À quelques jours de l'arrivée en rayons de la biographie de Steve Jobs (le 2 novembre en France chez JC Lattès), la tournée médiatique de son auteur commence. La chaîne CBS diffusera ce dimanche, dans son émission 60 Minutes, une interview de Walter Isaacson, dont elle a mis un extrait sur son site.
[MàJ] : comme nous l'a signalé MacRecords, la sortie du livre a été (encore) avancée. Amazon qui avait commencé les précommandes la vendra le 26 octobre. Sur l'iBookstore elle est annoncée en téléchargement le 3 novembre et la Fnac est calée sur le même jour qu'Amazon.
Le confident de Jobs y parle de la manière dont le patron d'Apple a initialement abordé le traitement de son cancer, tout juste diagnostiqué. Malgré le fait que sa maladie était à un stade peu avancé, le patron d'Apple a refusé de subir une opération. Une intervention qui, avec le recul, aurait peut-être changé le cours des choses.
Jobs a préféré s'en remettre à toutes sortes de traitements alternatifs : spirituels, régimes, macrobiotiques, etc. Un report qui a permis à la maladie de gagner un terrain difficile à reprendre. Ce n'est qu'après neuf mois et sur l'insistance de son épouse, de sa famille et de ses proches (comme Andy Grove, ancien patron d'Intel et qui avait lui-même survécu à un cancer), que Jobs a changé d'avis.
Lorsqu'Isaacson lui a demandé les raisons de ce refus d'en passer par une intervention chirurgicale, Jobs a fait une réponse déconcertante «Je ne voulais pas que mon corps soit ouvert… je ne voulais pas qu'il soit violé de cette manière».
Isaacson s'explique cette approche pour le moins singulière, sinon stupide, d'un problème médical de premier ordre, par la volonté de Jobs de régler ce problème en faisant mine de l'ignorer «Je crois qu'il était dans l'idée que si vous ignorez quelque chose, si vous ne voulez pas que quelque chose existe, vous pouvez avoir cette sorte de pensée magique… on en a beaucoup parlé. Il voulait en parler, sur la manière dont il le regrettait… je crois qu'il pensait qu'il aurait dû être opéré plus tôt».
Dans la description du sommaire de son émission, CBS donne quelques exemples de sujets qui seront abordés. Malheureusement pas grand-chose pour l'amateur des mystères de Jobs dans son habit de patron d'Apple. On reste sur le registre du très intime et personnel. Le fait qu'il ait rencontré son père biologique avant de savoir le lien qui les unissait ; les discussions sur la vie après la mort ; les chances que Dieu existe (50/50 selon Jobs) et son refus de voir sa personnalité transformée par l'argent, alors qu'il voyait l'effet que les envolées du cours de l'action Apple pouvaient avoir sur des personnes qu'il côtoyait au quotidien.
Le contenu même de cette biographie reste auréolé de mystère. Est-ce qu'elle fera la part belle à l'intimité de Jobs ou y trouvera-t-on nombre d'anecdotes et révélations sur la manière dont il a conduit Apple. Sur ce dernier point, il y a une partie publique, avec les résultats et les réussites que l'on connaît, mais toute la mécanique mise en place et les coulisses de ce redressement sont pour une large part restées dans l'ombre.
[MàJ] : comme nous l'a signalé MacRecords, la sortie du livre a été (encore) avancée. Amazon qui avait commencé les précommandes la vendra le 26 octobre. Sur l'iBookstore elle est annoncée en téléchargement le 3 novembre et la Fnac est calée sur le même jour qu'Amazon.
Le confident de Jobs y parle de la manière dont le patron d'Apple a initialement abordé le traitement de son cancer, tout juste diagnostiqué. Malgré le fait que sa maladie était à un stade peu avancé, le patron d'Apple a refusé de subir une opération. Une intervention qui, avec le recul, aurait peut-être changé le cours des choses.
Jobs a préféré s'en remettre à toutes sortes de traitements alternatifs : spirituels, régimes, macrobiotiques, etc. Un report qui a permis à la maladie de gagner un terrain difficile à reprendre. Ce n'est qu'après neuf mois et sur l'insistance de son épouse, de sa famille et de ses proches (comme Andy Grove, ancien patron d'Intel et qui avait lui-même survécu à un cancer), que Jobs a changé d'avis.
Lorsqu'Isaacson lui a demandé les raisons de ce refus d'en passer par une intervention chirurgicale, Jobs a fait une réponse déconcertante «Je ne voulais pas que mon corps soit ouvert… je ne voulais pas qu'il soit violé de cette manière».
Isaacson s'explique cette approche pour le moins singulière, sinon stupide, d'un problème médical de premier ordre, par la volonté de Jobs de régler ce problème en faisant mine de l'ignorer «Je crois qu'il était dans l'idée que si vous ignorez quelque chose, si vous ne voulez pas que quelque chose existe, vous pouvez avoir cette sorte de pensée magique… on en a beaucoup parlé. Il voulait en parler, sur la manière dont il le regrettait… je crois qu'il pensait qu'il aurait dû être opéré plus tôt».
Dans la description du sommaire de son émission, CBS donne quelques exemples de sujets qui seront abordés. Malheureusement pas grand-chose pour l'amateur des mystères de Jobs dans son habit de patron d'Apple. On reste sur le registre du très intime et personnel. Le fait qu'il ait rencontré son père biologique avant de savoir le lien qui les unissait ; les discussions sur la vie après la mort ; les chances que Dieu existe (50/50 selon Jobs) et son refus de voir sa personnalité transformée par l'argent, alors qu'il voyait l'effet que les envolées du cours de l'action Apple pouvaient avoir sur des personnes qu'il côtoyait au quotidien.
Le contenu même de cette biographie reste auréolé de mystère. Est-ce qu'elle fera la part belle à l'intimité de Jobs ou y trouvera-t-on nombre d'anecdotes et révélations sur la manière dont il a conduit Apple. Sur ce dernier point, il y a une partie publique, avec les résultats et les réussites que l'on connaît, mais toute la mécanique mise en place et les coulisses de ce redressement sont pour une large part restées dans l'ombre.