Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple, a donné son allocution sur « la technologie et la révolution sociale » à la conférence TEDx de Bruxelles lundi 12 novembre. Celle-ci est maintenant disponible en vidéo. Résumé.
Steve Wozniak est tout d'abord revenu sur le système éducatif qu'il ne trouve pas adapté pour laisser les enfants s'épanouir et s'enrichir intellectuellement. Un sujet qui lui est cher, il a enseigné pendant huit ans dans une classe de CM2 après être parti d'Apple, et qu'il a déjà abordé à plusieurs reprises (lire : Wozniak : le système éducatif, l’informatique et l’innovation). Sa réflexion est toujours la même sur l'école : « vous apprenez des faits et des méthodes mais vous n'apprenez pas à réfléchir par vous même et à faire naître vos propres idées, ce qui est le coeur de l'innovation. »
Et Wozniak d'embrayer naturellement sur la technologie, l'objet de sa présentation. « La technologie a un rôle, le rôle de faire le bien et de partager [...] de nous donner plus de temps de loisir ». Une conception partagée par Apple qui est mise régulièrement en avant dans les publicités.
« Woz » continue sa présentation en revenant sur les débuts d'Apple, ou comment un programmeur dans son coin peut faire bouger les choses, en expliquant que l'Apple I n'était pas pensé pour tout le monde mais pour les membres de son club informatique. « L'Apple I fait partie du domaine public », commente-t-il. L'ouverture est en effet un autre cheval de bataille de Wozniak. Il met en exergue « l'environnement totalement ouvert de l'Apple II » avec ses slots d'extensions multiples.
Wozniak se dit déçu par la fermeture progressive des produits qui a suivi, à cause « du marketing qui a pris le dessus ». « Si vous voulez iTunes, vous allez acheter un iPhone. On ne développe pas iTunes pour Android, on ne développe pas iTunes pour Windows [ndr : Wozniak doit parler de Windows Phone], je pense que l'on devrait », juge-t-il. À propos d'iTunes sur Android, Steve Jobs disait qu'il ne voyait aucune raison de porter ce logiciel sur cette plateforme, si ce n'est de faire plaisir aux utilisateurs d'Android. « Je ne veux pas rendre les utilisateurs d'Android heureux » peut-on lire dans sa biographie.
Wozniak continue par un réquisitoire contre le cloud, cette tendance de l'informatique à tout faire passer par des serveurs et réduire l'usage des applications et contenus stockés en local. Il met en avant le fait qu'on ne possède plus ce qu'on achète mais seulement une licence beaucoup plus restrictive et qu'on perd de manière générale le contrôle des données. Une critique qu'il avait déjà formulée cet été.
Wozniak relate alors une histoire qu'il avait raconté à ses élèves : « Si vous recevez un appel de votre mère qui est à l'hôpital, qu'est-ce que vous faites ? Faites un back up [une sauvegarde] de votre ordinateur et allez à l'hôpital. Back up, back up, back up ! [...] Je veux tenir dans mes mains un back up physique. »
Sur l'avenir de la technologie, il mise sur des interactions homme-machine plus naturelles : « je considère un monde ouvert quand je n'ai pas à réfléchir à des procédures que je dois suivre sur une machine [..] pour qu'une chose soit faite ». Wozniak sort alors un iPhone de sa poche et fait mine de parler à Siri.
Les fans de Steve Wozniak pourront apparemment le retrouver prochainement dans un jeu iOS, baptisé Danny Trejo's Vengeance: Woz With A Coz. Un personnage à son effigie figurerait aux côtés de Danny Trejo (vu récemment dans Machete). On est bien loin de TEDx.
Steve Wozniak est tout d'abord revenu sur le système éducatif qu'il ne trouve pas adapté pour laisser les enfants s'épanouir et s'enrichir intellectuellement. Un sujet qui lui est cher, il a enseigné pendant huit ans dans une classe de CM2 après être parti d'Apple, et qu'il a déjà abordé à plusieurs reprises (lire : Wozniak : le système éducatif, l’informatique et l’innovation). Sa réflexion est toujours la même sur l'école : « vous apprenez des faits et des méthodes mais vous n'apprenez pas à réfléchir par vous même et à faire naître vos propres idées, ce qui est le coeur de l'innovation. »
Et Wozniak d'embrayer naturellement sur la technologie, l'objet de sa présentation. « La technologie a un rôle, le rôle de faire le bien et de partager [...] de nous donner plus de temps de loisir ». Une conception partagée par Apple qui est mise régulièrement en avant dans les publicités.
« Woz » continue sa présentation en revenant sur les débuts d'Apple, ou comment un programmeur dans son coin peut faire bouger les choses, en expliquant que l'Apple I n'était pas pensé pour tout le monde mais pour les membres de son club informatique. « L'Apple I fait partie du domaine public », commente-t-il. L'ouverture est en effet un autre cheval de bataille de Wozniak. Il met en exergue « l'environnement totalement ouvert de l'Apple II » avec ses slots d'extensions multiples.
Wozniak se dit déçu par la fermeture progressive des produits qui a suivi, à cause « du marketing qui a pris le dessus ». « Si vous voulez iTunes, vous allez acheter un iPhone. On ne développe pas iTunes pour Android, on ne développe pas iTunes pour Windows [ndr : Wozniak doit parler de Windows Phone], je pense que l'on devrait », juge-t-il. À propos d'iTunes sur Android, Steve Jobs disait qu'il ne voyait aucune raison de porter ce logiciel sur cette plateforme, si ce n'est de faire plaisir aux utilisateurs d'Android. « Je ne veux pas rendre les utilisateurs d'Android heureux » peut-on lire dans sa biographie.
Apple II - Photo Álvaro Ibáñez CC BY
Wozniak continue par un réquisitoire contre le cloud, cette tendance de l'informatique à tout faire passer par des serveurs et réduire l'usage des applications et contenus stockés en local. Il met en avant le fait qu'on ne possède plus ce qu'on achète mais seulement une licence beaucoup plus restrictive et qu'on perd de manière générale le contrôle des données. Une critique qu'il avait déjà formulée cet été.
Wozniak relate alors une histoire qu'il avait raconté à ses élèves : « Si vous recevez un appel de votre mère qui est à l'hôpital, qu'est-ce que vous faites ? Faites un back up [une sauvegarde] de votre ordinateur et allez à l'hôpital. Back up, back up, back up ! [...] Je veux tenir dans mes mains un back up physique. »
Sur l'avenir de la technologie, il mise sur des interactions homme-machine plus naturelles : « je considère un monde ouvert quand je n'ai pas à réfléchir à des procédures que je dois suivre sur une machine [..] pour qu'une chose soit faite ». Wozniak sort alors un iPhone de sa poche et fait mine de parler à Siri.
« Je veux avoir une réponse, pas un lien vers un article qui me donne la réponse. C'est la voie que nous suivons avec ces machines qui tendent à être aussi intelligentes que le cerveau humain. À qui posez-vous des questions maintenant ? Pas à un quelqu'un mais à quelque chose qui commence par « Go » et ce n'est pas God [Dieu]... »
Les fans de Steve Wozniak pourront apparemment le retrouver prochainement dans un jeu iOS, baptisé Danny Trejo's Vengeance: Woz With A Coz. Un personnage à son effigie figurerait aux côtés de Danny Trejo (vu récemment dans Machete). On est bien loin de TEDx.