Le différend entre Apple et Proview autour des droits d'utilisation de la marque iPad en Chine s'est soldé pour 60 millions de dollars (47,5 millions d'euros). Dans une dépêche, l'Associated Press indique qu'au terme d'une médiation les fonds ont été versés et qu'ils vont contribuer à apurer une dette importante de Proview.
L'un de ses créanciers, Fubon Insurance, avait à deux reprises tenté d'obtenir la liquidation de Proview pour récupérer environ 8,6 millions de dollars. En mars derniers, un représentant de Proview parlait de dettes s'élevant au total à 2 milliards, en mai dernier un tout autre chiffre de 65 millions était avancé.
À l'issue de ce règlement avec Apple, un avocat de Proview expliquait que son client avait espéré obtenir jusqu'à 400 millions de dollars, mais le temps pressait. Et le spectre d'une liquidation est toujours d'actualité. Le même conseiller, Xie Xianghui, estime toutefois que ce résultat est « acceptable pour les deux parties ».
En 2009, Apple, via un faux nez basé en Angleterre et baptisé IPADL (IP Applications Developement), avait acheté discrètement et pour la modique somme de 35 000£ (43 000€) les droits de cette marque IPAD que Proview n'utilisait plus (à l'origine employée pour un ordinateur ressemblant à l'iMac).
Proview Shenzen soutenait que le transfert de ces droits avait été négocié par sa filiale Proview Taiwan et que celle-ci n'avait pas le droit d'inclure les deux marques déposées pour la Chine continentale. Proview Taiwan n'en aurait pas non plus informé sa maison mère. Proview accusait donc Apple d'utiliser frauduleusement la marque iPad en Chine alors qu'elle ne la possédait que pour Taiwan, Hong-Kong et Macao (et le reste du monde). Toutes choses qu'Apple avait contestées, en précisant que ces droits pour la Chine continentale avaient toujours été expressément inclus dans l'accord signé.
Apple peut donc continuer à vendre l'iPad sur le très important marché chinois, et nul doute que ces 60 millions pèsent peu au regard des opportunités pour la tablette dans le pays…
L'un de ses créanciers, Fubon Insurance, avait à deux reprises tenté d'obtenir la liquidation de Proview pour récupérer environ 8,6 millions de dollars. En mars derniers, un représentant de Proview parlait de dettes s'élevant au total à 2 milliards, en mai dernier un tout autre chiffre de 65 millions était avancé.
À l'issue de ce règlement avec Apple, un avocat de Proview expliquait que son client avait espéré obtenir jusqu'à 400 millions de dollars, mais le temps pressait. Et le spectre d'une liquidation est toujours d'actualité. Le même conseiller, Xie Xianghui, estime toutefois que ce résultat est « acceptable pour les deux parties ».
En 2009, Apple, via un faux nez basé en Angleterre et baptisé IPADL (IP Applications Developement), avait acheté discrètement et pour la modique somme de 35 000£ (43 000€) les droits de cette marque IPAD que Proview n'utilisait plus (à l'origine employée pour un ordinateur ressemblant à l'iMac).
Proview Shenzen soutenait que le transfert de ces droits avait été négocié par sa filiale Proview Taiwan et que celle-ci n'avait pas le droit d'inclure les deux marques déposées pour la Chine continentale. Proview Taiwan n'en aurait pas non plus informé sa maison mère. Proview accusait donc Apple d'utiliser frauduleusement la marque iPad en Chine alors qu'elle ne la possédait que pour Taiwan, Hong-Kong et Macao (et le reste du monde). Toutes choses qu'Apple avait contestées, en précisant que ces droits pour la Chine continentale avaient toujours été expressément inclus dans l'accord signé.
Apple peut donc continuer à vendre l'iPad sur le très important marché chinois, et nul doute que ces 60 millions pèsent peu au regard des opportunités pour la tablette dans le pays…