Dans une lettre adressée aux actionnaires de Microsoft, à ses partenaires, clients et salariés, Steve Ballmer trace quelques perspectives sur la manière dont son groupe va évoluer et il prend acte d'une profonde mutation en cours.
« Pour mieux comprendre ce que nous sommes sur le point de faire et ce que nous allons construire, il est important de reconnaître qu'un changement fondamental est en train de se produire dans notre secteur ».
Le passage le plus intéressant, et surtout le plus énigmatique, tient en une phrase, dans laquelle le PDG semble prévenir de l'arrivée future de nouveaux matériels aux couleurs de Microsoft. Deux précédents notables, et d'importance, sont cités pour illustrer le propos :
« Il viendra des moments où nous fabriquerons des appareils spécifiques à des fins précises, comme nous l'avons déjà fait avec la Xbox et la récente Microsoft Surface ».
Depuis l'annonce de la tablette Surface, les rumeurs d'un smartphone Microsoft ont redoublé de vigueur. Il y a encore quelques jours, cette hypothèse était reformulée avec la rumeur d'un lancement l'année prochaine (lire Microsoft : un téléphone devrait faire surface en 2013). L'autre angle est de resserrer plus encore les liens entre les logiciels, services et matériels de Microsoft et de ses partenaires.
Steve Ballmer énumère ensuite cinq grands domaines dans lesquels Microsoft va trouver de nouvelles opportunités : de nouveaux appareils profitant d'interactions tactiles et vocales ; des assistants capables d'agir en notre nom plutôt que sur commande ; les services dans le nuage pour les pros comme le grand public ; une unification réaffirmée des téléphones, PC, tablettes et services autour du seul et unique Windows et enfin, une ambition assez consensuelle, l'invention de nouvelles solutions pour aider les gens au quotidien à apprendre, jouer, travailler et interagir entre eux.
En marge de cette lettre, Reuters note que pour la troisième année consécutive, Steve Ballmer n'a pas réussi à décrocher le maximum de son bonus prévu pour consacrer les performances de sa gestion.
Au titre de l'année fiscale 2012, il lui a été versé 620 000$ (481 000€), une somme légèrement inférieure à celle de 2011 (682 500$). Dans le meilleur des cas, ce bonus s'élève à deux fois le salaire annuel. Celui-ci est établi à 685 000$ (531 000€) s'agissant du PDG de Microsoft.
Il lui a été fait grief de ventes de Windows en baisse de 3% sur l'année fiscale et d'un manquement vis-à-vis de Bruxelles à propos de l'obligation de proposer plusieurs navigateurs aux clients de Windows en Europe (lire Microsoft : le choix du navigateur a connu un bug). Si Microsoft a fait valoir de sa bonne foi dans l'affaire et s'est dit prêt à prolonger cette obligation, le groupe n'est pas encore à l'abri d'une sanction financière.
« Pour mieux comprendre ce que nous sommes sur le point de faire et ce que nous allons construire, il est important de reconnaître qu'un changement fondamental est en train de se produire dans notre secteur ».
Le passage le plus intéressant, et surtout le plus énigmatique, tient en une phrase, dans laquelle le PDG semble prévenir de l'arrivée future de nouveaux matériels aux couleurs de Microsoft. Deux précédents notables, et d'importance, sont cités pour illustrer le propos :
« Il viendra des moments où nous fabriquerons des appareils spécifiques à des fins précises, comme nous l'avons déjà fait avec la Xbox et la récente Microsoft Surface ».
Depuis l'annonce de la tablette Surface, les rumeurs d'un smartphone Microsoft ont redoublé de vigueur. Il y a encore quelques jours, cette hypothèse était reformulée avec la rumeur d'un lancement l'année prochaine (lire Microsoft : un téléphone devrait faire surface en 2013). L'autre angle est de resserrer plus encore les liens entre les logiciels, services et matériels de Microsoft et de ses partenaires.
Steve Ballmer énumère ensuite cinq grands domaines dans lesquels Microsoft va trouver de nouvelles opportunités : de nouveaux appareils profitant d'interactions tactiles et vocales ; des assistants capables d'agir en notre nom plutôt que sur commande ; les services dans le nuage pour les pros comme le grand public ; une unification réaffirmée des téléphones, PC, tablettes et services autour du seul et unique Windows et enfin, une ambition assez consensuelle, l'invention de nouvelles solutions pour aider les gens au quotidien à apprendre, jouer, travailler et interagir entre eux.
En marge de cette lettre, Reuters note que pour la troisième année consécutive, Steve Ballmer n'a pas réussi à décrocher le maximum de son bonus prévu pour consacrer les performances de sa gestion.
Au titre de l'année fiscale 2012, il lui a été versé 620 000$ (481 000€), une somme légèrement inférieure à celle de 2011 (682 500$). Dans le meilleur des cas, ce bonus s'élève à deux fois le salaire annuel. Celui-ci est établi à 685 000$ (531 000€) s'agissant du PDG de Microsoft.
Il lui a été fait grief de ventes de Windows en baisse de 3% sur l'année fiscale et d'un manquement vis-à-vis de Bruxelles à propos de l'obligation de proposer plusieurs navigateurs aux clients de Windows en Europe (lire Microsoft : le choix du navigateur a connu un bug). Si Microsoft a fait valoir de sa bonne foi dans l'affaire et s'est dit prêt à prolonger cette obligation, le groupe n'est pas encore à l'abri d'une sanction financière.