Maintenant qu'Intel dispose d'une puce pour mobile plus adéquate pour les smartphones et tablettes, le fondeur refait un appel du pied à Apple. Lors de la réunion annuelle des investisseurs, Paul Otellini, le PDG, n'a pas caché ses ambitions : «Notre objectif est de faire en sorte que nos processeurs soient à ce point intéressants, pour mieux faire fonctionner le Mac ou pour faire un meilleur iPad, qu'au moment où ils [Apple] prendront leur décision, il leur sera impossible de nous ignorer. »
Intel accuse un sérieux retard sur les processeurs mobiles (hors puces spécialisées en communication depuis le rachat d'Infineon) qui reposent en grande majorité sur une architecture ARM. Pour cela, explique Forbes qui rapporte ces propos, Intel entend prendre de vitesse ses concurrents en produisant des puces à la gravure toujours plus fine. L'A5X du nouvel iPad est gravé en 45 nm, et la version 2012 de l'iPad 2 a vu son A5 passer de 45 nm à 32 nm (lire Le "nouvel iPad 2" gagne en autonomie). Chez Intel on parle d'une puce XMM 7260 en 22 nm l'année prochaine et 14 nm en 2014.
Arriver à décrocher Apple comme client, maintenant qu'il figure avec Samsung parmi les deux premiers fabricants de smartphones au monde, offrirait une formidable carte de visite, mais cela tient de la prouesse. Pour l'heure, Intel a débuté plus modestement avec Lenovo (Motorola compte aussi parmi ses soutiens) qui a équipé un smartphone pour le marché chinois. Orange lancera son cousin en Europe cet été (lire aussi MWC 2012 : aperçu de l'Orange Santa Clara).
Un partenariat entre Apple et Intel pour l'iPad a failli voir le jour, Steve Jobs y était favorable, mais ses lieutenants réussirent à le convaincre de continuer à miser sur ARM, bien rodé avec l'iPhone (lire Jobs voulait des puces Intel pour l'iPad et Apple motive Intel à faire encore mieux).
Sur le même sujet :
- Intel présente ses puces Medfield pour smartphones et tablettes
- Motorola et Lenovo utiliseront la nouvelle puce mobile d'Intel
Intel accuse un sérieux retard sur les processeurs mobiles (hors puces spécialisées en communication depuis le rachat d'Infineon) qui reposent en grande majorité sur une architecture ARM. Pour cela, explique Forbes qui rapporte ces propos, Intel entend prendre de vitesse ses concurrents en produisant des puces à la gravure toujours plus fine. L'A5X du nouvel iPad est gravé en 45 nm, et la version 2012 de l'iPad 2 a vu son A5 passer de 45 nm à 32 nm (lire Le "nouvel iPad 2" gagne en autonomie). Chez Intel on parle d'une puce XMM 7260 en 22 nm l'année prochaine et 14 nm en 2014.
Arriver à décrocher Apple comme client, maintenant qu'il figure avec Samsung parmi les deux premiers fabricants de smartphones au monde, offrirait une formidable carte de visite, mais cela tient de la prouesse. Pour l'heure, Intel a débuté plus modestement avec Lenovo (Motorola compte aussi parmi ses soutiens) qui a équipé un smartphone pour le marché chinois. Orange lancera son cousin en Europe cet été (lire aussi MWC 2012 : aperçu de l'Orange Santa Clara).
Un partenariat entre Apple et Intel pour l'iPad a failli voir le jour, Steve Jobs y était favorable, mais ses lieutenants réussirent à le convaincre de continuer à miser sur ARM, bien rodé avec l'iPhone (lire Jobs voulait des puces Intel pour l'iPad et Apple motive Intel à faire encore mieux).
Sur le même sujet :
- Intel présente ses puces Medfield pour smartphones et tablettes
- Motorola et Lenovo utiliseront la nouvelle puce mobile d'Intel