Notre Mac mini Fusion Drive étant arrivé, nous avons fait un premier comparatif de vitesse avec son équivalent de même génération, mais sans SSD. Il s'agissait de voir la différence de vitesse lors d'un redémarrage suivi de la remise en route de quelques applications lourdes.
L'écran de gauche est branché sur le Mac mini Fusion Drive doté d'un Core i7 Quad à 2,3 GHz, 4 Go de RAM, un disque dur 1 To (5400 t/min) et un SSD de 128 Go. Cette machine coûte 1079€. L'écran de droite est branché sur un Mac mini en tout point identique, mais sans le SSD, il est vendu 829€.
Les deux volumes du Mac mini Fusion Drive sont présentés comme un seul groupe logique par le système. Rien ne laisse penser à l'utilisateur qu'il a en réalité deux volumes physiques distincts dans son ordinateur. Sur le bureau, une seule icône y figure et dans "A propos de ce Mac", un seul espace de stockage est aussi affiché. Mais il est précisé qu'il est formé d'un disque dur et d'un autre de type flash.
Il faut aller dans Rapport système pour voir les deux volumes mentionnés. Un disque dur Hitachi et son compagnon SSD, ainsi que le terme de "partition logique" ou de "Groupe de volumes logiques" dans Utilitaire de disque.
Nous avons ouvert iMovie avec un film 1080p, Aperture et VMWare Fusion avec Windows 7 dans lequel iTunes pour PC était lancé. Nous avons alors éteint les deux machines en même temps et coché l'option pour une réouverture automatique de ces applications au redémarrage.
Sans surprise, le Mac mini profite bien de son SSD. Si l'on compte l'enregistrement automatique des applications restées ouvertes suivi du redémarrage, le Mac mini Fusion Drive arrive sur le bureau en 54s contre 1 min 41s pour le mini équipé seulement d'un disque dur.
Pour le redémarrage seul, on arrive sur le bureau en 15 à 16s avec des applications en plein lancement. Sur le modèle avec disque dur seul, la partie démarrage dure environ 47s.
Si l'on compte en plus le chargement complet des applications, le temps total depuis la demande d'extinction est de 1 min 25s au lieu de 2 mn 48s sur l'autre Mac mini qui traîne sur la fin à rendre iMovie opérationnel. Avec 4 Go seulement de RAM (la dotation par défaut d'Apple sur ces deux configurations) on voit tout de suite le bénéfice du SSD.
Il faudrait juger avec un Mac mini ne fonctionnant que sur SSD pour avoir un tableau complet des avantages de chaque solution. Un comparatif avec le MacBook Pro 15" Retina équipé du même processeur (testé ici) devrait toutefois donner une petite idée.
Mais l'intérêt de Fusion Drive comparé à du 100% SSD est évident : on profite pour une bonne part des performances d'un support flash avec l'appui d'une capacité de stockage globale encore hors d'atteinte du SSD pour l'utilisateur lambda. D'autres tests sont à venir sur cette machine…
Sur le même sujet :
- Fusion Drive : suite de nos expérimentations
- Fusion Drive est compatible avec les anciens Mac
- Apple donne des explications sur Fusion Drive
- Test du Mac mini Core i7 Quad 2,3 GHz fin-2012
L'écran de gauche est branché sur le Mac mini Fusion Drive doté d'un Core i7 Quad à 2,3 GHz, 4 Go de RAM, un disque dur 1 To (5400 t/min) et un SSD de 128 Go. Cette machine coûte 1079€. L'écran de droite est branché sur un Mac mini en tout point identique, mais sans le SSD, il est vendu 829€.
Les deux volumes du Mac mini Fusion Drive sont présentés comme un seul groupe logique par le système. Rien ne laisse penser à l'utilisateur qu'il a en réalité deux volumes physiques distincts dans son ordinateur. Sur le bureau, une seule icône y figure et dans "A propos de ce Mac", un seul espace de stockage est aussi affiché. Mais il est précisé qu'il est formé d'un disque dur et d'un autre de type flash.
Il faut aller dans Rapport système pour voir les deux volumes mentionnés. Un disque dur Hitachi et son compagnon SSD, ainsi que le terme de "partition logique" ou de "Groupe de volumes logiques" dans Utilitaire de disque.
Nous avons ouvert iMovie avec un film 1080p, Aperture et VMWare Fusion avec Windows 7 dans lequel iTunes pour PC était lancé. Nous avons alors éteint les deux machines en même temps et coché l'option pour une réouverture automatique de ces applications au redémarrage.
Sans surprise, le Mac mini profite bien de son SSD. Si l'on compte l'enregistrement automatique des applications restées ouvertes suivi du redémarrage, le Mac mini Fusion Drive arrive sur le bureau en 54s contre 1 min 41s pour le mini équipé seulement d'un disque dur.
Pour le redémarrage seul, on arrive sur le bureau en 15 à 16s avec des applications en plein lancement. Sur le modèle avec disque dur seul, la partie démarrage dure environ 47s.
Si l'on compte en plus le chargement complet des applications, le temps total depuis la demande d'extinction est de 1 min 25s au lieu de 2 mn 48s sur l'autre Mac mini qui traîne sur la fin à rendre iMovie opérationnel. Avec 4 Go seulement de RAM (la dotation par défaut d'Apple sur ces deux configurations) on voit tout de suite le bénéfice du SSD.
Il faudrait juger avec un Mac mini ne fonctionnant que sur SSD pour avoir un tableau complet des avantages de chaque solution. Un comparatif avec le MacBook Pro 15" Retina équipé du même processeur (testé ici) devrait toutefois donner une petite idée.
Mais l'intérêt de Fusion Drive comparé à du 100% SSD est évident : on profite pour une bonne part des performances d'un support flash avec l'appui d'une capacité de stockage globale encore hors d'atteinte du SSD pour l'utilisateur lambda. D'autres tests sont à venir sur cette machine…
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