La place des navigateurs web dans Windows RT sera scrutée par la Commission européenne et également par le Comité judiciaire du Sénat des États-Unis. Cet intérêt tout particulier porté à l'égard de la prochaine version de Windows destinée à la plateforme ARM fait suite à des craintes exprimées par Mozilla et Google, ainsi qu'à un accord signé en 2009.
Mozilla, la fondation derrière Firefox, reproche à Microsoft d'imposer des limites au développement d'un navigateur sur Windows RT (lire : Mozilla dénonce les blocages de Microsoft sur Windows RT). Un éditeur tiers ne peut pas profiter des mêmes API qu'Internet Explorer, l'empêchant dès lors de fournir une vraie alternative. « En définitive, nous sommes privés de la possibilité de livrer un navigateur dans Classic, et on nous refuse celle de développer un navigateur compétitif face à IE dans Metro » explique Asa Dotzler, un des principaux ingénieurs de Mozilla.
Google s'était fendu d'un communiqué pour appuyer la fondation : « Nous partageons les préoccupations que Mozilla a soulevées concernant l'environnement de Windows 8 (sic) qui restreint le choix de l'utilisateur et l'innovation. »
Le directeur juridique de Microsoft avait alors répondu que « les processeurs ARM [...] sont différents des puces x86. Ces puces ont de nouvelles exigences en gestion de la consommation et sur des critères de sécurité auxquelles seule Microsoft est capable de répondre. » Autre justification avancée, Windows RT « n'est plus Windows ».
Microsoft a un précédent dans la gestion des navigateurs dans son système d'exploitation. La Commission européenne avait accusé la firme de Redmond d'abus de position dominante pour la vente liée d'Internet Explorer. Microsoft avait alors signé un accord en 2009 avec Bruxelles et mis en place un écran permettant à l'utilisateur de choisir un autre navigateur par défaut.
En empêchant un navigateur tiers de fonctionner sur l'environnement Classic de Windows RT, Microsoft violerait l'accord passé avec la Commission européenne selon Mozilla. Antoine Colombani, porte-parole de l'institution européenne, a dit prêter attention aux déclarations de Mozilla et rester vigilant quant aux actions de Microsoft. M. Colombani a néanmoins souligné que l'accord signé en 2009 ne s'appliquait qu'aux PC.
Le Comité judiciaire du Sénat des États-Unis également débuté une enquête pour s'assurer que Windows RT n'entrave pas la compétition entre les navigateurs.
Concomitamment à ces annonces, Microsoft a mis à jour les applications de la Release Preview de Windows 8.
Mozilla, la fondation derrière Firefox, reproche à Microsoft d'imposer des limites au développement d'un navigateur sur Windows RT (lire : Mozilla dénonce les blocages de Microsoft sur Windows RT). Un éditeur tiers ne peut pas profiter des mêmes API qu'Internet Explorer, l'empêchant dès lors de fournir une vraie alternative. « En définitive, nous sommes privés de la possibilité de livrer un navigateur dans Classic, et on nous refuse celle de développer un navigateur compétitif face à IE dans Metro » explique Asa Dotzler, un des principaux ingénieurs de Mozilla.
Concept Firefox sur Windows 8
Google s'était fendu d'un communiqué pour appuyer la fondation : « Nous partageons les préoccupations que Mozilla a soulevées concernant l'environnement de Windows 8 (sic) qui restreint le choix de l'utilisateur et l'innovation. »
Le directeur juridique de Microsoft avait alors répondu que « les processeurs ARM [...] sont différents des puces x86. Ces puces ont de nouvelles exigences en gestion de la consommation et sur des critères de sécurité auxquelles seule Microsoft est capable de répondre. » Autre justification avancée, Windows RT « n'est plus Windows ».
Microsoft a un précédent dans la gestion des navigateurs dans son système d'exploitation. La Commission européenne avait accusé la firme de Redmond d'abus de position dominante pour la vente liée d'Internet Explorer. Microsoft avait alors signé un accord en 2009 avec Bruxelles et mis en place un écran permettant à l'utilisateur de choisir un autre navigateur par défaut.
En empêchant un navigateur tiers de fonctionner sur l'environnement Classic de Windows RT, Microsoft violerait l'accord passé avec la Commission européenne selon Mozilla. Antoine Colombani, porte-parole de l'institution européenne, a dit prêter attention aux déclarations de Mozilla et rester vigilant quant aux actions de Microsoft. M. Colombani a néanmoins souligné que l'accord signé en 2009 ne s'appliquait qu'aux PC.
Le Comité judiciaire du Sénat des États-Unis également débuté une enquête pour s'assurer que Windows RT n'entrave pas la compétition entre les navigateurs.
Concomitamment à ces annonces, Microsoft a mis à jour les applications de la Release Preview de Windows 8.