Alors que l'enquête de la Fair Labor Association vient à peine de commencer dans les usines chinoises à la demande d'Apple (lire Apple diligente une enquête de la FLA en Chine), celle-ci fait déjà connaître ses premières impressions.
Auret van Heerden, président de l'association qui se trouve lui-même sur place, semble avoir un avis positif pour l'heure : « Les équipements sont excellents; les conditions physiques sont bien, bien au-dessus de la norme moyenne » déclare-t-il.
« J'ai été très surpris lors de mon arrivée à Foxconn, de constater à quel point c'était calme comparé à une usine textile. Donc les problèmes ne sont pas tant l'intensité du travail, l'épuisement et la pression environnante que vous pouvez constater dans les usines textiles. C'est plus une question de monotonie, d'ennui, peut-être d'aliénation. »
Il souligne que la mise à distance avec les familles des ouvriers peut les priver d'un soutien affectif d'autant plus nécessaire lorsqu'ils passent d'un mode de vie rural aux trépidations des zones urbaines.
Auret van Heerden tient à dissiper toute suspicion de connivence de la part de la FLA : « Apple n'était pas obligée de rejoindre la FLA. Le système de la FLA est très strict. Il comprend des visites surprises, un accès complet, des rapports publics. Si Apple voulait prendre la voie de la facilité elle disposait de nombreuses options. Le fait qu'elle ait rejoint la FLA démontre qu'elle prend très au sérieux l'augmentation de ses exigences. »
Ironie du sort, la trentaine de membres de la FLA déléguée sur place est équipée d'iPad pour récolter les réponses des ouvriers des deux usines Foxconn. Sur les trois prochaines semaines, ils interrogeront quelques 35 000 ouvriers pour répondre de manière anonyme à leurs questions. Un premier rapport sera publié début mars, comprenant les suggestions de la FLA pour améliorer les conditions de travail des employés.
Auret van Heerden, président de l'association qui se trouve lui-même sur place, semble avoir un avis positif pour l'heure : « Les équipements sont excellents; les conditions physiques sont bien, bien au-dessus de la norme moyenne » déclare-t-il.
« J'ai été très surpris lors de mon arrivée à Foxconn, de constater à quel point c'était calme comparé à une usine textile. Donc les problèmes ne sont pas tant l'intensité du travail, l'épuisement et la pression environnante que vous pouvez constater dans les usines textiles. C'est plus une question de monotonie, d'ennui, peut-être d'aliénation. »
Il souligne que la mise à distance avec les familles des ouvriers peut les priver d'un soutien affectif d'autant plus nécessaire lorsqu'ils passent d'un mode de vie rural aux trépidations des zones urbaines.
Auret van Heerden tient à dissiper toute suspicion de connivence de la part de la FLA : « Apple n'était pas obligée de rejoindre la FLA. Le système de la FLA est très strict. Il comprend des visites surprises, un accès complet, des rapports publics. Si Apple voulait prendre la voie de la facilité elle disposait de nombreuses options. Le fait qu'elle ait rejoint la FLA démontre qu'elle prend très au sérieux l'augmentation de ses exigences. »
Ironie du sort, la trentaine de membres de la FLA déléguée sur place est équipée d'iPad pour récolter les réponses des ouvriers des deux usines Foxconn. Sur les trois prochaines semaines, ils interrogeront quelques 35 000 ouvriers pour répondre de manière anonyme à leurs questions. Un premier rapport sera publié début mars, comprenant les suggestions de la FLA pour améliorer les conditions de travail des employés.