Quand l’iPad est sorti, le fait qu’il embarque un processeur ARM apparaissait parfaitement logique, du fait de sa proximité avec l’iPhone. Et pourtant, dans la biographie de Steve Jobs , on apprend que ce dernier a longtemps penché pour les puces Atom d’Intel.
Cette décision a fait l’objet d’intenses débats au sein d’Apple. Tony Fadell voulant absolument que l’iPad utilise la même architecture que l’iPhone menaça de démissionner si Jobs ne changeait pas d’avis.
Sur le papier, les processeurs Intel n’avaient que la puissance pour eux. Mais ils étaient beaucoup trop gourmands. D’autre part, les circuits graphiques d’Intel affichaient de mauvaises performances. Ces deux points ont fréquemment été l’objet d’intenses disputes entre les équipes d’Intel et d’Apple. Et ces querelles ne portent pas que sur l’iPad, récemment la firme de Cupertino menaçait son partenaire d’aller se fournir ailleurs pour ses ordinateurs si Intel ne rectifiait pas le tir de manière significative (lire : Apple motive Intel à faire encore mieux).
Les annonces d’Intel en septembre laissent penser que le géant des semi-conducteurs a bien reçu le message (lire : Intel : l'autonomie au coeur des prochaines puces).
Pour en revenir à l’iPad, deux arguments ont fini de convaincre Steve Jobs. D'une part les deux sociétés n’ont pas réussi à s’entendre sur le plan financier. D’autre part, Apple avait peur de “confier ses secrets” à Intel, qui aurait pu s’en servir pour fournir des solutions similaires à ses concurrents.
En développant une puce spécifique basée sur l’architecture ARM (comprenant également la mémoire, le processeur graphique…), Apple gardait la main à la fois sur le logiciel et le matériel.
La question maintenant est de savoir si Apple va finir par appliquer cette recette à certains de ses ordinateurs (lire : De nouveaux processeurs ARM bas de gamme… et très haut de gamme). La semaine dernière, ARM a présenté une nouvelle architecture, la Cortex-A15, qui pourrait éventuellement faire l’affaire. Mais un tel ordinateur dans l’état ne pourrait pas voir le jour avant fin 2012. Apple franchira-t-elle le pas ?
Cette décision a fait l’objet d’intenses débats au sein d’Apple. Tony Fadell voulant absolument que l’iPad utilise la même architecture que l’iPhone menaça de démissionner si Jobs ne changeait pas d’avis.
Sur le papier, les processeurs Intel n’avaient que la puissance pour eux. Mais ils étaient beaucoup trop gourmands. D’autre part, les circuits graphiques d’Intel affichaient de mauvaises performances. Ces deux points ont fréquemment été l’objet d’intenses disputes entre les équipes d’Intel et d’Apple. Et ces querelles ne portent pas que sur l’iPad, récemment la firme de Cupertino menaçait son partenaire d’aller se fournir ailleurs pour ses ordinateurs si Intel ne rectifiait pas le tir de manière significative (lire : Apple motive Intel à faire encore mieux).
Les annonces d’Intel en septembre laissent penser que le géant des semi-conducteurs a bien reçu le message (lire : Intel : l'autonomie au coeur des prochaines puces).
Pour en revenir à l’iPad, deux arguments ont fini de convaincre Steve Jobs. D'une part les deux sociétés n’ont pas réussi à s’entendre sur le plan financier. D’autre part, Apple avait peur de “confier ses secrets” à Intel, qui aurait pu s’en servir pour fournir des solutions similaires à ses concurrents.
En développant une puce spécifique basée sur l’architecture ARM (comprenant également la mémoire, le processeur graphique…), Apple gardait la main à la fois sur le logiciel et le matériel.
La question maintenant est de savoir si Apple va finir par appliquer cette recette à certains de ses ordinateurs (lire : De nouveaux processeurs ARM bas de gamme… et très haut de gamme). La semaine dernière, ARM a présenté une nouvelle architecture, la Cortex-A15, qui pourrait éventuellement faire l’affaire. Mais un tel ordinateur dans l’état ne pourrait pas voir le jour avant fin 2012. Apple franchira-t-elle le pas ?