Dans la bataille juridique opposant Samsung à Apple, Google était jusqu'ici restée très discrète : selon le Korea Times, la firme de Mountain View aurait néanmoins décidé de s'en mêler. Google travaillerait avec Samsung à créer un front commun destiné à contre-attaquer.
Samsung a ces derniers jours perdu d'importantes batailles contre Apple, la justice fédérale américaine ayant coup sur coup interdit la Galaxy Tab 10.1 puis le Galaxy Nexus à la vente aux États-Unis (lire : Apple gagne une injonction préliminaire contre le Galaxy Nexus). Dans un cas comme dans l'autre, Samsung a fait appel. Au sujet du Galaxy Nexus, la firme coréenne estime que la cour a mal interprété le « brevet Siri » d'Apple et conteste de manière assez absurde être concurrente d'Apple. Samsung tient en fait à réduire au maximum la portée du « brevet Siri » et à battre en brèche l'argument selon lequel une potentielle violation de brevets ferait perdre des parts de marché à Apple, et lui causerait donc un dommage.
Samsung pourrait perdre 80 millions de dollars si la Galaxy Tab 10.1 était interdite aux États-Unis, et plus de 200 millions de dollars si certain de ses smartphones étaient aussi concernés. Le fond de l'affaire repose sur les frais de licence pour des brevets FRAND : Samsung demande à Apple de payer 2,4 % du prix de vente d'un iPhone ou d'un iPad pour le droit d'utiliser ces brevets couvrant des standards de la communication sans-fil, un montant jugé injuste par la firme de Cupertino.
Les autorités de la concurrence américaines et européennes mènent en ce moment-même une enquête contre Samsung et contre Google (au titre de son acquisition de Motorola) pour un potentiel abus sur les licences FRAND. Les brevets concernés, essentiels à des standards et donc incontournables, sont normalement ouvert à des licences justes, raisonnables et non-discriminatoires, mais Samsung comme Motorola pourraient bénéficier de leur position de force pour les proposer à des tarifs anormalement élevés. C'est précisement le nœud du problème dans le cas d'Apple.
Samsung a ces derniers jours perdu d'importantes batailles contre Apple, la justice fédérale américaine ayant coup sur coup interdit la Galaxy Tab 10.1 puis le Galaxy Nexus à la vente aux États-Unis (lire : Apple gagne une injonction préliminaire contre le Galaxy Nexus). Dans un cas comme dans l'autre, Samsung a fait appel. Au sujet du Galaxy Nexus, la firme coréenne estime que la cour a mal interprété le « brevet Siri » d'Apple et conteste de manière assez absurde être concurrente d'Apple. Samsung tient en fait à réduire au maximum la portée du « brevet Siri » et à battre en brèche l'argument selon lequel une potentielle violation de brevets ferait perdre des parts de marché à Apple, et lui causerait donc un dommage.
Samsung pourrait perdre 80 millions de dollars si la Galaxy Tab 10.1 était interdite aux États-Unis, et plus de 200 millions de dollars si certain de ses smartphones étaient aussi concernés. Le fond de l'affaire repose sur les frais de licence pour des brevets FRAND : Samsung demande à Apple de payer 2,4 % du prix de vente d'un iPhone ou d'un iPad pour le droit d'utiliser ces brevets couvrant des standards de la communication sans-fil, un montant jugé injuste par la firme de Cupertino.
Les autorités de la concurrence américaines et européennes mènent en ce moment-même une enquête contre Samsung et contre Google (au titre de son acquisition de Motorola) pour un potentiel abus sur les licences FRAND. Les brevets concernés, essentiels à des standards et donc incontournables, sont normalement ouvert à des licences justes, raisonnables et non-discriminatoires, mais Samsung comme Motorola pourraient bénéficier de leur position de force pour les proposer à des tarifs anormalement élevés. C'est précisement le nœud du problème dans le cas d'Apple.