement baissé le prix des abonnements individuels du Creative Cloud après l'annonce de l'audience. Le Sydney Morning Herald rapporte que les deux entreprises n'ont cependant pas su justifier la grosse différence de prix pour les logiciels en boîte.
La directrice générale de Microsoft Australie a déclaré que « si les prix de nos produits sont trop élevés, les clients vont choisir avec leur portefeuille, et nous verrons nos ventes décliner. »
Photo : Matthew Jc. Powell
Interrogé sur pourquoi la musique et les films sont commercialisés à un tarif plus élevé qu'ailleurs, le patron d'Apple Australie a reporté la faute sur les maisons de disques et les studios de cinéma. Tony King (ci-contre) a expliqué que « les tarifs des contenus numériques sont basés sur les prix de gros qui sont fixés par des contrats négociés avec les labels, les studios de cinéma et les chaînes de télévision. En Australie, ils ont souvent fixé un prix de gros supérieur à celui des États-Unis. » Et de tacler l'industrie des médias « qui fonctionne toujours avec la notion, peut-être anachronique, de frontières nationales ».
Tony King a assuré « que les cartes sont dans les mains de ceux qui possèdent les contenus », quand il a été questionné par un député sur la capacité ou non d'Apple, une des plus grosses entreprises mondiales, d'influer sur les prix australiens. Il a aussi déclaré qu'il serait « extrêmement complexe » et « confus » d'ajuster en permanence les tarifs selon les taux de change des monnaies.
Concernant Adobe et Microsoft, les deux firmes ont souligné que leurs nouveaux services dans le nuage étaient proposés à un tarif plus juste en Australie. Adobe avait rapidement baissé le prix des abonnements individuels du Creative Cloud après l'annonce de l'audience. Le Sydney Morning Herald rapporte que les deux entreprises n'ont cependant pas su justifier la grosse différence de prix pour les logiciels en boîte.
La directrice générale de Microsoft Australie a déclaré que « si les prix de nos produits sont trop élevés, les clients vont choisir avec leur portefeuille, et nous verrons nos ventes décliner. »
Photo : Matthew Jc. Powell