Épargné par la Federal Trade Commission (FTC), les choses se compliquent pour Google avec la Commission européenne qui mène actuellement une enquête antitrust.
Joaquín Almunia, vice-président de la Commission et commissaire à la Concurrence, a livré quelques éléments au Financial Times : « Nous poursuivons notre enquête mais ma conviction est qu'ils [Google] détournent du trafic, indique Joaquín Almunia à propos des résultats de recherche où Google est suspecté de favoriser ses propres services. Ils monétisent ce type de service, la position forte qu'ils ont sur le marché général de la recherche et ce n'est pas seulement une position dominante, je pense — je crains — qu'il y a un abus de position dominante. »
Le président de la FTC avait déclaré lors de l'annonce de la fin de l'enquête américaine que Google avait « des raisons valables de promouvoir ses propres services d'information », notamment pour améliorer l'expérience de navigation. Le vice-président de la Commission européenne explique sa différence de jugement par les normes juridiques qui ne sont pas les mêmes d'un côté et de l'autre de l'Atlantique, et par la part de marché de Google en Europe, autour de 90 %, qui est largement supérieure à celle aux États-Unis, environ 67 %.
Joaquín Almunia a déclaré qu'il serait « obligé » de prendre des sanctions contre Google si l'entreprise ne faisait pas de propositions acceptables d'ici la fin du mois. Bruxelles a ouvert cette enquête en novembre 2010 à la suite de plaintes de sites web qui accusent le géant de l'Internet de favoriser ses propres services.
Joaquín Almunia, vice-président de la Commission et commissaire à la Concurrence, a livré quelques éléments au Financial Times : « Nous poursuivons notre enquête mais ma conviction est qu'ils [Google] détournent du trafic, indique Joaquín Almunia à propos des résultats de recherche où Google est suspecté de favoriser ses propres services. Ils monétisent ce type de service, la position forte qu'ils ont sur le marché général de la recherche et ce n'est pas seulement une position dominante, je pense — je crains — qu'il y a un abus de position dominante. »
Le président de la FTC avait déclaré lors de l'annonce de la fin de l'enquête américaine que Google avait « des raisons valables de promouvoir ses propres services d'information », notamment pour améliorer l'expérience de navigation. Le vice-président de la Commission européenne explique sa différence de jugement par les normes juridiques qui ne sont pas les mêmes d'un côté et de l'autre de l'Atlantique, et par la part de marché de Google en Europe, autour de 90 %, qui est largement supérieure à celle aux États-Unis, environ 67 %.
Joaquín Almunia a déclaré qu'il serait « obligé » de prendre des sanctions contre Google si l'entreprise ne faisait pas de propositions acceptables d'ici la fin du mois. Bruxelles a ouvert cette enquête en novembre 2010 à la suite de plaintes de sites web qui accusent le géant de l'Internet de favoriser ses propres services.