The Verge a testé le nouveau Chromebook Pixel de Google annoncé la semaine dernière (vidéo). Le premier Chromebook avec un prix premium, doté d'un écran qualité Retina et tactile. Ce premier constat va dans le sens de ce que l'on pressentait (redoutait) : c'est une machine de très belle facture, son écran n'appelle pas de critiques, il peut se mesurer à ceux des portables Retina d'Apple. Mais l'OS de Google impose des contraintes d'usages inconnues des utilisateurs de Windows et OS X et Google le facture cher.
Pour mémoire, le Chromebook Pixel (Core i5 bicoeur à 1,8 GHz) dispose d'un écran au ratio singulier de 3:2, avec une définition de 2560x1700 pour une diagonale de 12,85". Le 13" du premier MacBook Pro Retina propose 2560x1600 (227 ppp contre 239 ppp chez Google). La capacité de stockage est de 32 Go ou 64 Go sur SDD avec 1 To offert en ligne pendant trois ans sur Google Drive, on a 4 Go de RAM. Il est vendu à partir de 1299$/985€ en Wi-Fi et 1449$/1099€ en Wi-Fi + 4G (lire aussi Google annonce un Chromebook "Retina" tactile).
Contrairement aux Chromebook d'Acer, Samsung, Lenovo et HP dont les tarifs vont de 200$ à 450$, Google pour le premier modèle en son nom propre, joue la carte d'un positionnement haut de gamme qui vient, sur l'étiquette du moins, l'opposer aux machines d'Apple et celles de ses concurrents PC.
La qualité de fabrication est excellente d'après The Verge. Le portable est plus épais qu'un MacBook Air 13", mais ses arrêtes arrondies sont aussi moins tranchantes pour les poignets. Il est aussi un peu plus lourd de 200 grammes.
Le trackpad avec sa surface vitrée et le clavier équipé d'un rétroéclairage sont passés comme une lettre à la poste chez le testeur, habitué du MacBook Air dont il juge le clavier comme le meilleur du marché. Signe de la qualité de ces deux éléments sur le Chromebook. Ils sont réactifs et le clavier autorise une frappe rapide. Toutefois, le trackpad est décrit comme plus sommaire dans ses possibilités, on s'en tient à pointer, cliquer, faire défiler, ainsi que zoomer. À noter que ce clavier a une petite touche de recherche à la place de celle pour la majuscule.
L'écran est présenté comme étant au niveau de celui des MacBook Pro Retina. Le ratio 3:2 ajoute une mince bande au-dessus et en dessous des vidéos, mais ce format quasiment aussi haut que large convient bien à la lecture de pages web. Quant à son caractère tactile, le testeur explique s'en être assez peu servi, n'y trouvant guère d'utilité. Contrairement à un portable Windows 8 qui invite davantage l'utilisateur à toucher l'écran.
Le portable s'est montré rapide, mais pas beaucoup plus que les autres Chromebooks moins chers. Il chauffe peu, sa ventilation ne s'est pas fait spécialement remarquer, mais il a été véritablement à la peine pour lire un film, avec des saccades très régulières. Curieusement, il en allait tout autrement avec des films lus depuis YouTube ou Google Drive.
Face aux limitations imposées par son OS tout entier tourné vers le Web, où l'on est toujours dans Chrome, on pouvait espérer en contrepartie une bonne autonomie. Ce n'est pas le cas. Le Chromebook de Samsung sur puce ARM peut tenir quasiment 7h, mais le Pixel sur Intel ne tient guère plus de 4h30. Un point commun avec un autre Chromebook sur puce Intel, celui d'Acer, le C7. Même en faisant très attention à son utilisation, le portable n'a pas dépassé les 5h d'autonomie.
Dans le cadre d'utilisation qui est celui de ce journaliste, pas mal de ses applications OS X ont plus ou moins un équivalent plus en version web app. Et l'on peut dans Chrome OS travailler avec plusieurs fenêtres au lieu de s'en tenir à des onglets. Ces applications sont toutefois plus basiques, parfois lentes ou exigent une connexion. La navigation entre elles n'est pas aussi simple que sur Windows/OS X et l'accès offline à Gmail n'est possible que pour un seul compte à la fois, alors que l'on peut en avoir un professionnel et un personnel.
À l'inverse, la sauvegarde permanente et automatique, le moteur de recherche et la simplicité du gestionnaire de fichiers ont été appréciés. Tout comme la stabilité de l'OS. Mais on est loin de la richesse et de la puissance d'un OS X/Windows et de son environnement logiciel.
En conclusion, le rédacteur dit apprécier cette machine sur le plan matériel et s'il espérait mieux de l'autonomie cela reste jouable. Les griefs portent, on s'y attendait, sur la partie logicielle :
Pour mémoire, le Chromebook Pixel (Core i5 bicoeur à 1,8 GHz) dispose d'un écran au ratio singulier de 3:2, avec une définition de 2560x1700 pour une diagonale de 12,85". Le 13" du premier MacBook Pro Retina propose 2560x1600 (227 ppp contre 239 ppp chez Google). La capacité de stockage est de 32 Go ou 64 Go sur SDD avec 1 To offert en ligne pendant trois ans sur Google Drive, on a 4 Go de RAM. Il est vendu à partir de 1299$/985€ en Wi-Fi et 1449$/1099€ en Wi-Fi + 4G (lire aussi Google annonce un Chromebook "Retina" tactile).
