De nouvelles pièces enregistrées en prévision du procès Apple/Samsung qui s'ouvre le 30 juillet en Californie, montrent différentes itérations de l'iPad et de l'iPhone (à l'époque, en 2004 pour l'iPad, qui portent dans certains cas encore la mention "iPod"). Le coréen en profite au passage pour étriller le californien, affirmant que le design de l'iPhone a été amplement influencé par des préceptes de design venus de Sony.
Des photos inédites montrent les pistes testées par les designers d'Apple, notamment sur les formes du téléphone ou l'intégration, imaginée un temps, d'un pied au dos de la tablette. The Verge en produit une galerie avec d'autres angles (lire aussi Le prototype d'iPad comparé à l'iPad 2).
Samsung fournit un document [pdf] dans lequel il affirme qu'Apple s'est largement inspirée de Sony dans la création du design du premier iPhone (galerie). Il est fait mention d'un article que Tony Fadell (alors responsable de l'iPod) avait fait circuler en février 2006 auprès de Steve Jobs, Jonathan Ive et d'autres, celui d'une interview d'un designer de Sony. L'homme évoquait la culture des produits Sony qui préféraient les lignes simples, dépourvues de superflu, avec des coins arrondis et sans excès de boutons.
Un designer d'Apple, Shin Nishibori, reçut alors instruction de réfléchir à un design de téléphone Apple inspiré par ces préceptes de Sony. Des dessins sur lesquels figurent d'ailleurs tantôt le nom de Sony comme rappel de cette mission, tantôt "Jony" en guise de clin d'oeil pour Jonathan Ive.
Richard Howarth, un autre membre de l'équipe d'Apple, constata que le terrain défriché avec ce design, contrairement à un autre déjà à l'étude, avait plusieurs qualités : celle de donner un aspect plus compact et une forme plus agréable pour l'utilisation. Shin Nishibori confirma que ses essais, inspirée par les propos de son homologue chez Sony, permirent de prendre une nouvelle direction pour la définition du modèle d'Apple.
Ici deux prototypes d'iPhone datant de 2006, le premier (P1) à gauche qui semble une évolution de l'un des iPod mini (et fait aussi penser aux actuels Lumia de Nokia) et son voisin (P2) qui possédait déjà de nombreux traits de ce qui allait devenir, plusieurs années plus tard, l'iPhone 4.
Samsung, toujours dans ce document, défend l'idée qu'il avait lui-même réfléchi à des designs de téléphones à grand écran, aux coins arrondis, présentant des grilles d'icônes et plusieurs orientations d'affichage, et ce dès septembre 2006.
[MàJ] : Apple a répondu aux pièces fournies par Samsung, contestant la possibilité qu'elles soient utilisées durant le procès, explique AllThingsD.
Apple développe plusieurs arguments : par exemple que l'article dont il est fait mention sur le design de Sony, paru dans BusinessWeek, ne comportait aucune image. Empêchant ainsi de juger si des produits Apple sont dérivés de ceux de Sony. Ensuite, que les propos du designer Shin Nishibori faisaient partie d'une déposition non autorisée par la cour. Ensuite que Samsung a présenté ces arguments bien après la période prévue pour le faire. Ou encore, qu'un juge a déjà estimé que la théorie selon laquelle les brevets d'Apple étaient illégitimes du fait de design de Sony antérieurs à eux, n'était pas recevable.
Des photos inédites montrent les pistes testées par les designers d'Apple, notamment sur les formes du téléphone ou l'intégration, imaginée un temps, d'un pied au dos de la tablette. The Verge en produit une galerie avec d'autres angles (lire aussi Le prototype d'iPad comparé à l'iPad 2).
Samsung fournit un document [pdf] dans lequel il affirme qu'Apple s'est largement inspirée de Sony dans la création du design du premier iPhone (galerie). Il est fait mention d'un article que Tony Fadell (alors responsable de l'iPod) avait fait circuler en février 2006 auprès de Steve Jobs, Jonathan Ive et d'autres, celui d'une interview d'un designer de Sony. L'homme évoquait la culture des produits Sony qui préféraient les lignes simples, dépourvues de superflu, avec des coins arrondis et sans excès de boutons.
Un designer d'Apple, Shin Nishibori, reçut alors instruction de réfléchir à un design de téléphone Apple inspiré par ces préceptes de Sony. Des dessins sur lesquels figurent d'ailleurs tantôt le nom de Sony comme rappel de cette mission, tantôt "Jony" en guise de clin d'oeil pour Jonathan Ive.
Richard Howarth, un autre membre de l'équipe d'Apple, constata que le terrain défriché avec ce design, contrairement à un autre déjà à l'étude, avait plusieurs qualités : celle de donner un aspect plus compact et une forme plus agréable pour l'utilisation. Shin Nishibori confirma que ses essais, inspirée par les propos de son homologue chez Sony, permirent de prendre une nouvelle direction pour la définition du modèle d'Apple.
Ici deux prototypes d'iPhone datant de 2006, le premier (P1) à gauche qui semble une évolution de l'un des iPod mini (et fait aussi penser aux actuels Lumia de Nokia) et son voisin (P2) qui possédait déjà de nombreux traits de ce qui allait devenir, plusieurs années plus tard, l'iPhone 4.
Samsung, toujours dans ce document, défend l'idée qu'il avait lui-même réfléchi à des designs de téléphones à grand écran, aux coins arrondis, présentant des grilles d'icônes et plusieurs orientations d'affichage, et ce dès septembre 2006.
[MàJ] : Apple a répondu aux pièces fournies par Samsung, contestant la possibilité qu'elles soient utilisées durant le procès, explique AllThingsD.
Apple développe plusieurs arguments : par exemple que l'article dont il est fait mention sur le design de Sony, paru dans BusinessWeek, ne comportait aucune image. Empêchant ainsi de juger si des produits Apple sont dérivés de ceux de Sony. Ensuite, que les propos du designer Shin Nishibori faisaient partie d'une déposition non autorisée par la cour. Ensuite que Samsung a présenté ces arguments bien après la période prévue pour le faire. Ou encore, qu'un juge a déjà estimé que la théorie selon laquelle les brevets d'Apple étaient illégitimes du fait de design de Sony antérieurs à eux, n'était pas recevable.