Les routes de Steve Jobs et de Ben Rosen se sont croisées à de multiples reprises. En 1999, les deux hommes ont évoqué l’éventualité que Compaq propose le système d’exploitation d’Apple sur ses ordinateurs. À l’époque, Ben Rosen avait été provisoirement nommé P.D.G. de Compaq, qui était à ce moment-là le premier constructeur de PC au monde.
Au cours d’un repas, les deux dirigeants ont discuté de cette possibilité, mais les choses n’ont pas été plus loin. Avec le recul, Ben Rosen estime qu’une telle chose n’avait d’intérêt ni pour Apple ni pour Compaq, qui entretenait alors d’excellentes relations avec Microsoft. Toutefois, une telle alliance aurait sans doute secoué l’industrie du PC.
Cette révélation est d’autant plus surprenante qu’à l’époque, l’une des premières décisions de Steve Jobs lorsqu’il revient chez Apple en 1997, avait été d’arrêter le marché des cloneurs Mac. La firme de Cupertino avait été jusqu’à verser 100 millions de dollars pour racheter les actifs de Power Computing, qui était le cloneur Mac le plus en verve. C’était le prix à payer pour qu’Apple puisse à nouveau maitriser complètement son écosystème.
Dans son billet, Ben Rosen poursuit le parallèle entre Compaq et Apple. En 2000, le fabricant de PC commercialisa les iPAQ, des PDA qui connurent un certain succès. À l’époque, beaucoup poussèrent pour qu’Apple se lance sur ce segment. Un an plus tard, la firme de Cupertino opta avec l’iPod pour un autre marché (lire : iPod : 10 ans et bientôt la retraite ?). Tout le monde connait la suite...
Ce que Ben Rosen ne fit pas, Carly Fiorina le fera quelques années plus tard en quelque sorte. La P-DG d’HP entre 1999 et 2005, qui est à l’origine du rachat de Compaq, négocia avec Apple pour vendre l’iPod sous sa marque. Non seulement l’accord passé n’était pas très favorable à HP, mais les iPod HP furent un vrai flop.
Ben Rosen et Steve Jobs se rencontrèrent pour la première fois fin 77. Les deux hommes furent présentés par Mike Markkula lequel fut, rappelons-le, le second P-DG de l’histoire d’Apple. Ben Rosen, qui était à l’époque un analyste dans le domaine des hautes technologies pour Morgan Stanley, était tombé sous le charme de l’Apple II.
Il convint son employeur de lui en acheter un en faisant la démonstration d’une bêta de VisiCalc, le tout premier tableur. Pendant trois ans, l’homme passa son temps à faire la publicité de l’ordinateur d’Apple à l’ensemble de son entreprise et au tout Wall Street. Et la banque d’affaires doit beaucoup à Ben Rosen, car c’est sans doute grâce à cette proximité avec Apple que l’introduction en bourse fut confiée à Morgan Stanley.
Cette introduction fit grand bruit à l’époque et permit à la banque d’affaires de se rendre compte du boom qu’allait connaitre dans les prochaines années l’industrie informatique. Cela participa grandement à faire évoluer le centre d’activité de la banque d’affaires.
Huit ans après leur discussion au sujet d’un éventuel partenariat entre Apple et Compaq, Ben Rosen prit son clavier pour envoyer un petit mot à Steve Jobs. Son message était relativement court. Il affirme notamment qu’il ignorait à quel point sa vie allait être bouleversée lorsque Jobs lui présenta pour la première fois l’Apple II trente ans auparavant. D’autre part, Rosen lui signifiait qu’après un petit interlude de 20 ans (rendu obligatoire de par ses obligations professionnelles), il était devenu à nouveau un utilisateur et un promoteur des solutions Apple. Quelque temps plus tard, Steve Jobs lui répondit que cette nouvelle l’avait rendu heureux pour la journée, tout simplement…
Au cours d’un repas, les deux dirigeants ont discuté de cette possibilité, mais les choses n’ont pas été plus loin. Avec le recul, Ben Rosen estime qu’une telle chose n’avait d’intérêt ni pour Apple ni pour Compaq, qui entretenait alors d’excellentes relations avec Microsoft. Toutefois, une telle alliance aurait sans doute secoué l’industrie du PC.
Cette révélation est d’autant plus surprenante qu’à l’époque, l’une des premières décisions de Steve Jobs lorsqu’il revient chez Apple en 1997, avait été d’arrêter le marché des cloneurs Mac. La firme de Cupertino avait été jusqu’à verser 100 millions de dollars pour racheter les actifs de Power Computing, qui était le cloneur Mac le plus en verve. C’était le prix à payer pour qu’Apple puisse à nouveau maitriser complètement son écosystème.
Dans son billet, Ben Rosen poursuit le parallèle entre Compaq et Apple. En 2000, le fabricant de PC commercialisa les iPAQ, des PDA qui connurent un certain succès. À l’époque, beaucoup poussèrent pour qu’Apple se lance sur ce segment. Un an plus tard, la firme de Cupertino opta avec l’iPod pour un autre marché (lire : iPod : 10 ans et bientôt la retraite ?). Tout le monde connait la suite...
Ce que Ben Rosen ne fit pas, Carly Fiorina le fera quelques années plus tard en quelque sorte. La P-DG d’HP entre 1999 et 2005, qui est à l’origine du rachat de Compaq, négocia avec Apple pour vendre l’iPod sous sa marque. Non seulement l’accord passé n’était pas très favorable à HP, mais les iPod HP furent un vrai flop.
Ben Rosen et Steve Jobs se rencontrèrent pour la première fois fin 77. Les deux hommes furent présentés par Mike Markkula lequel fut, rappelons-le, le second P-DG de l’histoire d’Apple. Ben Rosen, qui était à l’époque un analyste dans le domaine des hautes technologies pour Morgan Stanley, était tombé sous le charme de l’Apple II.
Il convint son employeur de lui en acheter un en faisant la démonstration d’une bêta de VisiCalc, le tout premier tableur. Pendant trois ans, l’homme passa son temps à faire la publicité de l’ordinateur d’Apple à l’ensemble de son entreprise et au tout Wall Street. Et la banque d’affaires doit beaucoup à Ben Rosen, car c’est sans doute grâce à cette proximité avec Apple que l’introduction en bourse fut confiée à Morgan Stanley.
VisiCalc sur un Apple II (image : scriptingnews)
Cette introduction fit grand bruit à l’époque et permit à la banque d’affaires de se rendre compte du boom qu’allait connaitre dans les prochaines années l’industrie informatique. Cela participa grandement à faire évoluer le centre d’activité de la banque d’affaires.
Huit ans après leur discussion au sujet d’un éventuel partenariat entre Apple et Compaq, Ben Rosen prit son clavier pour envoyer un petit mot à Steve Jobs. Son message était relativement court. Il affirme notamment qu’il ignorait à quel point sa vie allait être bouleversée lorsque Jobs lui présenta pour la première fois l’Apple II trente ans auparavant. D’autre part, Rosen lui signifiait qu’après un petit interlude de 20 ans (rendu obligatoire de par ses obligations professionnelles), il était devenu à nouveau un utilisateur et un promoteur des solutions Apple. Quelque temps plus tard, Steve Jobs lui répondit que cette nouvelle l’avait rendu heureux pour la journée, tout simplement…