Les produits Apple n'ont officiellement pas le droit d'entrer en Iran, mais on peut néanmoins les y trouver assez facilement, explique Reuters au travers d'un reportage dans ce pays soumis à un embargo américain.
L'auteur estime à autour de 100 le nombre de magasins à Téhéran qui vendent de l'Apple d'une manière ou d'une autre. L'article parle notamment de deux revendeurs spécialisés, Radan Mac et Iran Apple Center. Les circuits d'approvisionnement sont divers et variés, les produits peuvent passer par des pays limitrophes comme la Turquie, mais un de ces revendeurs non autorisés dit lui les acheter auprès de distributeurs en Asie. Toutefois le tour de vis appliqué sur la circulation des produits à destination de ce pays rend les choses de plus en plus compliquées, sans parler des frais de douanes.
Pour autant les prix arrivent à rester peu ou prou équivalents à ceux pratiqués aux États-Unis. Les choses sont plus compliquées en revanche pour les pièces détachées. Il faut parfois dépouiller du matériel neuf pour réparer de l'ancien.
La clientèle n'est guère différente de celle que l'on trouve ailleurs : des graphistes, musiciens, photographes, mais aussi des administrations, la télévision d'État ou la banque centrale s'équipent aussi de Macintosh.
L'achat de biens immatériel n'est pas moins prisé. L'accès à l'iTunes Store étant bloqué, il faut pour les plus bricoleurs installer un VPN pour se connecter à la boutique d'Apple et télécharger des applications (la musique apparemment est massivement piratée). Ces clients d'iTunes utilisent ensuite des cartes obtenues de l'étranger pour mener leurs achats.
La conclusion donne la parole à l'un de ces revendeurs, Majid Tavassoli, 51 ans, véritable fan d'Apple, qui vend du matériel à la Pomme depuis 17 ans, emploie 20 personnes et offre des tutoriaux en persan sur l'App Store. Sa première frustration découle de son implication dans ce métier, du fait d'être lié à une entreprise avec laquelle il lui est interdit de communiquer directement : « Au fil des années j'ai dû installer plus de 4000 Mac ici. Apple serait sacrément fière de moi et pourtant ils ne me connaissent même pas. C'est ça qui est vraiment le plus difficile ».
L'auteur estime à autour de 100 le nombre de magasins à Téhéran qui vendent de l'Apple d'une manière ou d'une autre. L'article parle notamment de deux revendeurs spécialisés, Radan Mac et Iran Apple Center. Les circuits d'approvisionnement sont divers et variés, les produits peuvent passer par des pays limitrophes comme la Turquie, mais un de ces revendeurs non autorisés dit lui les acheter auprès de distributeurs en Asie. Toutefois le tour de vis appliqué sur la circulation des produits à destination de ce pays rend les choses de plus en plus compliquées, sans parler des frais de douanes.
Pour autant les prix arrivent à rester peu ou prou équivalents à ceux pratiqués aux États-Unis. Les choses sont plus compliquées en revanche pour les pièces détachées. Il faut parfois dépouiller du matériel neuf pour réparer de l'ancien.
La clientèle n'est guère différente de celle que l'on trouve ailleurs : des graphistes, musiciens, photographes, mais aussi des administrations, la télévision d'État ou la banque centrale s'équipent aussi de Macintosh.
L'achat de biens immatériel n'est pas moins prisé. L'accès à l'iTunes Store étant bloqué, il faut pour les plus bricoleurs installer un VPN pour se connecter à la boutique d'Apple et télécharger des applications (la musique apparemment est massivement piratée). Ces clients d'iTunes utilisent ensuite des cartes obtenues de l'étranger pour mener leurs achats.
La conclusion donne la parole à l'un de ces revendeurs, Majid Tavassoli, 51 ans, véritable fan d'Apple, qui vend du matériel à la Pomme depuis 17 ans, emploie 20 personnes et offre des tutoriaux en persan sur l'App Store. Sa première frustration découle de son implication dans ce métier, du fait d'être lié à une entreprise avec laquelle il lui est interdit de communiquer directement : « Au fil des années j'ai dû installer plus de 4000 Mac ici. Apple serait sacrément fière de moi et pourtant ils ne me connaissent même pas. C'est ça qui est vraiment le plus difficile ».