C'était au tour d'une cour de Californie de se pencher sur le différend entre Apple et Samsung. Le premier a pris un léger avantage sur la forme à l'issue de l'audience, mais les choses peuvent encore évoluer, la juge devant affiner sa position et se prononcer formellement très prochainement. En jeu, une interdiction de vente sur le territoire américain de smartphones et tablettes Samsung. Cette audience auprès de la cour de San José fait suite à une plainte d'Apple déposée en avril dernier (lire Apple et Samsung : petits procès entre amis).
L'opérateur Verizon, partenaire des deux protagonistes, avait pris part à ce débat en se plaçant du côté de Samsung (suivi plus tard par T-Mobile) afin d'éviter que cette interdiction de vente ne s'applique et ne vienne perturber son activité (lire Verizon intervient en faveur de Samsung et contre Apple).
La juge Lucy Koh, explique Reuters, a estimé que Samsung enfreignait bien des brevets d'Apple, mais elle a demandé à cette dernière de démontrer qu'ils étaient bien valides au regard de la loi. L'avocate de Samsung, Kathleen Sullivan, ayant soulevé à plusieurs reprises des questions venant contester leur validité.
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A un moment la juge a tenu les deux tablettes, écrans éteints, face à l'avocate de Samsung qui se tenait à trois mètres d'elle environ. Elle lui a demandé d'identifier celle de son client (aux États-Unis, la Galaxy Tab ne fait pas figurer le logo du fabricant en façade). L'avocate de Samsung a répondu qu'à cette distance cela lui était impossible. Après que la juge a reposé sa question, l'un des membres du pool d'avocat du groupe coréen a finalement donné la bonne réponse.
La juge a pour l'heure rejeté l'un des brevets d'Apple, mais sa décision est provisoire, et elle doit encore se prononcer sur la question de la violation par Samsung des modèles déposés par Apple, où l'on parle là de questions d'aspect (design, forme générale, emballages, éléments promotionnels, etc).
Sur le même sujet :
- Apple v. Samsung : deuxième vague aux États-Unis
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La juge Lucy Koh, explique Reuters, a estimé que Samsung enfreignait bien des brevets d'Apple, mais elle a demandé à cette dernière de démontrer qu'ils étaient bien valides au regard de la loi. L'avocate de Samsung, Kathleen Sullivan, ayant soulevé à plusieurs reprises des questions venant contester leur validité.
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A un moment la juge a tenu les deux tablettes, écrans éteints, face à l'avocate de Samsung qui se tenait à trois mètres d'elle environ. Elle lui a demandé d'identifier celle de son client (aux États-Unis, la Galaxy Tab ne fait pas figurer le logo du fabricant en façade). L'avocate de Samsung a répondu qu'à cette distance cela lui était impossible. Après que la juge a reposé sa question, l'un des membres du pool d'avocat du groupe coréen a finalement donné la bonne réponse.
La juge a pour l'heure rejeté l'un des brevets d'Apple, mais sa décision est provisoire, et elle doit encore se prononcer sur la question de la violation par Samsung des modèles déposés par Apple, où l'on parle là de questions d'aspect (design, forme générale, emballages, éléments promotionnels, etc).
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