Apple, Adobe et Microsoft ont été invités par une commission du parlement australien à venir s'expliquer sur la différence de tarifs de leurs produits, comparé à d'autres marchés à travers le monde [pdf]. Le 22 mars, les trois sociétés devront justifier de leurs pratiques commerciales lors d'une audition publique. Une enquête a été ouverte depuis mai 2012, avec également sous la loupe les prix de la musique vendue sur les plateformes en ligne.
Dans le cas d'Apple, si l'on applique une stricte parité dans les devises, certains Mac sont vendus en Australie l'équivalent de 200 dollars (américains) de plus qu'aux États-Unis. Pour la musique sur iTunes, un morceau peut valoir 1 dollar de plus.
Cette convocation fait suite à une frustration face aux réponses données jusque-là. L'été dernier, Microsoft a produit une réponse écrite [pdf] dans laquelle il fait notamment porter ces étiquettes plus élevées sur le coût du travail et des loyers dans le pays, la réglementation locale, les coûts supérieurs en marketing, formation et publicité, les taux de change et les frais supérieurs d'acheminement et de distribution.
Apple s'en est tenue à une explication à huis clos. De ce qu'il en est sorti, elle aurait abordé le cas de la musique en renvoyant la responsabilité aux maisons de disque. Apple appliquerait un coût fixe partout dans le monde, et c'est ensuite que ses partenaires dans la musique ajusteraient les tarifs en fonction des pays.
Adobe pour sa part n'a pas répondu aux questions adressées par les responsables de cette enquête. Si l'on prend l'exemple de sa CS6 Master Collection en version boîte, elle est créditée d'un prix 71% plus élevé qu'aux États-Unis pour des frais de localisation infiniment moindres que pour d'autres pays.
Dans le cas d'Apple, si l'on applique une stricte parité dans les devises, certains Mac sont vendus en Australie l'équivalent de 200 dollars (américains) de plus qu'aux États-Unis. Pour la musique sur iTunes, un morceau peut valoir 1 dollar de plus.
Cette convocation fait suite à une frustration face aux réponses données jusque-là. L'été dernier, Microsoft a produit une réponse écrite [pdf] dans laquelle il fait notamment porter ces étiquettes plus élevées sur le coût du travail et des loyers dans le pays, la réglementation locale, les coûts supérieurs en marketing, formation et publicité, les taux de change et les frais supérieurs d'acheminement et de distribution.
Apple s'en est tenue à une explication à huis clos. De ce qu'il en est sorti, elle aurait abordé le cas de la musique en renvoyant la responsabilité aux maisons de disque. Apple appliquerait un coût fixe partout dans le monde, et c'est ensuite que ses partenaires dans la musique ajusteraient les tarifs en fonction des pays.
Adobe pour sa part n'a pas répondu aux questions adressées par les responsables de cette enquête. Si l'on prend l'exemple de sa CS6 Master Collection en version boîte, elle est créditée d'un prix 71% plus élevé qu'aux États-Unis pour des frais de localisation infiniment moindres que pour d'autres pays.