La fondation Mozilla et Google sont vent debout contre une décision de Microsoft visant, d'après eux, à restreindre le choix en navigateurs Web sur Windows RT. Cette version est la déclinaison de Windows 8, mais pour les processeurs ARM (surnommée au départ Windows On ARM). Elle s'installera en priorité sur de futures tablettes à la fin de l'année, mais l'avenir verra peut-être (sinon, probablement) des PC portables ou de bureau exploiter cette architecture concurrente d'Intel et d'AMD.
Windows RT met en avant l'interface Metro (dont les logiciels tiers ne seront téléchargeables que depuis l'App Store de Microsoft) tout en offrant un mode Classic plus familier aux utilisateurs de Windows 7.
Dans deux billets hier, Asa Dotzler l'un des principaux ingénieurs derrière Firefox et Harvey Anderson, le directeur juridique de Mozilla se sont émus des limitations imposées par Microsoft. Et de rappeler au passage les tourments qu'a connus par le passé le père d'Internet Explorer sur ces questions face à la justice américaine et devant Bruxelles.
Le contentieux porte sur l'impossibilité pour un éditeur tiers de profiter des mêmes API qu'Internet Explorer sur Windows RT et, plus largement, d'offrir une alternative équilibrée à IE sur ce nouvel OS. Mozilla a déjà commencé à travailler sur un Firefox pour Metro.
Asa Dotzler l'explique à CNET : «Premièrement, Microsoft dispose d'un navigateur qui s'exécute en mode Classic dans Windows sur ARM. Mais ils ne nous donnent pas accès à cet environnement pour notre navigateur. Deuxièmement, Microsoft a son navigateur qui s'exécute dans le mode Metro de Windows sur ARM, tout en pouvant bénéficier de la richesse des API de Classic. En définitive, nous sommes privés de la possibilité de livrer un navigateur dans Classic, et on nous refuse celle de développer un navigateur compétitif face à IE dans Metro. » Mozilla souhaiterait notamment accéder à son moteur Gecko dans sa version Win32, sans être obligé de le réécrire complètement pour les API Windows RT. Là il ne se voit proposé qu'un accès partiel aux API Win32.
Le directeur juridique de Microsoft a répondu à son homologue chez Mozilla en des termes qui ont fait toussoter ce dernier : «Les processeurs ARM, qui font fonctionner aujourd'hui quasiment tous les smartphones et les tablettes Android, iOS et Windows Phone, sont différents des puces x86. Ces puces ont de nouvelles exigences en gestion de la consommation et sur des critères de sécurité auxquelles seule Microsoft est capable de répondre» et d'ajouter cette seconde justification, Windows RT «n'est plus Windows».
C'est pour le moment un dialogue de sourds qui prédomine, mais Mozilla a reçu le renfort de Google (en attendant peut-être Opera), lui aussi inquiet à la perspective de ne pouvoir proposer Chrome comme il l'entend.
Windows RT met en avant l'interface Metro (dont les logiciels tiers ne seront téléchargeables que depuis l'App Store de Microsoft) tout en offrant un mode Classic plus familier aux utilisateurs de Windows 7.
Dans deux billets hier, Asa Dotzler l'un des principaux ingénieurs derrière Firefox et Harvey Anderson, le directeur juridique de Mozilla se sont émus des limitations imposées par Microsoft. Et de rappeler au passage les tourments qu'a connus par le passé le père d'Internet Explorer sur ces questions face à la justice américaine et devant Bruxelles.
Le contentieux porte sur l'impossibilité pour un éditeur tiers de profiter des mêmes API qu'Internet Explorer sur Windows RT et, plus largement, d'offrir une alternative équilibrée à IE sur ce nouvel OS. Mozilla a déjà commencé à travailler sur un Firefox pour Metro.
Asa Dotzler l'explique à CNET : «Premièrement, Microsoft dispose d'un navigateur qui s'exécute en mode Classic dans Windows sur ARM. Mais ils ne nous donnent pas accès à cet environnement pour notre navigateur. Deuxièmement, Microsoft a son navigateur qui s'exécute dans le mode Metro de Windows sur ARM, tout en pouvant bénéficier de la richesse des API de Classic. En définitive, nous sommes privés de la possibilité de livrer un navigateur dans Classic, et on nous refuse celle de développer un navigateur compétitif face à IE dans Metro. » Mozilla souhaiterait notamment accéder à son moteur Gecko dans sa version Win32, sans être obligé de le réécrire complètement pour les API Windows RT. Là il ne se voit proposé qu'un accès partiel aux API Win32.
Le directeur juridique de Microsoft a répondu à son homologue chez Mozilla en des termes qui ont fait toussoter ce dernier : «Les processeurs ARM, qui font fonctionner aujourd'hui quasiment tous les smartphones et les tablettes Android, iOS et Windows Phone, sont différents des puces x86. Ces puces ont de nouvelles exigences en gestion de la consommation et sur des critères de sécurité auxquelles seule Microsoft est capable de répondre» et d'ajouter cette seconde justification, Windows RT «n'est plus Windows».
C'est pour le moment un dialogue de sourds qui prédomine, mais Mozilla a reçu le renfort de Google (en attendant peut-être Opera), lui aussi inquiet à la perspective de ne pouvoir proposer Chrome comme il l'entend.