Tim Cook n'était pas un chaud partisan de l'idée d'attaquer Samsung en justice, raconte Reuters dans un article qui revient sur les relations des frères ennemis. Face à un Steve Jobs prêt à conduire une guerre "thermonucléaire" (et pensant peut-être à l'époque qu'elle serait plus courte) Tim Cook était opposé à cette stratégie qui se concrétisa en avril 2011 par une première plainte en Californie (lire Apple et Samsung : petits procès entre amis).
La principale inquiétude de Cook tenait à l'importance qu'occupait Samsung parmi les fournisseurs d'Apple. D'après une étude, Apple aurait acheté l'année dernière pour 8 milliards de dollars de composants Samsung (6 milliards d'euros). On sait ce qu'il advint et cette guerre devant les tribunaux continue aujourd'hui, presque deux ans après l'offensive d'Apple lancée en réaction à la sortie du premier Galaxy S. Les deux entreprises travaillent toujours ensemble même si des signes montrent qu'Apple cherche à diversifier ses sources d'approvisionnement.
Cette première plainte fut un coup de semonce dans une relation entamée en 2005 lorsqu'Apple cherchait un fournisseur solide en mémoire flash. Samsung qui détenait 50% de ce marché est alors devenu un partenaire privilégié « Quiconque contrôle la flash aura le contrôle du marché de l'électronique grand public » aurait déclaré Jobs à l'époque, ajoute Reuters. Samsung, de son côté, en tant que principal fournisseur d'Apple, pouvait observer depuis le premier rang l'importance prise par l'iPhone et l'iPad ainsi que les projections de ventes d'Apple. Des données essentielles lorsqu'on entend soi-même jouer les premiers rôles sur ces marchés.
Tim Cook n'a jamais déclaré publiquement qu'il s'était opposé à cette décision de Jobs. Au fil des épisodes de ces procès, il a eu quelques occasions de marteler la volonté d'Apple de défendre sa propriété intellectuelle et de réclamer que ses concurrents inventent leurs propres solutions. Mais l'année dernière, lors de la conférence D10, il avait tout aussi clairement marqué son peu d'appétit pour ces conflits à répétition autour des brevets, les qualifiant de véritables emmerdements (« pain in the ass »), facteurs de distractions vis à vis des autres activité de l'entreprise et dont il souhaiterait volontiers se passer.
Sur le même sujet :
- Apple et Samsung : les frères ennemis
La principale inquiétude de Cook tenait à l'importance qu'occupait Samsung parmi les fournisseurs d'Apple. D'après une étude, Apple aurait acheté l'année dernière pour 8 milliards de dollars de composants Samsung (6 milliards d'euros). On sait ce qu'il advint et cette guerre devant les tribunaux continue aujourd'hui, presque deux ans après l'offensive d'Apple lancée en réaction à la sortie du premier Galaxy S. Les deux entreprises travaillent toujours ensemble même si des signes montrent qu'Apple cherche à diversifier ses sources d'approvisionnement.
Cette première plainte fut un coup de semonce dans une relation entamée en 2005 lorsqu'Apple cherchait un fournisseur solide en mémoire flash. Samsung qui détenait 50% de ce marché est alors devenu un partenaire privilégié « Quiconque contrôle la flash aura le contrôle du marché de l'électronique grand public » aurait déclaré Jobs à l'époque, ajoute Reuters. Samsung, de son côté, en tant que principal fournisseur d'Apple, pouvait observer depuis le premier rang l'importance prise par l'iPhone et l'iPad ainsi que les projections de ventes d'Apple. Des données essentielles lorsqu'on entend soi-même jouer les premiers rôles sur ces marchés.
Tim Cook n'a jamais déclaré publiquement qu'il s'était opposé à cette décision de Jobs. Au fil des épisodes de ces procès, il a eu quelques occasions de marteler la volonté d'Apple de défendre sa propriété intellectuelle et de réclamer que ses concurrents inventent leurs propres solutions. Mais l'année dernière, lors de la conférence D10, il avait tout aussi clairement marqué son peu d'appétit pour ces conflits à répétition autour des brevets, les qualifiant de véritables emmerdements (« pain in the ass »), facteurs de distractions vis à vis des autres activité de l'entreprise et dont il souhaiterait volontiers se passer.
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