Les grands groupes high-tech comme Amazon, Apple et Google, réalisent d'importants chiffres d'affaires dans les principaux pays européens, mais ne paient que très peu d'impôts. La ficelle est vieille comme le monde (ou presque), ces sociétés installent leurs sièges européens dans les pays où le taux d'imposition est le plus avantageux.
Ainsi, la marque à la pomme en Europe opère principalement depuis l'Irlande et le Luxembourg (pour iTunes). C'est le cas également de Google qui a son siège en Europe à Dublin ou encore d’Amazon, qui a déménagé en 2006 au Luxembourg.
D'après le Daily Mail, Apple aurait au Royaume-Uni payé moins de 10 millions de livres sterling d'impôts pour l'exercice clos en septembre 2010 alors qu'elle a réalisé un chiffre d'affaires de 600 millions.
En Angleterre comme en France, pour faire simple, Apple dispose de deux filiales : la première, Apple UK, qui ressemble de plus en plus à une coquille vide avec un champ d'action de plus en plus limité, et la seconde, Apple Retail, qui gère le réseau de magasins Apple Store.
Mais si l'on prend l'ensemble des canaux de distribution, les ventes de produits Apple sont bien supérieures aux chiffres annoncés. La firme de Cupertino aurait réalisé durant l'exercice plus de 6 milliards de livres sterling (soit 7,2 milliards d'euros).
Les méthodes fiscales pourraient faire l'objet d'une enquête du fisc britannique, qui a récemment lancé une enquête au sujet d’Amazon. En France également, il se murmure que ces grands groupes pourraient faire l'objet d'une enquête. C'est déjà le cas de Google France (lire : Un redressement fiscal pour Google France ?). Et en cas d'issue favorable, d'autres dossiers dont celui d'Apple pourrait faire l'objet d'une enquête.
Interrogé sur cette problématique, Eric Schmidt, le président exécutif de Google, avait indiqué que ce problème incombait à la législation et au gouvernement britanniques. L'année dernière, il avait déclaré lors d'un entretien : "Il est vrai que nous pourrions payer plus d'impôts, mais nous devrions le faire de manière volontaire. De toute manière, je pense qu'il est interdit d'aller voir mes actionnaires en leur disant : " nous avons regardé les législations dans 200 pays et comme nous nous sentons désolés pour les Britanniques, nous voulons payer plus d'impôts qu'ils ne nous le demandent..."
Ainsi, la marque à la pomme en Europe opère principalement depuis l'Irlande et le Luxembourg (pour iTunes). C'est le cas également de Google qui a son siège en Europe à Dublin ou encore d’Amazon, qui a déménagé en 2006 au Luxembourg.
D'après le Daily Mail, Apple aurait au Royaume-Uni payé moins de 10 millions de livres sterling d'impôts pour l'exercice clos en septembre 2010 alors qu'elle a réalisé un chiffre d'affaires de 600 millions.
En Angleterre comme en France, pour faire simple, Apple dispose de deux filiales : la première, Apple UK, qui ressemble de plus en plus à une coquille vide avec un champ d'action de plus en plus limité, et la seconde, Apple Retail, qui gère le réseau de magasins Apple Store.
Mais si l'on prend l'ensemble des canaux de distribution, les ventes de produits Apple sont bien supérieures aux chiffres annoncés. La firme de Cupertino aurait réalisé durant l'exercice plus de 6 milliards de livres sterling (soit 7,2 milliards d'euros).
Les méthodes fiscales pourraient faire l'objet d'une enquête du fisc britannique, qui a récemment lancé une enquête au sujet d’Amazon. En France également, il se murmure que ces grands groupes pourraient faire l'objet d'une enquête. C'est déjà le cas de Google France (lire : Un redressement fiscal pour Google France ?). Et en cas d'issue favorable, d'autres dossiers dont celui d'Apple pourrait faire l'objet d'une enquête.
Interrogé sur cette problématique, Eric Schmidt, le président exécutif de Google, avait indiqué que ce problème incombait à la législation et au gouvernement britanniques. L'année dernière, il avait déclaré lors d'un entretien : "Il est vrai que nous pourrions payer plus d'impôts, mais nous devrions le faire de manière volontaire. De toute manière, je pense qu'il est interdit d'aller voir mes actionnaires en leur disant : " nous avons regardé les législations dans 200 pays et comme nous nous sentons désolés pour les Britanniques, nous voulons payer plus d'impôts qu'ils ne nous le demandent..."