Depuis que Twitter a lancé un pavé dans la mare virtuelle des développeurs de clients tierces l'an dernier (lire : Un pavé dans la mare Twitter), les relations entre le réseau social et les développeurs ont été plus ou moins orageuses. Depuis cet article qui remettait en cause l'existence même des clients non officiels, Twitter n'a pris aucune mesure contre les autres applications et certains pensaient qu'elles allaient se normaliser.
Cet espoir a été brisé il y a quelques jours quand Michael Sippey a publié un nouvel article à destination des développeurs. Dans ce billet, il évoque les nouvelles fonctions enrichies de Twitter — chaque tweet pourra s'accompagner de contenus en lien avec son sujet — et réitère ce qui avait été dit il y a plus d'un an. Un client Twitter qui reprend les fonctions des applications officielles n'est pas souhaité.
Selon des informations obtenues par le site The Verge, le réseau social entend opérer une profonde transformation dans les mois à venir. Twitter passerait d'un réseau très simple et ouvert à un réseau fermé sur le même modèle que Facebook. Pour accéder aux messages, il faudrait nécessairement passer par le site Internet ou par les applications officielles. À terme, les clients tiers tels que Tweetbot et Twittelator Neue sur l'iPhone ou Osfoora sur Mac n'auraient plus de raison d'être.
Twitter veut maintenant gagner de l'argent et les options sont assez réduites pour y arriver : le réseau doit placer de la publicité dans les timelines de ses utilisateurs. Elle ne prend pas simplement la forme de bannières publicitaires, il peut aussi s'agir de tweets sponsorisés. L'enjeu pour le réseau serait de faire respecter ses publicités dans toutes les applications développées par d'autres développeurs et contrôler que ces clients tiers ne permettent pas de les masquer.
On sait que certains d'entre eux, comme Tweetbot, ajoutent des fonctions qui gênent le réseau. On pense à la possibilité de bloquer certains messages ou utilisateurs, mais aussi à la synchronisation de la position de lecture qui va à l'encontre de la philosophie même de Twitter qui se veut le réseau social du présent (vous ne devriez lire que les tweets qui viennent juste d'être écrits).
Les filtres et la synchronisation, deux fonctions de Tweetbot qui gêneraient Twitter à terme.
Plutôt que d'exercer ce contrôle permanent et certainement coûteux, Twitter préférerait selon les informations du site couper l'API indispensable au bon fonctionnement des clients tiers. Ou peut-être, ajouter des fonctions sur son site et ses applications et rendre de fait les autres applications inutiles. Quoi qu'il en soit, le résultat serait le même : Twitter deviendrait un peu comme Facebook. Ce serait certainement une excellente nouvelle pour les investisseurs et sans doute aussi pour tous ceux qui découvrent aujourd'hui ou découvriront demain le réseau. Ceux qui, au contraire, ont découvert le réseau à ses débuts, quand on ne pouvait même pas répondre à un message, seraient pour le moins peinés par le changement.
Certains imaginent même des plans B. Si jamais Twitter fermait son réseau, Brent Simmons, l'ancien créateur de NetNewsWire, envisage de construire un réseau ouvert autour de flux RSS. Les utilisateurs les plus pointus sur le plan technique sauraient ainsi très bien s'en sortir pour recréer Twitter sans Twitter. Le réseau perdrait ainsi sans doute quelques utilisateurs, mais si le réseau entend devenir le nouveau Facebook, ce ne serait pas une grande perte…
Cet espoir a été brisé il y a quelques jours quand Michael Sippey a publié un nouvel article à destination des développeurs. Dans ce billet, il évoque les nouvelles fonctions enrichies de Twitter — chaque tweet pourra s'accompagner de contenus en lien avec son sujet — et réitère ce qui avait été dit il y a plus d'un an. Un client Twitter qui reprend les fonctions des applications officielles n'est pas souhaité.
Selon des informations obtenues par le site The Verge, le réseau social entend opérer une profonde transformation dans les mois à venir. Twitter passerait d'un réseau très simple et ouvert à un réseau fermé sur le même modèle que Facebook. Pour accéder aux messages, il faudrait nécessairement passer par le site Internet ou par les applications officielles. À terme, les clients tiers tels que Tweetbot et Twittelator Neue sur l'iPhone ou Osfoora sur Mac n'auraient plus de raison d'être.
Twitter veut maintenant gagner de l'argent et les options sont assez réduites pour y arriver : le réseau doit placer de la publicité dans les timelines de ses utilisateurs. Elle ne prend pas simplement la forme de bannières publicitaires, il peut aussi s'agir de tweets sponsorisés. L'enjeu pour le réseau serait de faire respecter ses publicités dans toutes les applications développées par d'autres développeurs et contrôler que ces clients tiers ne permettent pas de les masquer.
On sait que certains d'entre eux, comme Tweetbot, ajoutent des fonctions qui gênent le réseau. On pense à la possibilité de bloquer certains messages ou utilisateurs, mais aussi à la synchronisation de la position de lecture qui va à l'encontre de la philosophie même de Twitter qui se veut le réseau social du présent (vous ne devriez lire que les tweets qui viennent juste d'être écrits).
Les filtres et la synchronisation, deux fonctions de Tweetbot qui gêneraient Twitter à terme.
Plutôt que d'exercer ce contrôle permanent et certainement coûteux, Twitter préférerait selon les informations du site couper l'API indispensable au bon fonctionnement des clients tiers. Ou peut-être, ajouter des fonctions sur son site et ses applications et rendre de fait les autres applications inutiles. Quoi qu'il en soit, le résultat serait le même : Twitter deviendrait un peu comme Facebook. Ce serait certainement une excellente nouvelle pour les investisseurs et sans doute aussi pour tous ceux qui découvrent aujourd'hui ou découvriront demain le réseau. Ceux qui, au contraire, ont découvert le réseau à ses débuts, quand on ne pouvait même pas répondre à un message, seraient pour le moins peinés par le changement.
Certains imaginent même des plans B. Si jamais Twitter fermait son réseau, Brent Simmons, l'ancien créateur de NetNewsWire, envisage de construire un réseau ouvert autour de flux RSS. Les utilisateurs les plus pointus sur le plan technique sauraient ainsi très bien s'en sortir pour recréer Twitter sans Twitter. Le réseau perdrait ainsi sans doute quelques utilisateurs, mais si le réseau entend devenir le nouveau Facebook, ce ne serait pas une grande perte…