En marge de la Google I/O, Adobe a confié à Cnet que si les standards du web ne pouvaient pas encore prétendre à totalement remplacer Flash, ils couvraient désormais 80 % des fonctions de cette technologie. Mieux, Adobe estime désormais que non seulement les standards du web arriveront à parité de fonction avec Flash, mais aussi qu'ils iront beaucoup plus loin.
Le responsable de ces déclarations est l'ardéchois Arno Gourdol, le directeur des activités de création de contenu web chez Adobe. Passé par Apple où il a dirigé les travaux sur l'interface utilisateur de Mac OS puis ceux de la réécriture complète du Finder pour Mac OS X, il travaille chez Adobe depuis 2001. Il est responsable du développement de XMP, la plateforme open-source de métadonnées d'Adobe, et a plus récemment dirigé l'ingénierie d'Adobe AIR. Connu pour son attachement aux standards du web, il est aujourd'hui une figure de la transition d'Adobe de Flash à des outils de conception prenant en compte ces standards.
Muse et Edge sont deux produits issus de ce mouvement, et l'un comme l'autre reprennent la philosophie de Flash en l'adaptant aux langages du web. Ainsi, Muse permet aux graphistes de développer des sites sans toucher à une seule ligne de code. Edge, quant à lui, permet de créer des animations et des éléments interactifs en HTML5/CSS3/JavaScript. Flash n'a néanmoins pas dit son dernier mot : il garde pour lui l'accélération 3D via WebGL et une communauté de développeurs imposante. Mais Adobe semble décidée à répondre aux besoins des développeurs web et s'oriente peu à peu vers la création d'un ou plusieurs IDE dédiés.
Au-delà de Flash, Gourdol a pu donner son avis au sujet du débat intense qui a lieu sur la question de l'adaptation du web aux écrans de haute résolution — elle se pose pour le moment pour l'iPhone, l'iPad et le MacBook Pro Retina, mais va devenir globale d'ici quelques années. Alors que certains estiment qu'un mécanisme en JavaScript suffit, d'autres ont proposé divers ajustements du langage HTML pour prendre en compte diverses tailles d'images. La proposition d'un ingénieur d'Apple, qui imagine ajouter un attribut
Le responsable de ces déclarations est l'ardéchois Arno Gourdol, le directeur des activités de création de contenu web chez Adobe. Passé par Apple où il a dirigé les travaux sur l'interface utilisateur de Mac OS puis ceux de la réécriture complète du Finder pour Mac OS X, il travaille chez Adobe depuis 2001. Il est responsable du développement de XMP, la plateforme open-source de métadonnées d'Adobe, et a plus récemment dirigé l'ingénierie d'Adobe AIR. Connu pour son attachement aux standards du web, il est aujourd'hui une figure de la transition d'Adobe de Flash à des outils de conception prenant en compte ces standards.
Muse et Edge sont deux produits issus de ce mouvement, et l'un comme l'autre reprennent la philosophie de Flash en l'adaptant aux langages du web. Ainsi, Muse permet aux graphistes de développer des sites sans toucher à une seule ligne de code. Edge, quant à lui, permet de créer des animations et des éléments interactifs en HTML5/CSS3/JavaScript. Flash n'a néanmoins pas dit son dernier mot : il garde pour lui l'accélération 3D via WebGL et une communauté de développeurs imposante. Mais Adobe semble décidée à répondre aux besoins des développeurs web et s'oriente peu à peu vers la création d'un ou plusieurs IDE dédiés.
Au-delà de Flash, Gourdol a pu donner son avis au sujet du débat intense qui a lieu sur la question de l'adaptation du web aux écrans de haute résolution — elle se pose pour le moment pour l'iPhone, l'iPad et le MacBook Pro Retina, mais va devenir globale d'ici quelques années. Alors que certains estiment qu'un mécanisme en JavaScript suffit, d'autres ont proposé divers ajustements du langage HTML pour prendre en compte diverses tailles d'images. La proposition d'un ingénieur d'Apple, qui imagine ajouter un attribut
srcset
à la balise img
pour lister les différentes ressources, n'est pas la moins intéressante de toutes. Mais pour Gourdol, aucune solution n'est satisfaisante pour le moment : « en réalité, c'est un problème plutôt compliqué. Nous pensons que personne n'a trouvé la meilleure façon de faire pour le moment. »