Phil Libin, le patron d'Evernote, a esquissé quelques-unes des évolutions prévues pour son logiciel de collecte et de stockage de contenus [ 3.1.2 – Français – Gratuit – 21,6 Mo – Evernote]. Il a aussi rappelé le modèle économique de son entreprise qui entend se tenir à l'écart de la revente d'informations personnelles.
Dans une interview à TechCrunch, Libin révèle qu'une importante refonte du service sera proposée dans les deux prochains mois et d'ici Noël, les applications actuelles recevront des mises à jour.
Les contenus déposés sur Evernote sont traditionnellement des données personnelles, que l'on a soi-même choisi de stocker depuis toutes sortes de passerelles. À cela, Evernote va associer d'autres informations, récupérées de manière automatique. Phil Libin évoque à ce sujet le "Quantified Self", ces données que l'on compile sur son activité personnelle quotidienne, dans différents domaines. Evernote permettrait d'organiser ces informations et de les partager en comité réduit avec d'autres personnes, mais pas vers Facebook par exemple.
Autre sujet d'intérêt pour Libin, la collecte des choses importantes que l'on a pu croiser au fil de nos lectures sur les supports électroniques. Des synergies autour du Kindle sont par exemple à attendre « Je pense que les livres sont comme la nourriture. Des souvenirs se forment lors de la lecture de livres, d'articles et de périodiques, et ces choses-là aujourd'hui ne sont pas récupérées de manière adéquate. J'aimerai faire quelque chose autour de ça. Je ne veux pas qu'Evernote devienne un endroit pour stocker des médias, mais je veux que ce soit l'endroit où vous enregistrez des souvenirs, des annotations.
C'est particulièrement important avec les livres électroniques. Lorsque vous avez fini de lire un eBook, vous ne pouvez pas le poser sur votre étagère. Donc vos souvenirs de ce livre s'estompent. Au moins, de voir physiquement ce livre va permettre de maintenir vos souvenirs dans une certaine fraîcheur, mais si ce livre ne réside que sur un Kindle ou un iPad, vous n'avez plus ce genre de découverte fortuite. Nous essayons de proposer cela, et ça pourrait être très sympa. Nous avons des objectifs précis et des idées dans ce domaine. L'activité de lecture est l'un de ces domaines où Evernote pourrait être utile. »
Phil Libin parle ensuite du modèle économique d'Evernote, où le logiciel est gratuit, assez complet, mais où il faut payer pour passer en Premium et gagner quelques fonctions supplémentaires ou davantage de capacité de stockage.
Evernote compte s'en tenir à cette politique où ses revenus ne proviennent pas de la publicité, et par extension de la revente d'informations sur ses utilisateurs. Mais de l'acquisition de ces fonctions et prestations supplémentaires. Son leitmotiv est de faire évoluer son produit, et d'espérer déclencher une adhésion payante de la part de l'utilisateur. Une approche forcément sur le long terme : « Il s'agit d'une démarche délibérée. Nous disons la chose suivante : il est plus important pour nous que vous restiez plutôt que vous payiez. Et plus vous restez, plus il y a de chances que vous commenciez à payer. Aujourd'hui, les gens ne se mettent pas à payer pour une fonction en particulier, mais simplement parce qu'ils mettent énormément de choses de leur quotidien dans Evernote, et qu'ils aiment ça. »
Dans une interview à TechCrunch, Libin révèle qu'une importante refonte du service sera proposée dans les deux prochains mois et d'ici Noël, les applications actuelles recevront des mises à jour.
Les contenus déposés sur Evernote sont traditionnellement des données personnelles, que l'on a soi-même choisi de stocker depuis toutes sortes de passerelles. À cela, Evernote va associer d'autres informations, récupérées de manière automatique. Phil Libin évoque à ce sujet le "Quantified Self", ces données que l'on compile sur son activité personnelle quotidienne, dans différents domaines. Evernote permettrait d'organiser ces informations et de les partager en comité réduit avec d'autres personnes, mais pas vers Facebook par exemple.
Autre sujet d'intérêt pour Libin, la collecte des choses importantes que l'on a pu croiser au fil de nos lectures sur les supports électroniques. Des synergies autour du Kindle sont par exemple à attendre « Je pense que les livres sont comme la nourriture. Des souvenirs se forment lors de la lecture de livres, d'articles et de périodiques, et ces choses-là aujourd'hui ne sont pas récupérées de manière adéquate. J'aimerai faire quelque chose autour de ça. Je ne veux pas qu'Evernote devienne un endroit pour stocker des médias, mais je veux que ce soit l'endroit où vous enregistrez des souvenirs, des annotations.
C'est particulièrement important avec les livres électroniques. Lorsque vous avez fini de lire un eBook, vous ne pouvez pas le poser sur votre étagère. Donc vos souvenirs de ce livre s'estompent. Au moins, de voir physiquement ce livre va permettre de maintenir vos souvenirs dans une certaine fraîcheur, mais si ce livre ne réside que sur un Kindle ou un iPad, vous n'avez plus ce genre de découverte fortuite. Nous essayons de proposer cela, et ça pourrait être très sympa. Nous avons des objectifs précis et des idées dans ce domaine. L'activité de lecture est l'un de ces domaines où Evernote pourrait être utile. »
Phil Libin parle ensuite du modèle économique d'Evernote, où le logiciel est gratuit, assez complet, mais où il faut payer pour passer en Premium et gagner quelques fonctions supplémentaires ou davantage de capacité de stockage.
Evernote compte s'en tenir à cette politique où ses revenus ne proviennent pas de la publicité, et par extension de la revente d'informations sur ses utilisateurs. Mais de l'acquisition de ces fonctions et prestations supplémentaires. Son leitmotiv est de faire évoluer son produit, et d'espérer déclencher une adhésion payante de la part de l'utilisateur. Une approche forcément sur le long terme : « Il s'agit d'une démarche délibérée. Nous disons la chose suivante : il est plus important pour nous que vous restiez plutôt que vous payiez. Et plus vous restez, plus il y a de chances que vous commenciez à payer. Aujourd'hui, les gens ne se mettent pas à payer pour une fonction en particulier, mais simplement parce qu'ils mettent énormément de choses de leur quotidien dans Evernote, et qu'ils aiment ça. »