Contrairement aux Chromebook d'Acer, Samsung, Lenovo et HP dont les tarifs vont de 200$ à 450$, Google pour le premier modèle en son nom propre, joue la carte d'un positionnement haut de gamme qui vient, sur l'étiquette du moins, l'opposer aux machines d'Apple et celles de ses concurrents PC.
La qualité de fabrication est excellente d'après The Verge. Le portable est plus épais qu'un MacBook Air 13", mais ses arrêtes arrondies sont aussi moins tranchantes pour les poignets. Il est aussi un peu plus lourd de 200 grammes.
Le trackpad avec sa surface vitrée et le clavier équipé d'un rétroéclairage sont passés comme une lettre à la poste chez le testeur, habitué du MacBook Air dont il juge le clavier comme le meilleur du marché. Signe de la qualité de ces deux éléments sur le Chromebook. Ils sont réactifs et le clavier autorise une frappe rapide. Toutefois, le trackpad est décrit comme plus sommaire dans ses possibilités, on s'en tient à pointer, cliquer, faire défiler, ainsi que zoomer. À noter que ce clavier a une petite touche de recherche à la place de celle pour la majuscule.
L'écran est présenté comme étant au niveau de celui des MacBook Pro Retina. Le ratio 3:2 ajoute une mince bande au-dessus et en dessous des vidéos, mais ce format quasiment aussi haut que large convient bien à la lecture de pages web. Quant à son caractère tactile, le testeur explique s'en être assez peu servi, n'y trouvant guère d'utilité. Contrairement à un portable Windows 8 qui invite davantage l'utilisateur à toucher l'écran.
Le portable s'est montré rapide, mais pas beaucoup plus que les autres Chromebooks moins chers. Il chauffe peu, sa ventilation ne s'est pas fait spécialement remarquer, mais il a été véritablement à la peine pour lire un film, avec des saccades très régulières. Curieusement, il en allait tout autrement avec des films lus depuis YouTube ou Google Drive.
Face aux limitations imposées par son OS tout entier tourné vers le Web, où l'on est toujours dans Chrome, on pouvait espérer en contrepartie une bonne autonomie. Ce n'est pas le cas. Le Chromebook de Samsung sur puce ARM peut tenir quasiment 7h, mais le Pixel sur Intel ne tient guère plus de 4h30. Un point commun avec un autre Chromebook sur puce Intel, celui d'Acer, le C7. Même en faisant très attention à son utilisation, le portable n'a pas dépassé les 5h d'autonomie.
Dans le cadre d'utilisation qui est celui de ce journaliste, pas mal de ses applications OS X ont plus ou moins un équivalent plus en version web app. Et l'on peut dans Chrome OS travailler avec plusieurs fenêtres au lieu de s'en tenir à des onglets. Ces applications sont toutefois plus basiques, parfois lentes ou exigent une connexion. La navigation entre elles n'est pas aussi simple que sur Windows/OS X et l'accès offline à Gmail n'est possible que pour un seul compte à la fois, alors que l'on peut en avoir un professionnel et un personnel.
À l'inverse, la sauvegarde permanente et automatique, le moteur de recherche et la simplicité du gestionnaire de fichiers ont été appréciés. Tout comme la stabilité de l'OS. Mais on est loin de la richesse et de la puissance d'un OS X/Windows et de son environnement logiciel.
En conclusion, le rédacteur dit apprécier cette machine sur le plan matériel et s'il espérait mieux de l'autonomie cela reste jouable. Les griefs portent, on s'y attendait, sur la partie logicielle :
« Lorsqu'est arrivé le moment d'écrire ce test, de l'éditer, de télécharger des photos et de faire des recherches plus poussées, j'ai de nouveau ouvert mon MacBook Air. J'avais besoin de Photoshop. J'avais besoin d'Evernote pour travailler hors ligne, j'avais besoin d'un outil qui fonctionne mieux que l'outil de Bloc-notes de Google Docs (qui est à portée de main, mais pas spécialement puissant). J'avais besoin de sauter facilement entre trois fenêtres ouvertes à la fois. J'aurai préféré utiliser le Pixel, mais je me suis retrouvé à devoir utiliser tout le temps le MacBook.
C'est là qu'est le problème. Si vous avez 2600$ à dépenser pour un ordinateur, achetez un MacBook Air et un Chromebook Pixel, et vivez heureux le reste de votre vie à l'idée que j'en serai profondément jaloux.
Mais pour autres, même 1299$ c'est beaucoup pour un ordinateur portable, et je ne sais pas à qui je pourrai conseiller un Pixel. Si vous voulez un ordinateur d'appoint avec une batterie qui tient longtemps la charge, prenez un Chromebook de Samsung à 200$ - c'est un sacré bon portable secondaire. Si vous voulez un ordinateur portable haut de gamme, prenez un MacBook Pro avec écran Retina et profitez au maximum des avantages d'un Pixel avec très peu de ses limitations.
Tout le monde devrait avoir envie d'un Chromebook Pixel - moi le premier. Mais presque personne ne devrait en acheter un. »