La conférence de presse d'Intel pour l'édition 2013 du CES était axée sur l'autonomie. Le fondeur a annoncé fièrement l'arrivée de processeurs Ivy Bridge ne consommant que 7 watts, gage d'une meilleure autonomie, quand la gamme actuelle ne descend pas sous les 17 W.
En réalité, comme le note Ars Technica, Intel use d'un artifice pour afficher ce chiffre impressionnant de 7 W. Le constructeur a en fait inauguré une nouvelle mesure baptisée scenario design power (SDP) qui vise à mesurer la quantité d'énergie du CPU utilisée lors d'une utilisation moyenne... et dont la valeur est systématiquement inférieure au Thermal Design Power (TDP), mesure qui fait référence depuis des années.
Si l'entreprise n'indique pas le SDP pour les processeurs actuellement sur le marché, elle continue tout de même d'indiquer le TDP pour les prochaines puces, permettant de comparer véritablement les changements opérés. Ainsi, les processeurs Core i présentés comme « 7 W » ont un TDP de 13 W, ce qui reste un progrès.
Et Ars Technica de conclure que le gain d'autonomie mis en exergue par Intel a été obtenu par un tour de passe-passe marketing donc, mais aussi en abaissant la fréquence d'horloge des nouveaux processeurs. Les puces Ivy Bridge 2013 affichent en effet des fréquences légèrement inférieures à leurs équivalents 2012. En résulte donc un gain d'autonomie qui est réel sans être miraculeux : on perd en puissance en contrepartie.
Pour de réelles avancées en matière d'autonomie, il faudra attendre Haswell, la quatrième génération de puces Core i, prévue à partir du printemps.
En réalité, comme le note Ars Technica, Intel use d'un artifice pour afficher ce chiffre impressionnant de 7 W. Le constructeur a en fait inauguré une nouvelle mesure baptisée scenario design power (SDP) qui vise à mesurer la quantité d'énergie du CPU utilisée lors d'une utilisation moyenne... et dont la valeur est systématiquement inférieure au Thermal Design Power (TDP), mesure qui fait référence depuis des années.
Si l'entreprise n'indique pas le SDP pour les processeurs actuellement sur le marché, elle continue tout de même d'indiquer le TDP pour les prochaines puces, permettant de comparer véritablement les changements opérés. Ainsi, les processeurs Core i présentés comme « 7 W » ont un TDP de 13 W, ce qui reste un progrès.
Tableau Ars Technica
Et Ars Technica de conclure que le gain d'autonomie mis en exergue par Intel a été obtenu par un tour de passe-passe marketing donc, mais aussi en abaissant la fréquence d'horloge des nouveaux processeurs. Les puces Ivy Bridge 2013 affichent en effet des fréquences légèrement inférieures à leurs équivalents 2012. En résulte donc un gain d'autonomie qui est réel sans être miraculeux : on perd en puissance en contrepartie.
Pour de réelles avancées en matière d'autonomie, il faudra attendre Haswell, la quatrième génération de puces Core i, prévue à partir du printemps.