Google F1 est un nouveau système de gestion de base de données relationnel censé combiner la facilité d'utilisation de MySQL et la « scalabilité » des systèmes NoSQL. N'allez pas y voir un nouvel épisode de la guerre que se livrent Google et Oracle, propriétaire de MySQL : F1 répond d'abord et avant tout à des impératifs techniques qui se posent depuis des années à Google et autres sites à forte audience.
La plupart des services de Google utilisent le SGBD MySQL, comme d'ailleurs de très nombreuses entreprises et la plupart des sites et blogs que vous visitez quotidiennement. Bien que simple à utiliser et facile à comprendre, il est réputé pour être lent en écriture et avoir des performances médiocres en cas de très forte charge : le mouvement NoSQL, qui a remis au goût du jour les SGBD non-relationnels, s'est formé autour de la nécessité de créer des systèmes de gestion de base de données capables de gérer de très nombreux accès, au prix de la compatibilité avec la syntaxe SQL.
Si cette réputation de MySQL est en partie exagérée et que Sun puis Oracle ont travaillé à son adaptation aux contraintes des grandes entreprises et des services les plus visités, plusieurs acteurs du web ont développé leurs propres systèmes. F1 est le premier à adopter les principes du NoSQL tout en étant relationnel et en étant compatible SQL : il est aujourd'hui à la base d'AdWords, la régie publicitaire de Google. Il a la particularité d'être tolérant aux pannes et d'être entièrement distribué : il s'appuie sur Spanner, le système de stockage de Google, et ses données sont répliquées sur de nombreux serveurs.
Google résume l'approche de F1 de manière très claire : « Avec F1, nous avons construit un système hybride qui combine l'évolutivité, la tolérance de panne, le partitionnement dynamique, et tout cela à un coût bien inférieur, comparable aux systèmes "NoSQL" tout en conservant la facilité d'utilisation, les habitudes et la sécurisation que l'on attend d'une base de données relationnelle. » Comme Google, Amazon, Facebook ou encore Twitter ont travaillé sur le sujet, sans parvenir à une réponse définitive : certains d'entre eux sont même revenus, du moins en partie, au bon vieux MySQL. Reste qu'avec cette solution, Google prend une option sur le marché de l'entreprise, où elle pourrait venir concurrencer Amazon ou Oracle dans quelques années.
La plupart des services de Google utilisent le SGBD MySQL, comme d'ailleurs de très nombreuses entreprises et la plupart des sites et blogs que vous visitez quotidiennement. Bien que simple à utiliser et facile à comprendre, il est réputé pour être lent en écriture et avoir des performances médiocres en cas de très forte charge : le mouvement NoSQL, qui a remis au goût du jour les SGBD non-relationnels, s'est formé autour de la nécessité de créer des systèmes de gestion de base de données capables de gérer de très nombreux accès, au prix de la compatibilité avec la syntaxe SQL.
Si cette réputation de MySQL est en partie exagérée et que Sun puis Oracle ont travaillé à son adaptation aux contraintes des grandes entreprises et des services les plus visités, plusieurs acteurs du web ont développé leurs propres systèmes. F1 est le premier à adopter les principes du NoSQL tout en étant relationnel et en étant compatible SQL : il est aujourd'hui à la base d'AdWords, la régie publicitaire de Google. Il a la particularité d'être tolérant aux pannes et d'être entièrement distribué : il s'appuie sur Spanner, le système de stockage de Google, et ses données sont répliquées sur de nombreux serveurs.
Google résume l'approche de F1 de manière très claire : « Avec F1, nous avons construit un système hybride qui combine l'évolutivité, la tolérance de panne, le partitionnement dynamique, et tout cela à un coût bien inférieur, comparable aux systèmes "NoSQL" tout en conservant la facilité d'utilisation, les habitudes et la sécurisation que l'on attend d'une base de données relationnelle. » Comme Google, Amazon, Facebook ou encore Twitter ont travaillé sur le sujet, sans parvenir à une réponse définitive : certains d'entre eux sont même revenus, du moins en partie, au bon vieux MySQL. Reste qu'avec cette solution, Google prend une option sur le marché de l'entreprise, où elle pourrait venir concurrencer Amazon ou Oracle dans quelques années.