Une même expérience utilisateur de Firefox quel que soit le support, voici l'objectif ambitieux affiché par Mozilla dans le cadre de son projet Kilimanjaro. L'idée n'est pas de faire rentrer au chausse-pied un Firefox pour PC dans l'écran 3,5" d'un smartphone : il est de mieux définir l'identité de Firefox pour la distiller sur toutes les plateformes.
Cette identité « firefoxienne » est censée être « douce, amicale et humaine » : elle passe par des textures subtiles, l'utilisation de courbes en lieu et place des arêtes, et un travail sans cesse renouvelé sur la rapidité absolue du navigateur. Ces quelques éléments, qui définissent le cadre général du navigateur de Mozilla, peuvent se retrouver sur toutes les plateformes visées par Firefox : Windows, OS X, Linux, Android et Boot to Gecko.
Sur ordinateur, ces éléments vont se traduire par une interface mise à jour : désignée sous le nom d'Australis, elle adopte des onglets arrondis et menu flottant simplifié. On la retrouvera sur Windows, OS X et Linux dans une future version de Firefox.
On retrouvera son esprit dans la version Metro de Firefox qui sera optimisée pour les tablettes sous Windows RT. Elle y sera néanmoins associée à des éléments spécifiques à cet OS, notamment les larges tuiles qui afficheront le Top Sites et les signets.
On l'aura compris, la même philosophie sera appliquée à Android, sur tablettes comme sur smartphones. L'interface ne sera pas la même sur 3,5" et sur 10", mais les interfaces seront cohérentes et dégageront un sentiment de familiarité.
Il en sera de même pour les manipulations : sur les appareils tactiles, les fonctions sont toujours activées par des gestes, mais ceux-ci seront adaptés selon la taille. Alors qu'on balaye depuis la gauche pour convoquer les onglets sur les écrans larges des tablettes, on balayera depuis le haut sur les écrans étroits des smartphones.