Apple a contre-attaqué face aux accusations de Samsung qui visent à laisser penser que le design de l'iPhone avait été inspiré et avait connu une inflexion dans son développement suite à un article d'un responsable de Sony [pdf]. Une interview distribuée en interne (dépourvue de toute image, avait déjà répondu Apple) et parue dans BusinessWEEK en février 2006 (lire aussi Apple/Samsung : des prototypes d'iPhone, d'iPad et Sony au milieu). L'homme y parlait du goût de Sony pour des produits portables aux lignes simples, dépourvues de superflu, avec des coins arrondis et sans excès de boutons.
Samsung expliquait qu'un designer d'Apple, Shin Nishibori, s'était alors vu confier la mission de réfléchir à un design de téléphone Apple inspiré par ces règles de Sony. Le nom du constructeur japonais apparaissait d'ailleurs sur les esquisses, parfois remplacé par le nom "Jony", en écho blagueur au diminutif de Jonathan Ive.
L'expert mandaté par Samsung avait également pointé vers le Sony Ericsson W950i comme un terminal dont les grandes masses (si l'on exclut le clavier) avaient influencé les réflexions des designers d'Apple durant le développement de l'iPhone.
Apple s'appuie sur un dessin réalisé à l'été 2005, six mois avant la parution de ce fameux article. Il montre un design qui mènera au tout premier iPhone. Mais il est frappant de constater à quel point il évoque déjà l'iPhone 4 blanc qui n'arrivera que cinq ans plus tard, que ce soit par sa face avant ou son profil incluant la ceinture métallique. Apple précise que ce design, nom de code "Purple", montre à l'évidence qu'elle n'a pas eu besoin des éléments abordés dans l'article paru l'année suivante pour réaliser ce type de look, tout en simplicité dans ses formes.
Quant au modèle dessiné par Shin Nishibori, qui reprend des éléments courants chez Sony, comme le jog-dial latéral, il est présenté comme un simple exercice de style par Richard Howarth, autre designer d'Apple « C'était une sorte de jeu de rôle amusant sur le thème de 'Que ferait Sony s'ils étaient à notre place' ? ».
Apple d'insister aussi sur le fait que rien du design imaginé par Shin Nishibori ne s'est retrouvé formalisé dans le premier iPhone. Ce dernier privilégie une symétrie des formes, contrairement à ce modèle fait "à la Sony", et cette ligne directrice s'est donc matérialisée dès 2005 (lire aussi iPhone : d'anciens prototypes sous toutes les coutures).
La juge Lucy Koh qui préside le procès Apple/Samsung s'ouvrant aujourd'hui en Californie, a finalement interdit à Samsung d'utiliser ces éléments d'une supposée inspiration du côté de chez Sony, précise The Verge.
Samsung expliquait qu'un designer d'Apple, Shin Nishibori, s'était alors vu confier la mission de réfléchir à un design de téléphone Apple inspiré par ces règles de Sony. Le nom du constructeur japonais apparaissait d'ailleurs sur les esquisses, parfois remplacé par le nom "Jony", en écho blagueur au diminutif de Jonathan Ive.
L'expert mandaté par Samsung avait également pointé vers le Sony Ericsson W950i comme un terminal dont les grandes masses (si l'on exclut le clavier) avaient influencé les réflexions des designers d'Apple durant le développement de l'iPhone.
Apple s'appuie sur un dessin réalisé à l'été 2005, six mois avant la parution de ce fameux article. Il montre un design qui mènera au tout premier iPhone. Mais il est frappant de constater à quel point il évoque déjà l'iPhone 4 blanc qui n'arrivera que cinq ans plus tard, que ce soit par sa face avant ou son profil incluant la ceinture métallique. Apple précise que ce design, nom de code "Purple", montre à l'évidence qu'elle n'a pas eu besoin des éléments abordés dans l'article paru l'année suivante pour réaliser ce type de look, tout en simplicité dans ses formes.
Quant au modèle dessiné par Shin Nishibori, qui reprend des éléments courants chez Sony, comme le jog-dial latéral, il est présenté comme un simple exercice de style par Richard Howarth, autre designer d'Apple « C'était une sorte de jeu de rôle amusant sur le thème de 'Que ferait Sony s'ils étaient à notre place' ? ».
Apple d'insister aussi sur le fait que rien du design imaginé par Shin Nishibori ne s'est retrouvé formalisé dans le premier iPhone. Ce dernier privilégie une symétrie des formes, contrairement à ce modèle fait "à la Sony", et cette ligne directrice s'est donc matérialisée dès 2005 (lire aussi iPhone : d'anciens prototypes sous toutes les coutures).
La juge Lucy Koh qui préside le procès Apple/Samsung s'ouvrant aujourd'hui en Californie, a finalement interdit à Samsung d'utiliser ces éléments d'une supposée inspiration du côté de chez Sony, précise The Verge.