Apple - à travers le cabinet français en charge de surveiller les marques pouvant lui faire du tort - s'est manifesté auprès d'un entrepreneur lyonnais. Peexeo, une agence de conseil en communication et développeur d'apps mobiles prévoit de lancer le mois prochain un comparateur en ligne de tarifs d'impression chez les imprimeurs.
Le site en question doit s'appeler Pom-P, un clin d'oeil évident. La marque a été déposée à l'INPI en juillet dernier (Institut national de la propriété industrielle) en deux déclinaisons : Pom P et Pomme P (ce dernier avait été choisi au départ, puis rapidement mis de côté au profit du premier).
L'apparition de ce "Pomme P" dans les bases de marques a justement éveillé l'attention de la vigie d'Apple en France, en cause l'utilisation du mot "Pomme" «Nous avons reçu ce jour une contestation de la part d'Apple, à travers leur cabinet de veille Parisien» écrit Gaspard Hafner, le directeur de Peexeo en joignant un extrait de la lettre reçue «[…] APPLE signifiant en anglais, en lettres d'imprimerie. La signification du terme APPLE, terme de base de la langue anglaise, connue de la plus grande partie du public français qui a une connaissance rudimentaire de l'anglais, langue étudiée en classe ».
Pour le cabinet en question, cette marque "Pomme P" peut prêter à confusion «Il existe un risque réel que le public attribue aux produits et services offerts sous les marques en présence, une même origine».
Différentes coupures de presse ont été jointes (issues du Monde, du Nouvel Obs, de Paris Match, etc) et où le terme "marque à la pomme" était associé à Apple par le journaliste.
«Dans cette contestation, l'opposant affirme pourtant que les produits que nous proposons ne sont pas similaires à ceux d'Apple, mais il demande la suppression de l'intégralité du dépôt de marque.» s'étonne Gaspard Hafner.
L'enregistrement à l'INPI montre que "Pomme P" a été déposé dans trois classes dont une, la 38, fait référence à certains domaines identiques à ceux d'Apple "Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles)."
Pour autant, la demande ne porte pas sur le retrait de cette classe, mais sur l'abandon pur et simple de l'enregistrement de cette marque. On relève au passage une autre marque, Bleu Pomme, enregistrée dans cette même classe et déposée en février 2010.
Peexeo, bien qu'étonné par cette contestation, devrait accéder à cette demande, nous a précisé son directeur.
Le site en question doit s'appeler Pom-P, un clin d'oeil évident. La marque a été déposée à l'INPI en juillet dernier (Institut national de la propriété industrielle) en deux déclinaisons : Pom P et Pomme P (ce dernier avait été choisi au départ, puis rapidement mis de côté au profit du premier).
L'apparition de ce "Pomme P" dans les bases de marques a justement éveillé l'attention de la vigie d'Apple en France, en cause l'utilisation du mot "Pomme" «Nous avons reçu ce jour une contestation de la part d'Apple, à travers leur cabinet de veille Parisien» écrit Gaspard Hafner, le directeur de Peexeo en joignant un extrait de la lettre reçue «[…] APPLE signifiant
Pour le cabinet en question, cette marque "Pomme P" peut prêter à confusion «Il existe un risque réel que le public attribue aux produits et services offerts sous les marques en présence, une même origine».
Différentes coupures de presse ont été jointes (issues du Monde, du Nouvel Obs, de Paris Match, etc) et où le terme "marque à la pomme" était associé à Apple par le journaliste.
«Dans cette contestation, l'opposant affirme pourtant que les produits que nous proposons ne sont pas similaires à ceux d'Apple, mais il demande la suppression de l'intégralité du dépôt de marque.» s'étonne Gaspard Hafner.
L'enregistrement à l'INPI montre que "Pomme P" a été déposé dans trois classes dont une, la 38, fait référence à certains domaines identiques à ceux d'Apple "Télécommunications ; Informations en matière de télécommunications ; Communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; Services d'affichage électronique (télécommunications) ; Agences de presse ou d'informations (nouvelles)."
Pour autant, la demande ne porte pas sur le retrait de cette classe, mais sur l'abandon pur et simple de l'enregistrement de cette marque. On relève au passage une autre marque, Bleu Pomme, enregistrée dans cette même classe et déposée en février 2010.
Peexeo, bien qu'étonné par cette contestation, devrait accéder à cette demande, nous a précisé son directeur.